Partie I – Partie II – Partie III – PartieIV
Mon dernier journal sur mes aventures macro a été écrit il y a trois mois, en pleins milieux de l’hiver. Je me plaignais d’ailleurs du manque de sujets.
Depuis le temps c’est adouci, les premières fleurs ont pointé le bout de leur nez et les insectes virevoltent dans tous les sens.
C’était le moment de ressortir le matériel macro.
Je suis parti en balade plusieurs fois, et chaque fois que je suis revenu pour trier ma récolte du jour, j’ai repensé à mes débuts dans le monde de la macro il y a presque un an de ça…
Du chemin de parcouru:
En presque un an de pratique, j’ai appris beaucoup de choses:
- J’ai appris à reconnaitre plus facilement les espèces.
- À comprendre leur comportement.
- Savoir sur quelle fleur je vais trouver tel ou tel insecte.
- Savoir à quel endroit chercher un autre insecte.
- Connaitre l’heure idéale pour faire une photo avec la meilleure lumière.
- … etc.
Avec le temps j’ai acquis certains réflexes, j’ai compris comment m’approcher selon le type d’insectes, j’ai compris qu’il fallait avoir de la patience et parfois attendre simplement que l’espèce espérée arrive, j’ai amélioré ma façon d’appréhender une photo macro.
Je prends plus de temps pour composer mes images, pour avoir un arrière plain esthétique, pour attendre une lumière particulière.
Si un insecte s’envole, si une ambiance change, pas de stresse, j’y reviendrais une autre fois.
En un mot je suis bien plus sûr de moi, mais surtout, bien plus patient.
De la passion:
Comme je vous l’avais expliqué lors de mon premier article, j’étais admiratif des photos macro que je voyais et j’avais envie de faire la même chose.
J’avais pourtant une petite crainte, celle d’aimer ces photos, mais de ne pas aimer les réaliser.
Cela peut sembler un peu paradoxal, pourtant c’est quelque chose qui arrive.
Je suis certain que quelques-uns d’entre vous apprécient un type de photo, alors qu’ils n’aiment pas forcément les réaliser … À moins que je sois une exception!?
Mais la pratique de la photo macro m’a très vite séduit, et la passion a grandi avec le temps.
Au début, on se dit que ce type de photo n’est pas si compliqué, le bon matériel, un peu de patience et il est facile d’obtenir une image.
En effet, contrairement à la photo d’oiseaux par exemple, on peut pratiquer la photo macro n’importe où, les insectes nous entourent que l’on soit en ville ou à la campagne.
Mais en réalité, ce n’est pas si simple que ça!
En macro, la photo demande une attention particulière si on veut obtenir de bonnes images.
On doit faire tout particulièrement attention au fond, à la profondeur de champ, l’endroit où l’on fait la mise au point, à avoir assez de lumière, à ne pas bouger (le flou du bougé en macro ne pardonne pas) on doit trouver les espèces, comprendre comment elle fonctionne, comme elle agisse et réagisse…etc.
Techniquement c’est un domaine de la photo qui est particulièrement exigeant, et qui de plus est soumis à la bonne volonté de votre modèle qui n’hésitera pas à s’éclipser sans égard pour votre travail.
Mais cette difficulté apporte quelque part un côté addictif, on imagine une photo et on fait tout pour essayer de la réaliser.
On se rend vite compte que plus on fait d’effort pour obtenir une image, et plus on est content de l’avoir fait.
Parfois, c’est amusant de présenter ses photos et de voir les gens les trouver belles sans qu’ils arrivent à comprendre le travail qu’il y a derrière.
Parfois une image qui semble avoir été réalisée sans difficulté est obtenue après beaucoup d’efforts, et cette impression qu’elle fut simple à prendre lui apporte un petit plus…
Un peu comme le gymnaste qui fait une série de figures en donnant l’impression que c’est réalisé sans effort, facilement, alors qu’il faut des années de pratique.
Toutes ces choses m’ont conforté dans ma passion de la macro qui a pris maintenant beaucoup de place dans ma pratique de la photo.
Et pour l’avenir?
Comme vous le savez peut-être… ou peut-être pas, ce journal est mon avant-dernier.
Je vous ai expliqué mon évolution face à la pratique de la macro.
Dans le premier journal, je vous ai raconté mes débuts, puis mon évolution, et dans celui-ci vous avez eu droit à ce que je ressens face à cette expérience.
Pour l’avenir, je vais faire simple, je vous invite fin juin, voire début juillet, pour le dernier épisode de ce journal où je vous expliquerais ma vision de l’avenir pour ce sujet passionnant!
Cela fera un an (ou presque) que j’aurais commencé ce journal, ainsi, la boucle sera bouclée.
Bon courage et bonnes photos!