Comment (faire) imprimer vos photos

Le mode d'emploi complet pour tirer le meilleur de ses photos

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Si beaucoup de photographes actuels donnent comme finalité à leurs images l’écran d’un ordinateur ou d’un autre support électronique, de plus en plus de personnes ont l’envie de faire vivre leurs images autrement.

Si j’aime regarder une image sur un écran, je reste un amoureux des beaux tirages, et pour moi, une belle photo se doit de finir sur un papier qui mettra en valeur toutes ses qualités.

Lors du dernier “Mais Qu’est-ce” les deux gagnantes; qui, comme vous le savez, ont le droit de choisir le thème d’un prochain article; m’ont demandé d’écrire un billet sur :

Conseils pour obtenir le meilleur de ses photos à l’impression quand on passe par un site web (sur livre, toile, tirage 10×15, A4, A3, etc..)

Sartarius et Chopperrette

Je dois reconnaitre que si le principe d’un article sur l’impression et les conseils qui vont avec me semble une très bonne chose, le fait de l’orienter uniquement sur l’impression par le web me pose quelques problèmes.

Pourquoi ?

Simplement, du fait que quelques éléments clefs d’un bon tirage ne peuvent pas être contrôlés quand on passe par le Web pour faire une impression.

Mais ne vous en faites pas, je vais vous expliquer ça de façon détaillée en vous donnant les clefs d’une bonne impression photo et pas uniquement pour le web

La couleur :

Pour bien comprendre comment se passe une impression, il faut comprendre comment fonctionne la couleur, comment nous la percevons, que vous soyez fan de N&B ne change rien à l’affaire, il faudra connaitre les bases.

La couleur est la perception que nous avons des différentes longueurs d’onde qui constituent la lumière visible.

La couleur est une sensation traduite par notre cerveau grâce aux informations des trois types de cônes (rouges, verts et bleus) qui servent à décomposer la lumière en couleur.

Tien donc, des cônes spécialisés dans les couleurs rouge, vert et bleu…. ça ne vous rappelle rien?

Le fameux capteur de notre appareil photo ne fonctionnerait-il pas de la même façon? (Cliquez ici pour ceux qui auraient raté la leçon)

Donc, on retrouve nos fameux (rouge, vert et bleu) mieux connus sous le nom familier de RVB.

Le format RVB est en fait le mélange des trois couleurs dites primaires pour former tout le spectre couleur.

C’est le physicien Yong qui a découvert ce qu’on appelle la synthèse additive des couleurs qui consiste à former toutes les couleurs (visibles par l’œil humain) en partant de la lumière des trois couleurs primaires.

C’est par exemple de cette façon que fonctionne votre écran.

Quand vous imprimez une de vos photos sur du papier, celui-ci ne produit pas de lumière, les couleurs sont donc formées différemment. Elles sont créées par synthèse soustractive.

Tout le monde a appris qu’en mélangeant du jaune et du bleu sur une feuille, on obtient du vert.

Les couleurs de base, qui ne sont plus des couleurs dites primaires, mais fondamentales, sont le cyan, le magenta et le jaune.

Si on mélange ces trois couleurs fondamentales, on obtient du noir, l’absence de couleur détermine le “blanc” si le support est blanc.

On comprendra alors facilement que la pureté d’un blanc en impression est étroitement liée à son support.

L’addition deux à deux de ces couleurs fondamentales permet d’obtenir les couleurs secondaires :

  • le cyan et le jaune donnent le vert
  • le cyan et le magenta donnent le bleu (bleu-violet)
  • le jaune et le magenta donnent le rouge (rouge vermillon)

Toutes les couleurs sont donc formées par le “mélange” des couleurs fondamentales, que l’on appelle CMJ.

Je suppose que vous avez déjà croisé l’appellation CMJN !? D’où vient ce N en plus, puisque les couleurs de base son Cyan, Magenta et Jaune?

Le N vient du Noir, car si en la réalité théorique veut que le mélange complet de CMJ donne du noir, la réalité physique est différente, et le mélange complet (selon le support) donnera un brun très foncé plus ou moins intense, mais certainement pas un noir profond.

La norme d’imprimerie est donc le CMJN, ou en anglais CMYK. Cyan, Magenta, Yellow, Key, ce qui permet d’imprimer une très large palette de couleur avec des noirs très profonds, qui dépendent toujours de la couleur de base du support.

Si on regarde les imprimantes à jet d’encre haut de gamme, elles ne se contentent pas de 4 cartouches CMJN, mais en offrent bien plus, certaines en ont jusqu’à 12! Ainsi, elles permettent d’offrir des nuances de couleurs très précises et une qualité incroyable. Et pour les fans de N&B, ces mêmes imprimantes ont en plus de la cartouche “noir”, plusieurs cartouches de niveaux de gris afin d’offrir des tirages N&B avec des dégradés de très haut vol.

C’est bien beau de savoir comment on créait les couleurs en impression, maintenant, on va se pencher sur comment sont restituées ces fameuses couleurs.

Les couleurs imprimables :

gamut

Quand on regarde un écran, il restitue une certaine quantité de couleur que notre vision peut percevoir. La quantité de couleur que peut restituer un support par rapport à la vision humaine est appelé le GAMUT, c’est une représentation graphique de cette capacité (voir illustration ci-dessus).

Nos amis de Wikipedia nous apprennent cela :

En colorimétrie, le gamut, ou gamut de couleur est un certain sous-ensemble complet de couleurs. L’usage le plus fréquent fait référence à un sous-ensemble qui, dans certaines circonstances, représente l’étendue de l’espace de couleur qu’un certain type de matériel permet de reproduire.

Cette notion traduit le fait qu’un appareil tel qu’un écran d’ordinateur ou une imprimante ne peut reproduire idéalement toutes les couleurs perceptibles par l’œil humain. Toutes les teintes sont certes affichables, mais non toutes les saturations.

WikipediaGamut

Pour un écran, la représentation du gamut est assez simple, car la seule chose qui influence le gamut est la qualité de l’écran. C’est pourquoi il est toujours représenté par un triangle au bord bien défini dont les sommets représentent RVB.

En impression, l’affaire se corse!

En effet, le gamut d’une impression est directement lié aux trois points suivants:

  1. L’imprimante
  2. L’encre
  3. Le papier

Ce n’est que l’addition de ses trois éléments qui va déterminer le gamut. C’est ainsi que, la représentation des gamut d’impression se dessine par des bords arrondis bien moins réguliers que ceux des écrans.

Mais ce n’est pas la seule difficulté…

Comme vous le savez maintenant, votre écran ne restitue pas les couleurs de la même façon qu’une photo imprimée. De fait, le gamut d’un écran n’est clairement pas le même que celui du trio, papier, encre, imprimante.

Si le gamut d’un écran ne restitue pas fondamentalement plus de couleurs qu’une image imprimée, il est clairement décalé dans les tons qu’il peut afficher par rapport à un tirage papier.

Ce qui traduit en des termes plus simples, veut dire qu’un écran pourra afficher des nuances et des saturations qu’une impression ne pourra pas restituer. L’inverse est également vrai, certaines nuances qu’une image imprimée peut gérer ne sont pas affichables sur un écran.

Autant dire, qu’il est très difficile de se faire une idée de l’apparence qu’aura notre photo en le regardant sur écran, même avec une grande habitude, ce n’est pas chose aisée.

Cela ne vient pas uniquement du fait que l’écran a un gamut différent, il y a aussi la différence de “méthode” pour créer la couleur, d’un côté c’est créé à partir de lumière (écran rétroéclairé, projecteur…etc.) avec une synthèse additive, alors que de l’autre, c’est par synthèse soustractive, sans apport de lumière.

Le fait qu’une image imprimée ne soit pas éclairée complique notre capacité à imaginer le résultat final.

Malheureusement, ce n’est toujours pas la seule chose qui va faire varier le rendu…

Type d’impression et papier :

Voici une partie bien délicate quand on veut faire imprimer ses photos en passant par un site web. C’est déjà un sujet un peu laborieux à maîtriser quand on passe par une impression “maison”, mais ça devient vite nébuleux quand on passe par le Net.

En effet, il existe plusieurs techniques d’impression dans le monde de la photo :

  • Exposition de papier argentique par laser RVB (technique utilisé par les labos Web jusqu’au format 20X30cm).
  • Sublimation thermique
  • Jet d’encre
  • Offset (imprimerie, les magazines ou livres photos que vous lisez sont tiré en offset).
  • …etc.

À l’heure actuelle, et même si cela va étonner plus d’une personne, ce n’est pas le papier argentique qui offre la meilleure qualité d’image pour un tirage photo, bien au contraire !

En effet, le jet d’encre permet une qualité bien meilleure que l’exposition du papier argentique par laser RVB et avec une tenue dans le temps supérieure.

Quand on passe par un labo en ligne, le petit problème, c’est qu’au-delà du format 20*30, on ne connait pas les techniques d’impression utilisées par les différents labos, car aucune information n’est donnée.

On ne connait pas la technique, le type d’encre et le type de papier (si ce n’est plus ou moins sa brillance)… etc. pourtant, toutes ces choses on un effet réel sur le rendu d’une image.

Si vous passez par un labo pro qui a pignon sur rue et que vous pouvez discuter de vos besoins avec le tireur, aucun souci, car il vous expliquera, fera quelques essais de rendus… etc.  Si bien, que vous aurez une idée précise du résultat, grâce à ses conseils, son expertise et le service qui va avec.

Si comme moi vous préférez gérer la chaine d’image de la prise de vue à l’impression, vous allez certainement opter pour une imprimante photo (sauf exception, comme les livres photo, les tirages sur support spécifique, ou encore les très grands formats. Là encore, je passe par un labo pro qui a pignon sur rue).

Dans ce cas précis, vous aurez un contrôle optimal de vos images.

Imprimante et encre seront connues, le choix du papier se fera en fonction d’un désir de rendu. Les imprimantes de bonne qualité permettent d’ajouter à loisir des profils de couleurs pour des impressions irréprochables.

Les imprimantes de qualité moyenne vont quant à elles demander un calibrage de la chaine d’impression si vous passez par des papiers autres que ceux proposés par le constructeur. Les papiers constructeurs sont souvent de très bonne qualité et offrent un choix très large.

Ensuite, il vous faudra quelques essais pour obtenir des impressions au plus proche de vos attentes, mais au final, vous aurez un parfait contrôle du rendu.

Nous verrons tout ça plus en détail plus loin dans l’article.

Malheureusement, en passant par un labo en ligne, vous n’aurez certainement pas un contrôle aussi poussé sur le rendu final.

Déjà, la totalité des prestataires est d’un opaque absolu quant aux techniques d’impression qu’ils utilisent, quant aux types de papiers proposés (ce qui est normal, puisqu’ils s’approvisionnent en cherchant les prix les plus bas, et ne peuvent donc pas garantir sur le long terme une marque et un type de papier précis).

Certains, mais ils sont encore trop rares, vous fournissent un profil couleur qui correspond à leur standard, cela va permettre d’être plus précis, mais ce n’est pas encore suffisant.

Malheureusement, trop de ces labos font des corrections auto non demandées sur les images. Il faut donc TOUJOURS veiller à décocher (quand c’est possible) les corrections automatiques proposées.

Nous allons d’ailleurs voir plus loin comment préparer ses photos pour l’impression, que ce soit fait par vos bons soins, par celui d’un labo pro ou par un prestataire en ligne, la méthode sera la même.

Avant, nous allons répondre à une question que beaucoup se posent…

Mais quelle taille va faire mon image ?

Cette question on me l’a posée des milliers de fois. C’est une question récurrente qui donne mal à la tête, car on confond souvent les notions de définition et de résolution, sans compter que certaines idées sont si profondément ancrées dans la croyance populaire, qu’il est difficile d’expliquer sans que nos interlocuteurs finissent par tout mélanger.

C’est d’autant plus vrai qu’en français, les acronymes pour la définition et la résolution sont les mêmes PPP (pour Pixel Par Pouce) et PPP (pour Point Par Pouce). C’est pourquoi dans l’explication que je vais vous donner, je prendrais la norme anglaise, pour plus de clarté.

On va donc essayer de reprendre ça à la base…

Une image numérique est composée de pixels, soit un nombre de points définis pour la largeur et la hauteur. On dira par exemple une image de 5’000*4’000 pixels ce qui donne 20’000’000 de pixels en tout.

C’est donc la résolution intrinsèque de l’image, sa taille à proprement parler. Cette résolution aura une influence sur l’impression, nous verrons ça un peu plus bas.

Nous allons maintenant nous pencher sur la “définition”, qui, désolé du jeu de mots, définit la capacité d’un écran à produire une image.

On entend souvent parler de la résolution d’un écran, donc, de sa capacité à restituer un nombre de pixels sur une largeur définie (de un inch, soit 2,54cm), définition donné en PPI (pixel per inch) cette fameuse définition est ce qui permet d’afficher une image sur votre écran. Du temps des écrans cathodiques, on conseillait de mettre sur les programmes de retouche tels que Photoshop, 72 PPI… Chiffre qui reste encore à l’heure actuelle trop souvent conseillé, alors que pour les écrans modernes cette donnée change d’un modèle à l’autre.

Cette définition n’a rien avoir avec ce dont on a besoin pour imprimer une image, elle ne sert qu’à définir la qualité de votre écran, par exemple, un écran Apple Retina aura une définition proche de 250 PPI, alors que mon EIZO pourtant de très bonnes qualités se contente d’environ 100PPI…

La résolution pour imprimer une photo reste sur le même principe, mais ne parle plus de pixels, mais du nombre de points que l’on peut placer sur 2,54 cm DPI (Dote Per Inch). On déduit en toute logique que plus on peut y mettre de points, plus l’image sera détaillée. Ce qui dans l’absolu est vrai, et qui fait dire trop souvent que le chiffre idéal est un fichier qui permet une impression de 300 DPI.

Un fichier de 300DPI demande une image d’environ 2’000’000 de pixels pour un tirage 10*15cm et environ 8’000’000 de pixels pour un tirage 20*30cm (soit un A4) et 19’000’000 de pixels pour un tirage A3 …

Quand on regarde ça, on se dit qu’il est difficile pour la plupart des appareils photo d’accéder à des tirages A3 et que l’on peut presque oublier toute tentative de recadrage.

Sauf que c’est vrai, mais c’est également faux.

Le problème, c’est qu’on ne regarde pas une image en 10*15 cm à la même distance qu’un tirage A3+.

Il faut savoir que pour des raisons physiologiques, nos yeux, à une certaine distance d’une image, n’arrivent plus à distinguer les plus fins détails. Sur ce principe, une image qui peut vous sembler avoir une résolution trop faible vue de près pourra avoir un aspect parfait si on la regarde de plus loin.

Pour imager mes propos, regardez la photo ci-dessous, comme vous le voyez, elle n’est pas nette, trop peu de résolution:

recadrage

Maintenant, placez-vous à 1 mètre 50 de votre écran, et regardez à nouveau cette image… Elle vous semblera nette, et vous pourrez presque lire le “Canon” qui se trouve sur l’imprimante.

C’est ainsi que l’on sait que pour un tirage regardé à une distance correcte n’aura pas nécessairement besoin de la même résolution qu’un tirage où l’on va “coller” les yeux dessus.

Pour illustrer tout ça, je vais vous donner quelques exemples avec des distances de visionnage correctes :

Une photo au format A4 regardée à 40cm demandera 200 DPI, soit 3,8 millions de pixels et pour un tirage A3 regardé à 60 cm 140 DPI , soit environ 4,1 millions de pixels. Et si on va encore plus loin, un tirage 70X105 regardé à 1,4 mètre demandera à peu près 60 DPI, soit environ 4 petits millions de pixels ...

On peut dire qu’une photo issue d’un capteur de 18 millions de pixels est plus que largement suffisante pour faire à peu près tous les tirages dont on aura besoin, et ceci dans une qualité optimale, pour peu que l’image soit regardée à une distance correcte.

Vous aurez même assez de réserve pour faire des tirages avec des résolutions supérieures, ce qui permettra à vos “spectateurs” de s’approcher un peu plus que la distance conseillée.

C’est là qu’on se rend compte que la course au pixel reste une belle utopie, car un capteur de 20’000’000 de pixel où l’on aura recadré 50% de l’image sera encore LARGEMENT suffisant pour des tirages de haute qualité.

Maintenant que nous savons quelle taille doivent faire nos fichiers pour une bonne impression, nous allons regarder comment choisir …

Son imprimante et son papier :

Comme vous l’aurez compris, cette partie-là n’est pas celle qui va intéresser ceux qui veulent passer par le Web pour imprimer leur image, pas plus que ceux qui vont passer par un tireur pro.

Malgré tout, je vous conseille de la lire, au cas où vous changeriez d’avis…

Nous allons commencer par le choix de …

L’imprimante :

Souvent, les personnes qui hésitent entre l’impression sur le web et celle faite à domicile pensent à deux choses:

  1. Le coût
  2. Le mérite

Le coût, je crois que tout le monde a compris, la question est simple, est-ce plus cher ou moins cher de faire tirer ses photos par un labo sur le web?

On répond trop souvent que le web est moins cher, car si ce n’est pas forcément faux, ce n’est pas juste non plus ! Laissez-moi vous en faire la démonstration.

Si on se contente de 10*15, il est clair que les prix affichés par les labos restent imbattables. Mais au-delà, à partir du format 20*30, les impressions maison reprennent l’avantage et si on va encore plus loin que 20*30, la question ne se pose même plus.

Il faudra pourtant nuancer ces propos, car il faut malgré tout acheter une imprimante, et cela a un certain coût… Pourtant, il faut savoir qu’au-delà d’une quarantaine d’impressions A4 avec une imprimante haut de gamme A3+, on aura amorti facilement son investissement !

De ce constat découle le point deux, celui du mérite.

Car en lisant mes lignes, combien d’entre vous se sont dit:

Mais je n’imprime presque jamais d’image en A4 ou plus, alors de là à en faire 40 …

Mais pourquoi n’imprime-t-on pas nos images en grand format ?

Après avoir discuté de ce point avec beaucoup de photographes et pas mal de mes élèves, il ressort que le principal blocage vient du “mérite” que l’on attribue à ses photos !

Autrement dit, la plupart des gens n’impriment pas en grand format, car ils pensent que leurs images ne sont pas assez bien pour avoir droit à des tirages de haute qualité sur papier beaux art en grand format…

Il faut bien avouer que c’est triste et que c’est une vision bien étriquée que l’on a de sa propre production.

Quand on connait le plaisir que l’on éprouve à soigner ses tirages, à regarder ses photos sur un papier que l’on aura choisi avec soin, tiré grâce à un fichier que l’on aura chouchouté, c’est presque criminel de se dire que certains se privent de ce pur bonheur …

Si une de vos photos vous plait, même si vous estimez (à tort ou à raison) qu’elle ne plaira qu’à vous, ne vous privez pas de la voir sur un beau papier grand format !

 Reste à choisir une imprimante qui vous convient.

S’ils ne sont pas seuls sur le marché, les deux poids lourds de l’impression à domicile reste Canon et Epson, mais n’oublions pas en queue de peloton les imprimantes HP.

Je vous conseillerais de vous tourner vers les formats A3 qui ont généralement un bon rapport qualité-prix (on en trouve à partir de 180 €).

Le choix est pléthorique et dépendra pour beaucoup de votre budget.

Dans les points importants, je dirais qu’il faut (si le budget le permet) privilégier les modèles qui ont plus de 6 cartouches, qui ont des encres pigmentaires (meilleur rendu avec une plus longue longévité) et une cartouche de laquage pour finaliser les images (seulement pour les encres pigmentaires, les colorants n’en ont pas besoin).

Je ne donne pas de modèle précis,  car comme expliqué un peu plus haut, cela dépend beaucoup de votre budget, de vos affinités avec une marque..etc. Il est donc difficile de faire un choix pour vous.

Si j’étais obligé de vous conseiller une imprimante, bien qu’ayant personnellement une Epson (une version A2+) si je devais vous donner un conseil sans tenir compte du budget, je n’hésiterais pas à vous recommander la Canon Pixma Pro-1, superbe imprimante avec 12 cartouches, mais qui demande tout de même de sortir un peu plus de 800€.

Mais je vous rassure, vous pourrez trouver votre bonheur pour moins cher !

Maintenant que nous avons parlé imprimante, nous allons parler…

Papier photo :

Je vous ai expliqué un peu plus haut l’impact du papier sur le rendu final d’une image. Le choix de celui-ci est donc plus que capital.

De toutes les étapes de l’impression, le choix du papier reste le plus compliqué à appréhender. C’est cette étape qui demandera le plus de temps, car le choix devra se faire selon le rendu désiré, donc l’influence du papier sur ce rendu, mais aussi selon nos goûts.

Le problème, c’est que s’il est difficile de choisir une imprimante à cause du nombre impressionnant de modèles, ce n’est rien à côté de la quantité astronomique de papiers photos que l’on peut trouver!

Du papier brillant au papier mat, en passant toutes les déclinaisons, les barytés et autres papiers beaux-arts, sans compter les différents grammages, puretés de blanc…etc., il est vraiment difficile de s’y retrouver.

Surtout qu’en plus des papiers propriétaire des marques qui commercialisent les imprimantes, on trouve des marques indépendantes qui offrent une très, très large gamme de papiers.

Et là, je ne fais même pas mention d’autres surfaces que le papier…

Le choix est donc cornélien et il n’y a pas vraiment d’autre solution que de faire des essais pour voir le papier que vous appréciez le plus.

Pour ne pas partir non plus dans toutes les directions sans trop savoir ce que l’on fait, il y a quelques petites choses à savoir :

  • Les papiers brillants sont plus sensibles aux forts contrastes et grandes dynamiques, si on a donc des photos contrastées avec une dynamique assez large, on se tournera du côté des papiers glacés.
  • À contrario, les papiers mats sont indiqués pour les photos qui présentent des tons très doux, des dynamiques serrées.
  • Les papiers sont également plus ou moins blancs, ce qui aura une influence directe sur le rendu, notamment les couleurs, mais aussi sur le contraste général de l’image (plus le papier est blanc, plus l’image est contrastée) donc sur les rendus en N&B et en couleur.
  • Enfin, il y a le taux d’absorption de l’encre qui change selon le type de papier. Certains n’absorbent presque pas l’encre, ce qui permet de garder les plus fins détails, alors que d’autres absorbent un peu plus, ce qui donne un rendu plus doux.

Si vous achetez une imprimante haut de gamme, ils fournissent en règle générale un set avec différents types de papiers afin de faire quelques essais pour s’y retrouver.

Les marques indépendantes vendent également ce genre de set, de plus à des prix réellement sympathiques, ce qui permet de se faire une très bonne idée des choses et ainsi choisir de la meilleure façon le meilleur papier pour une photo donnée, selon vos envies.

Si vous choisissez du papier constructeur, les profils couleur de ses papiers seront déjà préprogrammés dans l’imprimante. Si vous choisissez du papier d’une marque indépendante, ils fournissent le profil pour chaque papier.

Si vous avez une imprimante qui permet d’incorporer des profils colorimétriques, ce sera un jeu d’enfant. Si votre imprimante ne le fait pas, il faudra en passer par la calibration de celle-ci.

Deux méthodes existent:

  1. On achète une sonde de calibration pour l’imprimante, cette solution est un peu longue, efficace, mais surtout c’est coûteux. Une sonde pour calibrer son imprimante est plus chère que celle pour calibrer votre écran. À mon sens, ce n’est pas la meilleure solution.
  2. On passe par un spécialiste de la calibration sur internet. C’est à mon sens le choix le plus pertinent et plus accessible financièrement pour une qualité optimale (calibrage réalisé par des sondes pros). Il nous envoie un fichier à imprimer. On le lui retourne par la poste, puis il vous envoie un mail avec les fichiers de calibration qui seront de très très bonne qualité.

Maintenant que l’on a choisi son imprimante et son papier, on peut passer au prochain sujet qui concerne cette fois-ci tout le monde, comment…

Préparer ses photos pour l’impression :

La préparation de ses images pour une future impression se fait en tout dernier dans l’étape de développement. Quand on exporte sa photo de son appareil vers l’ordinateur, la première chose est de développer ses fichiers RAW.

Si je parle de RAW, ce n’est pas au hasard, mais bien parce que ce format est IMPÉRATIF pour avoir un maximum de tonalité.

En effet, le sRVB des JPEG n’a pas assez de nuances pour couvrir tout le gamut d’un simple écran, alors, on peut dès lors comprendre que l’on perd énormément de nuances pour une future impression.

Certains me diront qu’on peut passer en Adobe RVB, certes, le spectre sera plus étendu, mais il sera toujours insuffisant pour fournir assez d’informations et de nuances pour une bonne impression.

Il n’y a guère que le RAW et sont développement en TIFF 16 bits, pour ceux qui ne travaillent pas directement leur RAW sur le programme de retouche, qui offrira toutes les nuances nécessaires à un tirage de qualité.

Quand on a fini de travailler son image, que ce soit de la façon la plus simple jusqu’à la grosse retouche, on va décider si la photo sera imprimée ou non.

Si cette photo n’est pas montrée, enregistrez là dans le format le moins destructeur sans plus rien toucher, ainsi, vous pourrez plus tard décider de sa destination finale.

Si vous voulez une copie pour le Net, redimensionnez l’image, puis appliquez une accentuation d’usage pour le Net.

L’accentuation, quelles que soient la destination et la finalité d’une image, est la toute dernière chose que l’on fait. On accentue une photo UNIQUEMENT, quand elle est prête à être publiée, que ce soit sur le net ou imprimée!!!

Si vous décidez d’imprimer votre image, vous allez effectuer les derniers réglages pour optimiser votre fichier pour l’impression.

Il faut garder en tête que la vision de votre photo que vous avez à l’écran sera assez loin du résultat imprimé. Nous savons maintenant pourquoi, mais il faut bien garder ça à l’esprit pour ne pas avoir de déception.

La première chose à vérifier, c’est que toutes les couleurs de votre photo soient imprimables. Pour ce faire, il suffit de demander à son programme de retouche (à l’heure actuelle ils savent presque tous le faire) de simuler l’impression. Il vous montrera par comparaison (en surimpression) les zones de l’image où les couleurs ne peuvent pas être imprimées, vous pourrez alors décider de faire des corrections de tons et de colorimétries si besoin est.

Il faut aussi penser à un peu “éclaircir” l’image, en effet, le rendu papier vous semblera toujours un peu plus foncé que le rendu de votre écran, mais cela ne doit pas non plus être caricatural.

Je conseille pour cette étape d’utiliser l’outil niveau :

niveau

Cela a plusieurs avantages. On peut en tirant la molette des tons clairs (qui se trouve tout à droite) vers la gauche éclaircir l’image. En bougeant celle des tons moyens et celle des tons foncés, on peut harmoniser le rendu de la lumière sur l’image tout en y apportant un peu plus de contraste.

Le contraste étant toujours quelque chose qui manque lors d’une impression, en ajouter un peu, voir beaucoup selon les cas, est réellement conseillé.

Si vous avez un programme de retouche qui vous permet de faire ce genre de réglage de façon locale, comme Photoshop avec ses calques de réglages, n’hésitez pas à être le plus précis possible en ajustent vos réglages selon les zones.

Plus vous serez précis, plus votre tirage sera de qualité.

Cette étape vous demandera bien entendu quelques essais, et pour ce faire, je vous conseille après avoir choisi votre papier, de faire comme une sorte de planche contact avec plusieurs réglages différents que vous appliquerez sur autant de vignettes imprimées sur une même feuille.

Vous pourrez ainsi constater en un regard le réglage le plus pertinent, en ayant utilisé qu’une seule feuille de papier. Ainsi, pendant la période d’apprentissage, vous pourrez faire quelques économies de papier et d’encre.

Il est clair que pour les tirages sur le WEB, ce genre d’essai n’est pas aisé, voire impossible pour des coûts raisonnables, sans compter que le labo ne donnant aucune indication sur le papier, ne pourra pas vous garantir la pérennité du support. Ce qui n’aide pas, mais là, pas vraiment de solution miracle.

L’avant-dernier réglage à faire avant de lancer l’impression est celui du redimensionnement de l’image selon vos besoins.

L’imprimante peut le faire à votre place, et en règle générale elle se débrouille pas mal. Mais le faire soit même en passant par votre programme de retouche permet d’être encore plus précis.

Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit depuis son programme de retouche d’aller dans “taille de l’image”, choisir la résolution (notée en DPI) en tenant compte de mon explication plus haut sur la taille des images imprimées, de choisir ensuite la taille de l’image en cm et le programme fera le reste.

Une fois cette dernière étape terminée, il est temps pour vous d’enfin passer à l’accentuation.

Il y a beaucoup de techniques différentes pour accentuer une image, je ne vais pas faire ici un compte rendu sur le sujet ici, je vais juste vous donner quelques conseils.

L’accentuation ne doit jamais être exagérée, souvent moins forte que pour une image qui finit sur le web, parfois même aucune accentuation n’est nécessaire.

Il ne faut pas être caricatural et doser cette accentuation avec parcimonie. Encore une fois, si votre programme le permet, il est conseillé de le faire de façon localisée afin d’avoir un travail le plus propre possible.

Pour ceux qui passent par le web, bien que les labos sachent très bien gérer les conversions de profils, je vous conseille tout de même d’enregistrer vos fichiers en CMJN, et si possible les transmettre en TIFF pour ne pas perdre d’informations capitales.

Je sais que la plupart des labos web demandent des fichiers JPEG (qu’on peut enregistrer en CMJN) … je ne veux pas enfoncer le clou, mais c’est encore une bonne raison pour ne pas leur confier nos fichiers…

Après avoir fait tous ces réglages, il faudra impérativement retirer tous les automatismes d’amélioration de l’image, que ce soit ceux de l’imprimante ou ceux de votre laboratoire web.

Ce serait dommage d’avoir passé tant de temps à peaufiner son image, pour que des algorithmes vous massacrent tout ça.

Et voilà, c’est fini, il est temps pour vous de lancer votre impression !

Conclusion :

Nous voilà au bout de cet article, qui je l’espère vous aura été utile.

Normalement, l’impression, qu’elle soit faite par vos soins ou par un interlocuteur extérieur, ne devrait plus avoir de secret pour vous.

Vous aurez compris sans trop de mal que ma vision des choses me porte vers les impressions “maison”.

En effet, dans ma pratique j’imprime toutes mes images jusqu’au format A2+, au-delà de ce format, et pour le reste, comme les livres photo ou les impressions sur certains supports, je passe par des spécialistes du sujet avec lesquels je peux avoir un dialogue direct pour avoir un vrai travail d’équipe.

Je sais que pour beaucoup les labos en lignes semblent être une bonne solution, économique et de qualité.

Si je ne nie pas une certaine qualité, je trouve par contre que nous n’avons aucun contrôle sur celle-ci. C’est toujours un peu un jeu de hasard que de faire développer ses photos en ligne.

On n’est jamais certain du rendu, le résultat final peut nous satisfaire, mais nous n’avons aucun contrôle, aucune main-mise sur le résultat.

Avant d’écrire ce sujet, j’ai posé la question sur les réseaux sociaux afin de connaître l’opinion des gens quant à ce genre de service.

Les réponses ont presque fait l’unanimité, les résultats sont souvent décevants.

Non pas que la qualité d’impression soit dramatiquement mauvaise, car ils peuvent offrir des produits de qualité, mais bien que le manque de contrôle sur la fin de la chaine d’image offre des résultats bien trop aléatoires.

Peut-être suis-je trop maniaque, et que mon envie de contrôler le résultat de mes images, de la prise de vue à leur publication va trop dans l’excès ?

Ce que je sais, c’est que de tous les photographes que je connais, ceux qui ont passé l’étape et qui impriment eux-mêmes leurs photos sont tous absolument ravis de le faire. Je n’en connais aucun qui regrette, j’irai même plus loin, je suis certain qu’aucun d’eux ne seraient prêt à revenir en arrière…

En bref, j’espère que cet article vous aura aidé à comprendre les petits secrets d’une bonne impression, mais surtout, qu’il vous aura donné envie de le faire vous-même !

Bon courage et bonnes photos… quelle que soit leur destination finale !

À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

110 Comments
  1. Quel bel article, perso je passe par les labos en ligne. Ça coute moins cher que tout le “tsoin tsoin” à la maison et ca demande moins de manipulation.

    Je tire rarement et très ponctuellement.

    • Dans le cas où tu tire rarement et très ponctuellement, on peut encore comprendre. Quoi qu’un tirage dans un labo pro n’est pas drastiquement plus cher (surtout si c’est très occasionnel) et offre une qualité et un contrôle bien meilleur!

  2. Le Cubain

    Encore un superbe article ;) Pour ma part c’est toujours un tirage maison sauf pour les panoramas que je fais imprimer chez un sympathique photographe.

  3. merci beaucoup pour ton article
    j’espère que cela donnera envie à beaucoup d’amateurs d’imprimer maison …
    je n’hésite pas à imprimer mes photos (meme en A3) avec un plaisir énorme

  4. Merci pour cet article très complet ! :)

    Je nuance un petit peu ce que tu dis concernant les tirages en ligne : si la plupart des prestataires ciblent plutôt l’amateur qui veut tirer ses photos de vacances (et donc s’en fout un peu d’une colorimétrie précise), il en existe un qui se détache du lot : Darqroom. J’ai fait appel plusieurs fois à leurs services pour décorer mon appart et pour 1 expo, et le résultat était clairement à la hauteur, et fidèle à mon fichier d’origine. Leurs supports en caisse américaine sont également très jolis.

    Et concernant les labos pros, il faut bien les choisir surtout. J’avais fait tirer un A4 une fois dans une chaîne très connue dont je ne citerai pas le nom, et le résultat était assez catastrophique en termes de colorimétrie…

  5. voila, j’ai fini !
    super article très complet, bravo !
    j’avoue que j’imprime pour ma part très peu de photo perso.
    Pour le boulot on imprime les photos sur notre copieur Laser Couleur… les impression sont assez satisfaisantes jusqu’en A3 pour affichage au mur, mais pas d’une qualité qui approche les beaux tirages.
    Pour de belles impression, le jet d’encre est la seule technologie acceptable ? est-il possible d’obtenir de belles impression en laser ? changer de papier par exemple peut-il améliorer significativement les choses ?

    Autre question, je n’ai pas compris ce qu’était l’accentuation. C’est un second développement spécifiquement dédié a l’impression dans lequel tu pousses encore la luminosité et les contrastes ?
    Si j’ai bien compris tu te retrouves alors avec plusieurs version de la photo, un RAW, un jpg pour affichage web, un jpg/tiff accentue pour l’impression… c’est ça ?

    • En fait, l’accentuation est juste la netteté de l’image.

      Pour rendre les détails un peu plus croustillant.

      On le fait en dernier car c’est le moment de la retouche qui altère le plus l’image.

      Et sinon, dans l’absolu, on doit en effet avoir un fichier “neutre” avec les retouche, mais sans transformation de sortie, puis de là, tirer un fichier pour le net, ou pour l’impression.

    • Oops, j’ai oublié ce passage.

      L’impression laser est une technique qui fonctionne par le chauffage de colorant en poudre par laser.

      C’est une technique très précise, mais qui n’est vraiment, mais alors vraiment pas d’assez bonne qualité pour des tirages photo.

      Et à l’heure actuelle, pour l’impression de très haute qualité (qui ne demande pas des tirage de milliers d’exemplaire d’une même photo), rien ne vaut l’impression jet d’encre.

  6. Stéphane

    Encore une fois, superbe article.
    Personnellement, je tire un album photo une fois par an (par le web): le plaisir de feuilleter un livre photo est très diffrent que de visionner ces photos depuis un écran.

  7. Merci pour ce bel et long article. Un petit regret pour moi que tu n’ai pas parlé plus en détail des profils ICC et de comment les installer.
    Sinon, quelques petites coquilles et fautes d’orthographe à corriger au passage :-P
    “à jet d’ancre haut de gamme”
    “d’un désire de rendu”
    “sur une largeur définie
    “Au final, taux d’absorption de l’ancre”
    “pour une photo donnée
    “Si vous choisissez de papier constructeur”
    “Maintenant que l’on a choisi sont imprimante”
    “on peut passer au prochain sujet”
    “faut aussi pensé
    “Cela à plusieurs avantages”
    “choisir le la résolution (notée en DPI”

    Ca sera déjà ça de corrigé :zooh:

  8. Je n’ai pas encore lu l’article mais peut être que ceci me redonnera le courage de le faire moi même. Pour l’instant, j’ai laissé tomber les solutions en ligne qui donnent des résultats trop aléatoires (je n’ai testé que photobox, fnac.com, et mypix) et je confie mes photos à mon photographe qui possède une belle bécane de tirage (fujifilm il me semble). La qualité est incomparable et quand on sait le pognon que l’on dépense en boitiers-optiques-accessoires ainsi quele temps passé à faire nos clichés, il est dommage de se priver de ce petit luxe (qui finalement n’est pas beaucoup plus cher que si l’on choisit un tirage “expert” sur telle ou telle plateforme)

  9. synthe

    bon article darth pour ma part je develope jusqu’en a3+ mais pour les panos c’est un reel probléme comment etre sur du resultat dans les labos ( je parle du format) pourrait tu faire un article sur ce sujet

  10. Apap

    Très sympa l’article,

    Après je suis persuadé que c’est comme tout. Je fais extrêmement peu de tirage papier (a tord, je suis le 1er à dire qu’on regarde plus facilement un bel album photo que des images classé dans un dossier sur le PC).

    Maintenant en achetant une imprimante pour faire du tirage maison, on va automatiquement augmenter notre nombre de tirage. On a moins de scrupule en ayant le matériel à disposition :D

  11. Souvent les labos locaux ne sont pas plus chers une fois passé le 20*30.
    Le fait de privilégier un vrai imprimeur photo local permet très souvent de pouvoir aller soi même retirer ses tirages, et de pouvoir corriger.

    • Tout à fait d’accord, la personne avec laquelle je travaille me tire même des “détails” avant de lancer le gros du travail pour qu’on soit sûr du boulot.

      C’est un poil plus cher, j’avoue, mais le travail est vraiment, vraiment soigné.

    • Je plussoi et même suivant les tirages que tu fais, si il est commerçant tu te retrouve pratiquement aux mêmes tarifs voir moins cher et comme tu le dit quelques fois tu peux corriger avant impression et ça c’est un vrai plus :tumbsup:

  12. Gerald

    Bonjour
    Merci encore pour cet article qui est comme les autres, complet et surtout très simple de compréhension. Je suis photographe mateur et je me demande si la différence de qualité et de réglage que tu annonce est “flagrante”? Quel pourcentage de personne voit la différence une fois la photo encadre au mur ?( de retouche de papier etc)

  13. Que tous ceux qui se sont levés comme des niaiseux au milieu de l’article pour reculer d’1m50 lèvent la main! :hihi:
    Personnellement, c’est surtout des photos de famille qu’on fait imprimer, et par un labo sur Prague (là où j’ai acheté mon modeste matos, en fait). Toujours sympas et professionels, même si il ne parlent pas tous anglais (ahum. Je devrais plutôt dire que je ne parle pas assez bien tchèque, mais bon. On va dire que c’est de leur faute si des étrangers ne parlent aucune des langues que je maîtrise, hein. :mrgreen: )
    Et mes autres photos, je n’ai pas encore eu l’occasion de me pencher sur une impression. Je n’ai probablement pas encore suffisamment de recul pour me dire “tiens, ça, je veux l’imprimer sur une toile de 4×3 placardée sur le mur de la mairie du village”. Et le jour où ça viendra, je pense que je ferai appel à un pro (sûrement celui qui développe déjà nos photos de famille). Depuis le temps, je leur fais confiance :)

  14. Pitch et Chopperrette

    Après la Correctrice de Darth, me voila transformé en Pitch !!!! :lol: :lol: :lol: :lol:

    Superbe article très intéressant et je te rejoins sur la conclusion pour ce qui est de l’impression par mes propres soins, pas que je sois maniaque, mais j’aime que ce soit fait comme je le désire avec mon propre choix de faire ou non des erreurs. Pour moi je me qualifierais plus Perfectionniste que maniaque :-P

    Ensuite pour les livres, j’ai l’occasion de travailler avec un imprimeur qui me permet de rester de lui donner mes livres fait moi même sous Indesign donc je ne suis jamais passé par le web pour le moment, mais je tenterais bien un jour pour voir.

  15. Merci pour l’article Darth ! :hihi:
    Tu sais que tu vas vexer Sartarius? :grrr: C’est la 2e “gagnante” avec moi !! :twisted: Et en plus je l’avais mis sur le super tableau que je t’avais fait !!! :twisted: :twisted:
    :oops2: J’ai bossé pour rien, moi qui pensait te faciliter l’accès à l’info… :cry: :cry:

    Bon retour à l’article. Merci de plaider pour l’impression “maison” mais mes arguments sont:
    – je n’imprime pas assez donc l’encre va sécher (si imprimante jet d’encre), au prix de la cartouche, ce n’est pas rentable
    – si j’imprimais, je fais quoi de mes tirages A3?? je n’ai pas assez de place sur les murs ou du moins pas la volonté d’en accrocher partout. Si c’est pour finir dans un placard, c’est du temps et de l’argent de perdu
    – une imprimante prend de la place et dans 35m2, ce n’est pas un équipement prioritaire, surtout pour mon usage (retour à la case, si elle est rangé, raison de plus pour que l’encre sèche)

    Bref, je resterai sur de l’impression “pas maison” pour les raisons citées plus haut.
    Et je ne suis pas assez maniaque et pour ma part, mes yeux ont trouvé la qualité des livres photo fait par le web suffisante.
    ;)

    Mais sinon c’était très instructif. Mais je ferai ma rebelle !!! :twisted:

  16. Jo l'indien

    C’est le physicien Yong qui a découvert ce qu’on appelle la synthèse additive des couleurs qui consiste à former toutes les couleurs (visibles par l’œil humain) en partant de la lumière des trois couleurs primaires.

    :nawak:

    Humm un certain Sir Isaac Newton (personnage bien connu des amateurs de BD), accompagné d’un certain Johann Wolfgang von Goethe (adversaire acharné du précédent sur ces questions) me souffle leur mépris pour Thomas Young… que faire?

    :mmmh:

    • Je dirais que pour le coup Newton ne devrait pas refaire l’histoire… :-P

      Historique:

      La loi de la synthèse trichrome dit qu’il est possible de reproduire une sensation colorée quelconque en mélangeant les trois couleurs primaires. Cette loi suggère l’existence dans la rétine de trois sortes de cellules photoréceptrices sensibles au rouge, au vert et au bleu. Dès 1802, Young puis Helmholtz ont avancé cette hypothèse, confirmée plus tard par différentes analyses physiologiques et biochimiques.

      WikipediaSynthse additive

  17. Bonjour,

    Pas simple de faire le point sur l’impression photo. C’est un sujet vaste et pas très simple.
    Sur le choix du papier il faut être assez nuancé.
    quand tu écris

    Les papiers brillants sont plus sensibles aux forts contrastes et grandes dynamiques, si on a donc des photos contrastées avec une dynamique assez large, on se tournera du côté des papiers glacés.
    À contrario, les papiers mats sont indiqués pour les photos qui présentent des tons très doux, des dynamiques serrées.

    Il existe des nuances entre les papiers Glacés et les papiers mats, les papiers pearl ou luster bien sur, mais aussi des papiers très précis qui ne sont ni brillant ni mat et, qui ont des noirs profonds. les papiers barytés par exemple, chaque fabricant offre un ou plusieurs papiers avec des finitions différentes (structurés, lisses plus ou moins brillant).
    Quand aux papiers mats, le choix est encore plus vaste, entre les papiers blanc et les tons naturels (plus ou moins chaud), les papiers lisses, les ultra lisses, les papiers aquarelles ou torchon le choix n’en fini pas.
    Quand à dire que les papiers mat présentent des tons très doux, c’est une idée reçue et fausse.
    Certains ont des couleurs qui peuvent être très saturé, d’autres ont des noirs profond (même plus que certain brillant et baryté…)

    Enfin n’hésitez pas à vous adresser à un professionnel pour vos impressions, il vous conseillera sur le choix du papier. Il pourra corriger vos photos avant l’impression et vous évitera de nombreuses déceptions.

    Patrick

    • Je te remercie pour ton commentaire.

      Je précise bien dans l’article qu’il y a un nombre impressionnant de papiers photo et que tous réagissent de façon différente, je conseille même d’acheter des sets pour se faire une idée.

      Quand je dis par exemple qu’un papier mat est très doux, je ne dis pas TOUS les papiers de ce type son très doux, j’explique même que selon le taux d’absorption de l’encre, cela peut changer.

      J’explique le principe dans les grandes lignes, sans en faire des piliers de vérité.

      Par contre, je suis d’accord avec toi sur le fait que passer par un pro est une bonne chose. Toi tu le dis pour défendre ton gagne-pain, mais comme je partage ce point de vue, je vais laisser ton lien.

      Car habituellement, les liens dans les commentaires qui pointe sur des site commerciaux (pub) son viré ^^

      • Mon commentaire n’est pas que pour la défense de mon métier.
        J’ai plusieurs clients qui ont souhaité acheté une imprimante, je les ai conseillé quand au choix de celle ci. Le rôle d’un labo est aussi d’accompagner les photographes, leurs offrir des finitions, les aidés pour préparer leurs expos, pas uniquement pour vendre.

        C’est vrai que ton paragraphe sur les papiers ne généralise pas dans les termes.
        J’ai juste voulu apporter une précision, pour dire aussi qu’il ne faut pas hésiter à essayer les papiers mat, souvent ils permettent un aboutissement dans le message artistique. Comme dans le choix des sujets, dans la manière de les traiter, dans la justesse du cadrage, de la mise au point, les tirages évoluent tout au long de la vie d’un photographe.

        Patrick

    • Mais je n’ai pas du tout mal pris ton commentaire, bien bien au contraire ^^

      Encore une fois merci d’être passé et d’avoir partagé ton expérience de pro du domaine avec nous.

  18. Bon article… qui plaide pour le tirage à domicile !
    C’est effectivement la méthode à choisir pour qui fait beaucoup de tirage (pro ou semi-pro, dont une partie de la production va ailleurs (vente)). Mais comme le dit Choperette, faire des tirages en grand format, c’est bien (et je suis d’accord sur le fait que rien ne vaut un beau tirage papier), mais il faut les murs qui vont avec ! j’ai quelques photos accrochées chez moi, beaucoup plus stockées (qui ont fait l’objet d’expositions), mais ça permet de faire “tourner”; il faut ajouter que ma femme peint, et qu’il faut garder un peu de place aussi pour ses tableaux !
    Quant au coût, je pense que c’est rentable quand on est bien rôdé; sinon, si on ajoute prix imprimante+prix des encres+prix d’un bon écran+prix d’une sonde+…quelques essais ratés… Pour qui fait une vingtaine de tirage (30×45 ou 40×60) maxi par an (comme moi…. et trouver 20 photos dans l’année qui méritent vraiment un grand aggrandissement, je trouve que c’est déjà pas mal pour un amateur moyen, fut-il “éclairé”, comme on dit !),
    Alors là je rejoins Patrick : trouver un bon labo pas loin de chez soi est aujourd’hui possible (je passe personnellement par “Déclics Editions-Pascal Bourguignon”, à moins de 10 km de chez moi). C’est à mon avis la solution: on connait leur méthode de travail, les papiers proposés, il est possible de leur transmettre de gros fichier par serveur ftp ou maintenant le “cloud”, et ils sont force de proposition et de conseils. Les labos “grand public” et aux prix défiant toute concurrence sont bien sûr à éviter, les résultats étant souvent médiocre et surtout pas suivis. Pour qui sait préparer ses fichiers, quelques labos en ligne comme Darkroom, déjà cité, ou White Wall, ou encore Picto avec son Picto White Lab, peuvent aussi à mon avis être une solution pour qui ne connait pas de bon labo à proximité.

    • Heureusement, je n’accroche pas toutes les photos chez moi. J’ai un petit stock et celle de mon salon change régulièrement…

      Mais par contre, j’en offre pas mal, pour le plaisir, parce que des amis me les demande. Et les photo plaisir accroché dans le salon de certains proche c’est toujours un plaisir.

      Puis, il y a bien entendu les tirage de “rendu” pour le clients, et là on se doit dêtre très précis sur ce que l’on fait!

  19. Justement un truc qui peut être intéressant, c’est de connaitre aussi les différentes formules de développement par le web ou autres de connaitre les avantages, les inconvénients, les résultats obtenus.

    Je me réfère a un article que Chopperrette a fait sur son blog ou elle décrit les étapes pour composer son livre et le galères qui vont avec.

    Donc faire une liste, pour ceux qui développe via le web pour savoir déjà ou s’adresser et ne pas se planter peut être intéressante non ? avoir des retours d’experiences etc.

    • A la base, je ne suis pas certaines que 100% des lecteurs de Darth feront tirer leurs impressions chez un professionnel. Et puis pour tout un tas de finalités, on ne passera pas le même temps sur ses photos. Je comprends le côté perfectionniste à l’impression de beaucoup mais je sais que je n’y passerai pas autant de temps.

      Mais vu l’orientation de Darth, je doute qu’il s’amuse à tester un peu comme moi quelques sites web pour leurs produits. :lol:

      • Oui mais j’ai pas l’oeil et je suis sûrement super tolérante. :lol: :lol:
        (Ceci dit, je n’ai pas plus l’oreille en musique) :lol:

        A mon niveau, ça me suffit. Je ne suis pas professionnel et je n’ai pas l’ambition de faire une expo. Autrement, j’imagine que je serai plus exigeante.

    • Je n’ai aucune confiance, et j’avoue que je préfère soigner mes tirage.

      Du coup, tester des imprimeur web m’intéresse que très moyennement …. pourtant, j’en ai testé bien 4 pour des amis qui voulait un avis objectif et avisé sur leur futur tirage.

  20. Passer par un site ça va du tout bon au n’importe quoi.

    Si tu connais bien le travail de ton prestataire, qu’il communique ses profils, qu’il garanti ses étalonnages cela ne pose aucun soucis autre que le coût. Moins c’est cher (souvent) moins ces points sont garantis.

    Même moi avec mon imprimeur local je passe par son site pour envoyer des fichiers.
    La seule différence , c’est que je me déplace et regarde les photos en temps réel. Le temps est de l’argent, mais l’image que l’on renvoie sur le long terme est un investissement et financier, et en temps.

    Ceux qui veulent voir de beaux tirages pour étalonner leur œil ont intérêt à aller voir de belles exposition ou en général, les tirages sont vraiment de qualité.

    Vous verrez que le dibon en cours dans les imprimeries pas chères on line est un gros cran en dessous d’un contre-collé dibond sur un vrai beau papier.

    • C’est justement ça que j’explique. Ce n’est pas la qualité des impression que je critique (quoi que certains…) mas bien le rendu très aléatoire que l’on peut obtenir.

  21. Lecteur assidu mais premier commentaire afin de te remercier pour cet article fort intéressant et surtout très complet, qui couvre véritablement le sujet de A à Z ! M’arrachant régulièrement les cheveux lorsque je reçois des tirages commandés sur le web, pourtant avec des labos réputés, je pense franchir le pas et faire l’acquisition d’une imprimante “pro” et enfin maîtriser la chaîne du début jusqu’à la fin. Ton article tombe à point !

    • Je suis très très content que mon article a pu t’aider à passer le pas.

      J’espère que tu viendras nous faire un petit compte rendu de ton aventure dans le monde de l’impression.

  22. Bravo pour l’article, ça fait un bon pavé à rédiger !
    Je voulais simplement rebondir sur les labos en ligne, Darqroom a été cité plus haut et je dois dire que j’ai aussi été impressionné par la qualité de leurs tirages, dernièrement je viens de tester un autre labo dans la même veine que je recommande vivement : WhiteWall, le seul avantage que je trouve a Darqroom c’est de pouvoir laisser le tireur modifier la luminosité ou la chromie suivant le support et les instructions qu’on lui a laissé !

  23. :houla: ! J’en ai loupé des choses ^^

    Très bon article ! Merci Darth :tumbsup:

    En ce qui me concerne, je n’imprime que trop peu..
    Même si l’impression maison peut être pas mal, ce ne serait pas rentable.
    J’aime bien les labos avec pignons sur rue, on a le temps de discuter etc. … Et en plus le contact humain est toujours appréciable ! ;)

  24. Après, c’est vraiment une question de choix.
    Chez les “maitres”, certains avaient ou ont leur labo/tireurs (Doisneau, Salgado, Kenna…), d’autres prévèrent faire eux-même leurs tirages (Adams, W.E. Smith…)

  25. Ton article m’a presque convaincu de garder la mainmise sur l’impression plutôt que la confier à un labo.
    Cependant je suis assez fan des impressions sur plexiglas proposés par Darqroom mais du coup ce n’est pas compatible avec une impression à domicile. Bien que certains tireurs proposent de laminer cette couche de plexiglas sur un tirage papier. (j’aime pas les cadres en fait)

    Les anglophones qui veulent aller plus loin (notamment sur les profils ICC et la clarté des images) peuvent acquérir ce modeste ebookpour 5$ :

  26. J’ai longuement hésité avant de franchir le pas. Après ma “décision” s’est posée la question du format. A4+ ? A3+ ? plus encore ? Là, mon banquier m’a rappelé à la réalité, j’ai donc un peu réfléchi (ça m’arrive) et au final, j’ai choisi une A4+. Pourquoi ? Parce que je ne fais jamais de tirages A3 / 30×45 … c’est soit du 20×30 (les plus “nombreux”) soit du 60×40. Hors je n’avais clairement pas les moyens pour une A2+.

    Au final, j’ai opté pour une Canon Pixma MG6530 (6 cartouches dont une grise) qui est vraiment bluffante ! Je suis nikoniste, tous mes amis se foutent de moi quand je dis que je suis bluffé par une canon, mais c’est la réalité ! Et pour le prix …

    Et pour le papier, une super surprise que j’avais eue en cherchant un papier photo pour ma fille, que je ne voulais pas cher du tout : le papier Carrefour mat perlé 250g/m². Il a un rendu légèrement satiné pile comme j’aime, seul “regret” : qu’il ne soit pas un chouilla plus épais, mais là encore, prix tellement serré que ce serait dommage de s’en priver.

    Je ne suis pas actionnaire chez carrouf et encore moins chez canon, mais pour ceux qui cherchent des références abordables mais de bonne qualité …

    Just my 2 cents ;)

    Merci pour l’article en tous cas

  27. Nathoo chénila

    Bonjour!
    Très contente d’avoir dénicher ce blog et surtout cet article!Voila bien pas mal de temps que je rame avec les impressions! me suis offerte une imprimante canon MG5340! je viens de suivre pas a pas vos conseils!je ne m’en sors pas! mon écran est calibre avec spyder express ! faut il aussi calibrer l’imprimante (ça se fait?), je travaille sous lightroom !dans la partie gestion de couleur rubrique “impression” faut il cocher “spyder express ou laisser gérer l imprimante! l imprimante aussi demande aussi: faut il laisser aucune correspondance ou cocher plutot le profil spyder express ici ou laisser a défaut?Évidemment j’ai teste tous ces points avant de vous écrire! l’image sur mon écran est “j’aime” et sur papier est “j’aime pas”! Pouvez vous m’aider a voir clair!je suis sure qu’il y a surement quelque chose qui m’échappe!.
    Merci infiniment

  28. Très bon article, détaillé, tous les ingrédients pour comprendre et réussir ses tirages, réglages.
    En fait un vrai couteau Suisse de l’impression sans illusion.
    Je suis bien d’accord sur la course aux pixels des constructeurs d’APN, mais nous n’avons pas le choix de la résolution en format RAW, la technologie avance trop vite sans se soucier des conséquences et des difficultés à mettre en œuvre les traitements des fichiers photo, avec des ordinateurs qui ne sont plus assez puissants, des imprimantes onéreuses pour au final des impressions occasionnelles.
    Malgré tout, cet article donne l’envie d’investir et de créer ses propres tirages.
    Un grand bravo et merci.

  29. exover

    Je viens juste de découvrir ce blog.
    juste une remarque, le problème de l’impression jet d’encre chez soi est simple, si on imprime pas très régulièrement, les cartouches d’encre sèche ou se vide a chaque allumage de l’imprimante. Ce qui revient au final extrêmement cher.

    Pour ma part c’est pour cela que je ne fais plus d’impression chez moi, le prix des cartouches…. juste une très très bonne arnaque de la part des différentes marques.
    Je me mettrais bientôt au laser (pas d’impression photo), au moins pas de souci d’encre sèche :D

  30. Super lecture !
    Je suis depuis quelques semaines justement dans l’apprentissage de la gestion des couleurs.
    j’ai fait faire sur le web des profiles ICC pour mon imprimante canon MP 560 et je viens de commander une canon pixma pro10.
    Ce que je viens de lire va tout à fait dans le sens des choix que j’ai fait.
    Alors MERCI et bravo pour votre information

  31. jerome

    Bravo ! bravo !

    Voila plusieurs années que j imprime maison. voila plusieurs années que je suis amateur photos !
    j en suis à la troisieme imprimante photo, au deuxieme boitier reflex numerique et je me suis paye le luxe de n avoir que des objectifs L
    En effef quel grand pied de réaliser ses propres tirages !
    Mais les papiers évoluent, les écrans… bref je rate trop d impressions à mon gout et enfin je tombe sur ton article qui je pense va vraiment m aider à resoudre grand nombre de problèmes quant à l impression
    je vais pouvoir tester de ce pas tous les conseils que tu nous a donné et je suis vraiment d accord avec toi sur le fond, il faut juste que je puisse tout mettre en application !
    n hesite pas à parler de tes essais et à nommer des marques, cela nous guide énormement !
    Merci encore………………..un passionné photo

  32. Bonjour, super cet article, des plus complets ! Avec çà je devrais réussir mes impressions de photos. En attendant, j’ai déjà acheté une bonne imprimante et cartouches encre. Après croisons les doigts.

  33. Bonjour et merci pour ces explications.
    Je travaille dans un institut de formation en maths prepa et chaque année nous faisons les photos de classe en interne J’ai dû récemment refaire le tirage de photos que j’avais envoyé à l’impression, ne connaissant pas la différence entre rvb et cmjn, et il est vrai que la qualité était déplorable. Je comprends mieux pourquoi ;)

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