[Article improvisé] – Un rendu pro …

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Information:

Avant de commencer, je voulais vous signaler que, normalement, il aurait dû y avoir aujourd’hui le test du Fuji X-Pro II, malheureusement, quelques petits soucis d’ordre personnel m’ont obligé à écrire un autre article.

J’essayerai donc de poster ce test la semaine prochaine.

Merci de votre compréhension.

C’est très drôle, le mot “pro” a un pouvoir juste impressionnant, attention, pas uniquement en photo, c’est pour tous les domaines.

On peut essayer d’acheter à peu près n’importe quoi, et on aura la version “pro” de l’outil, avec le message publicitaire qui dit, c’est du matériel Pro !

C’est cool et je serais un menteur de dire que je ne me laisse jamais avoir par ce genre d’argument.

La meilleure preuve étant que j’ai acheté une crêpière “pro” <–(une vraie, avec un prix de fou, on peut s’acheter un bon reflex de la gamme expert pour la même somme, c’est dire !).

Soyons franc, la crêpière ce n’est pas moi qui m’en sert, que la crêpière soit pro ou achetée au supermarché du coin, je suis bien incapable de faire des crêpes et je me rends bien compte que cette crêpière, aussi géniale soit-elle, ne va pas faire le travail à ma place.

C’est ma sœur la spécialiste, celle qui a le vrai coup de main, qui peut gérer ces deux plaques en même temps, alors que moi avec une seule je crame lamentablement ma crêpe, qui en plus n’est pas ronde, pas de la même épaisseur partout et qui en prime à des trous.

Pourquoi cette analogie?

Car je pense que je prends la plupart d’entre vous (sauf les spécialistes de la crêpe, cela va sans dire), je leur dis tu vas faire des merveilles avec ça, car c’est une crêpière pro, vous allez rire, car ils sauront tout comme moi que la crêpière ne va rien changer à leurs aptitudes à faire de bonnes crêpes.

Et là, je parle juste de savoir faire, même pas du fait qu’il faut une bonne recette de base!

Mais alors, que se passe-t-il dans la tête des gens, quand ils sont passionnés de photo?

Quel sens a pour eu le mot …

Pro en photo :

Ce qu’on peut voir, c’est que le mot pro dans le monde de la photo peut être divisé en deux parties génériques.

D’un côté pour qualifier le matériel et de l’autre pour qualifier l’opérateur.

On verra que dans les deux cas, l’importance du mot va bien au-delà de ce que devrait être sa portée de base.

On va commencer par …

Le matériel Pro :

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La première chose à faire, c’est de définir ce qu’est du matériel pro !

En effet, il ne faut pas confondre le matériel utilisé par un pro et le matériel conçu pour les pros.

En fait, dans le monde de l’image, on peut même dire que la grande majeure partie des pros ne sont clairement pas équipé avec du matériel “pro”, le plus souvent, ils ont des appareils classés comme étant dans la catégorie expert et parfois même plus bas.

Le matériel pro est juste une machine pensée pour les besoins des pros afin que leur outil s’adapte au mieux à leur façon de travailler.

L’idée est la suivante, le matériel pro permet de faire de meilleures photos !

Et ne pensez pas que ce soit le simple débutant qui a cette vision, non, certains photographes même avancés et/ou pros pensent aussi que le matériel peut avoir une influence.

Quand un de mes élèves me dit qu’il rêve de tel ou tel appareil, ma première question est de lui demander, pourquoi ?

C’est souvent là que le premier problème se pose, car à part dire que l’appareil “est mieux” en nous expliquant les grandes généralités de ce qui est mieux, par exemple AF, rafale …etc, ils ne savent pas justifier en quoi ce “mieux” pourrait les aider.

Car la réalité est plus terre à terre, le matériel pro est surtout là pour s’adapter aux besoins des pros.

C’est ainsi qu’on retrouve deux caractéristiques de base sur le matériel pro:

  1. Il est personnalisable à l’extrême, le but étant de permettre à l’opérateur de choisir ses réglages de la façon la plus fine, afin de répondre au mieux à ses attentes.
  2. Il est spécifique, dans le sens où il va, la plupart du temps, être choisi selon un type de photo précis, de fait, celui qui shoot des animaux ou l’actualité ne se tournera pas vers le même appareil que le spécialiste du portrait, qui lui-même ne va pas choisir le même appareil que le photographe de … etc.

Mais l’idée la plus répandue n’est pas celle-là, bien au contraire, l’idée est simplement que l’appareil permettra de faire de meilleures photos, car il a plus de capacités.

Le matériel “pro” fait rêver et c’est quelque chose que je comprends plus que bien, je suis aussi un fan du matériel et un bel appareil me fait toujours de l’effet, je ne critique donc pas cet état de fait, ce serait particulièrement hypocrite de ma part, mais il est évident qu’il fait rêver, car il n’est pas vu comme un outil dans les mains d’un spécialiste, mais bel et bien comme la base de la réussite d’une image …

Évidement, ce point de vue, cette idée de se dire qu’un meilleur appareil permettra de faire de meilleures photos n’est qu’une illusion, c’est parfois même le contraire.

Pas sûr, si je mets un PhaseOne XF IQ3 MP100 dans les mains d’un débutant, qu’il arrive à en tirer le meilleur, je ne suis même pas sûr qu’il arrivera à faire une photo potable et pourtant, le moyen format dans la catégorie pro reste au sommet.

Mais tout à fait objectivement, cette idée me parait presque normale, il devient facile de penser que l’appareil pourra nous aider, cet appareil qui fait rêver, cet outil d’exception, avec lui, je finirai par arriver à faire cette photo, c’est un espoir que l’on a envie d’avoir, presque un besoin, parfois c’est même un bon moteur pour progresser, une chimère qui donne de l’espoir !

Le deuxième point que nous allons voir ensemble me paraît parfois plus obscur et je le comprends moins bien, je ne comprends pas trop les fausses idées qu’ont la plupart des gens quand ils pensent au …

Photographe Pro :

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Encore une fois, la première chose à définir, c’est de savoir ce qu’est un photographe pro.

De façon très terre à terre, un photographe pro n’est ni plus ni moins qu’un photographe se faisant payer pour ses prestations et, qui en déclare les revenus.

Comme il n’existe aucune formation obligatoire pour pratiquer cette activité ni un taux minimum d’occupation nécessaire, dès que vous vendez une prestation photographique, vous êtes un pro …

Clairement, que vous viviez de la photo ou que cette activité ne soit que très aléatoire et complémentaire d’une autre, cela ne change rien au fait, vous êtes pro!

Si la définition est claire, l’idée qu’on se fait de cette définition l’est clairement moins!

C’est tellement vrai, que je parie que bon nombre de personnes vont essayer de me convaincre du contraire dans les commentaires…

En effet, la vision que l’on a du pro est souvent bien différente et le pire étant, c’est que même les pros ont pour la plupart une vision erronée de leur propre métier ou activité.

Commençons par la vision de l’amateur.

L’amateur voit très souvent le pro comme une personne ayant toutes les compétences pour exercer son métier.

Si ce point de vue devrait en effet être vrai, dans la réalité ce n’est clairement pas le cas.

L’autre jour sur un groupe Facebook spécialisé dans la photo, j’ai vu une personne qui demandait comment obtenir un rendu pro sur ses photos.

Un rendu pro … !?!

C’est presque amusant, mais c’est pourtant bel et bien l’idée la plus repandue, les pros produisent des photos d’une qualité superlative!

Sauf que c’est tout sauf vrai!

Si tous les pros étaient doués en photo, ça se saurait et ce n’est malheureusement clairement pas le cas.

Je vais être à la limite presque méchant, mais je dirais que la plupart des pros ne sont pas très doués et que bon nombre de “simples amateurs” produisent des images largement supérieures.

Le mythe du pro forcément doué est clairement usurpé, ce n’est pas du tout vrai et pour ceux qui douteraient de mes propos, je vous invite à faire une petite recherche grâce à l’ami Google, visitez les sites de pros déclarés de la photo et vous verrez que la plupart proposent des images qui sont loin d’être merveilleuses!

Nuançons quand même le propos …

Tous les pros ne sont pas nuls, c’est une évidence, certains sont même géniaux, mais ce n’est pas leur statut de pro qui leur permet de réaliser de belles images, ils sont pros ET talentueux, mais ces deux mots ne sont pas forcément liés, le talent est bel et bien indépendant du statut.

On peut comprendre cette vision du fait qu’il devrait être normal qu’un pro offre une certaine qualité à ses prestations, ce qui n’est pas le cas et qui pourtant devrait l’être … triste constat!

Ce qui est moins compréhensible, c’est la vision que les pros ont des autres pros …

Il est drôle de voir les “pros” critiquer d’autres pros en disant qu’ils ne sont pas de “vrais” pros …

Comme on l’a vu plus haut, dès qu’une personne touche de l’argent pour sa prestation et qu’il déclare son revenu, c’est un pro!

Il n’y a pas de sous-pros ou de pros plus pros que d’autres pros … et heureusement! Il n’y a que des pros doués, moyens ou clairement nuls!

Ce que je veux dire, si je peux comprendre que certaines façons de faire peuvent énerver, comme ceux qui se sous-vendent en tirant un marché vers le bas,  mais même si la pratique peut sembler pénible, il n’en demeure pas moins des pros.

Ce sont certes des pros pas très doués en économie, mais des pros quand même.

Le pire étant les pros de certains secteurs d’activité, qui méprisent les autres activités, genre je suis photographe de presse, donc, je suis au-dessus du photographe de mariage.

Là, on arrive dans le pathétique … car le pire, ce sont le plus souvent les photographes de presse qui couvrent la kermesse du village, qui tiennent ce genre de discours et jamais les grand-reporter de guerre … comme quoi!

J’ai pris cet exemple un peu au hasard, mais il y en a vraiment de toutes sortes !

Conclusion :

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Je suis presque désolé d’avoir écrit ce billet, en effet, j’ai peut-être brisé quelques illusions et autres rêves !

Pourtant, il faut bien le reconnaître, le mot “pro” véhicule plus de préjugés que de faits réels.

Cela n’a rien de grave en soi, parfois il est bon de rêver et parfois il est plus simple de se trouver des qualités en pointant les défauts des autres.

Soyons donc heureux de qui nous sommes, pros, amateurs, grands artistes doués ou simples passionnés motivés, le plus important est de se faire plaisir!

Bon courage et bonnes photos!

À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

59 Comments
  1. MAKOWSKI Pierre

    Bravo, j’adore ce blog que je suis depuis pas mal de temps.J’adore le côté sérieux et humoristique.
    A quand des tests sur les compacts et bridges à capteurs 1″ ? Surtout que Sony sort le RX10 MARK lll qualifié par certains de couteau suisse…. :)

  2. bepoix jérémy

    L’analogie avec la crêpière est pas mal :tumbsup:
    Ce qui m’agace le plus c’est dans les marques et/ou formation en ligne avec le mot “pro” dedans.
    Beaucoup de logiciels photos surf sur cette vague, le pire c’est que la plupart du temps ce ne sont que des preset à appliquer… :nawak:

    • Le mot pro fait vendre!

      J’en ai vu un nouveau ce matin sur FB, une lampe de poche à la technologie … MILITAIRE …. houhou ça rigole plus, c’est plus du pro, c’est carrément du militaire lol :lol:

  3. Cedric68

    Le matos pro permet de réaliser certaines photos impossibles autrement. (je ne dis pas qu’elles seront meilleures, juste qu’elles peuvent exister), et cela déjà dans la gamme des réflexes. Je ne saurai probablement pas utiliser un Phase one, par contre, si j’avais eu ici ou là un 400 2.8 avec un 1Dx, il y a “2-3” photos que j’aurais pu faire (ou faire mieux).

      • Cedric68

        Des ours à 12’800 isos sur un 7D I avec un 500mm Sigma. Tu veux vraiment que je fasse un dessin ? Ca n’aurait pas fait la photo du siècle, ni même le grand prix photo de Trifouilli-les-deux-Eglises. Mais cela m’aurait évité une bouillie de pixels inutilisables.

        Ou alors un vautour qui me fonce droit dessus et l’AF du 7D qui décroche (oui, il était réglé correctement).

        Une meilleure rafale que mon 5D III aurait (peut-être) permis de mieux décomposer un aigle en piqué et donc d’augmenter la chance de ne pas avoir de plumes devant la tête. (bon, là, je suppose que le 7D II aurait pu résoudre le problème.) Et comme j’ai eu plusieurs passages (lac de Baringo), j’ai fini par l’avoir. Mais au final, la netteté est limite sur un tirage 45×60. Tandis que si j’avais eu plusieurs passages avec la bonne position, j’aurais pu choisir une plus nette.

        Je parle de cas précis et ponctuels où le matos peut permettre de faire certaines choses. Fondamentalement, ton article est juste et j’y souscris totalement. Je me permets juste de relever que parfois, le matos peut donner le petit coup de pouce nécessaire (autre exemple qui parfois m’agace : lumière changeante, je me mets en M, isos autos. Utilisant les collimateurs excentrés, j’ai parfois des blagues avec la mesure de la lumière qui ne se fait pas sur le collimateur utilisé, mais le central).

  4. Bravo pour cet article, une fois de plus! Tout est dit, et de plus par quelqu’un que je perçois comme un, euh, pro!
    Ma définition du pro (mais elle vaut ce qu’elle vaut) est que ce dernier maîtrise son sujet, donc sait de quoi il parle plus que le “simple” fait d’être rémunéré pour un travail qu’un autre (l’amateur, dont je fais partie) sera capable de réaliser, mais sans son expertise, son savoir et peut-être son talent qui lui, par une certaine grâce, n’attend pas le nombre des années.
    Je fais ici clairement allusion à une jeune femme espagnole, une portraitiste d’à peine 21 ou 22 ans qui a un talent fou et dont j’ai malheureusement oublié le nom. Mais ce détail n’a finalement que peu d’importance, je suis convaincu que beaucoup, déjà, ont pu apprécier son immense talent.
    A l’époque de l’argentique, j’ai rencontré un tireur plein de ce même talent, un orfèvre du papier et qui avait dans le regard la magie de révéler ce vers quoi nous aspirions : une sorte de génie à nous rendre fiers de notre passion. Ça, à mes yeux, c’est le vrai professionnalisme…

  5. Salut.

    C’est un très bon article.

    Je rajouterais pour ma part, que certains essaient de justifier l’achat de tel ou tel appareil. Le mec qui dépense 3500€ dans un APN, bah, il va dire je fais tel chose donc… Ou, on voit un 5D III + 24-70 2.8, ça fait 5000 balles le kit, c’est un pro, c’est sûr… Etc… Alors que non.

    Personnellement, j’aime beaucoup les reflex pour la prise en main, mais, faisant beaucoup street et portrait, je n’ai pas forcément envie de trimballer un gros trucs lourd avec moi, du coup, je regarde la gamme A7 de chez Sony principalement par ce que c’est du Full Frame et que le Full Frame, c’est cool. Du moins c’est “pro” et c’est l’image qu’on nous donne. Du coup, je regarde pas trop ailleurs, j’ai guetter le X-T1, mais LA raison qui me fait partir sur l’A7 II est bien son capteur 24×36, par ce que encore une fois 24×36 = mieux de ce qu’on entend partout. ;-)

    • Le 24*36 a beaucoup d’avantage ça fait parti des choses qu’on ne peut pas nier.

      Par contre, je peux pas donner d’avis sur Sony, car, comme expliqué plus haut, il ne me prête plus de matériel :oops2:

    • Cedric68

      Le Sony A7 II m’a un peu tenté… et puis j’ai regardé la gamme Sony des objectifs. Puis les remarques sur les adaptateurs depuis Canon. Au final, c’est très cher quand on a un 5D III pour un gain en poids et en volume pas si énorme que cela et potentiellement perdre en équilibre (un 35 1.4 ou un transstandard 2.8 pèsent leur poids).

      J’avoue attendre avec impatience le test du Fuji x-pro par Darth. Entre eux, Pana et Oly, ils ont de bien jolis hybrides, très compacts, qui sont réellement transportables dans une poche, pas comme le A7 II. Et en plus, on peut facilement monter de vieux cailloux en monture M42. C’est diablement tentant.

  6. Jean-Pierre

    Bel article merci !

    J’ai aimé le lien avec la crêpière (je ne savais pas que ça s’appelait comme ça)

    Par contre tu n’a pas parlé des “semi-pros” mais oui, ceux qui paient des semi-impôts :-) :-)

  7. Stan Of Persia

    Il y aussi des pros de la crèpe qui peuvent faire des photos pros et pas que de crèpes.
    Rien à redire sinon l’article est rond, uniforme, sans trous, parfait quoi.

  8. Frankie

    Très bon article, et avec le ton qu’il faut.
    Ceci dit, je rajouterai aussi que j’ai de mon côté du mal à trouver une infirmière pro, un dentiste pro, un agriculteur pro, un ouvrier pro, un poissonnier pro, etc, etc…
    Le concept amateur / professionnel existe, oui, mais pourquoi mettre du pro là où il ne se justifie pas, si ce n’est le “truc” marketing pour faire vendre.

  9. Laurent

    Excellent article, qui résume bien ma pensé. Souvent ce terme “pro” est uniquement un argument de marketting pour mieux vendre ! L’exemple typique, c’est ce spot publicitaire, qu passe en ce moment sur nos chaines de télévision, et qui vante les mérites d’un smartphone, faisant des photos comme un pro… Si moi je suis passé de l’EOS 60D au 7D MK II , c’est uniquement parceque l’ancien boitier ne me permettait plus de progresser, ni de laisser libre cour à ma créativité, notament avec des réglages perso. En ce qui me concerne, je me définit simplement comme un amateur expérimenté, mais en aucun cas comme un “pro”, car non seulement je ne vend pas mes clichés, (je les partages gracieusement sur les réseaux sociaux), mais j’ai encore bien des choses à apprendre, notament au contact de gens plus compétent, comme vous Darth !

  10. cédric

    Bien d’accord avec ton analyse Darth!
    Néanmoins, je suis certain que si je remplaçais mon 50D, ses pauvres collimateurs et sa montée en iso pourrie rien que par un 70 ou 80D, je me créerai bien plus d’opportunités sur des photos de passereaux notamment.
    L’essentiel étant de toute façon de faire au mieux avec ce que l’on a.
    Bon week’!

  11. greg

    Contrairement à ce que laisse suggérer le message, je suis globalament d’accord avec la critique du concept “pro”, mais mon expérience m’a poussé dans ce sens et je ne le regrette pas.
    J’ai décidé d’investir dans un modèle “pro” (d700 il y a 2 ans) en considérant qu’avec mon bridge j’avais réussi à foirer toutes les photos de naissance de ma première fille, et je ne voulais pas que cela se reproduise pour la deuxième naissance – et miracle ça a été le cas. Alors le responsable est-il l’appareil avec sa meilleure technologie ou ma meilleure gestion des paramètres? la question peut effectivement se poser, même si, la meilleure lisibilité de ces paramètres sur les boitiers pro, facilite l’apprentissage à mon sens. (la gestion des isos ou même de l’ouverture dans les menus rebute).
    Alors pour conclure sur une note de provocation, certes j’ai vu de très belles photos faites au sténopé, plus belles que ce que je peux faire avec mon matériel, pourtant j’aurais du mal à échanger mon matériel pour une très belle boite noire avec le labo qui va avec.

  12. Ca fait du bien de l’entendre tellement tout ça est vrai mais à contre-courant. Merci Darth! ;)

    (Moi je suis amateur depuis presque 30 ans, j’ai été pro (salarié studio) et je ne le suis plus)

  13. Quand aux JO il y a des photographes pro qui couvrent l’évènement avec un natel et des amateurs qui se baladent par-là avec le dernier né de Canikon, je me demande parfois si ce n’est pas le monde à l’envers :D

    Pour la soirée crêpe, j’ai oublié la date :nawak:

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