Le temps passe trop vite, et voilà que le dernier jour pour envoyer ses photos du Festival Arbres et lumières est arrivé!
Vous vous souvenez, je vous en avais parlé dans cet article.
J’espère que vous avez déjà tous fait des photos, et qu’elles sont d’ores et déjà dans la boite mail du concours.
Plus personnellement, c’est la première année que je participe (ce n’est pourtant pas la première année que j’ai envie de participer). Mais cette fois c’est fait. J’ai envoyé la photo.
Puis, en y repensant, je me suis dit, ce concours est plus difficile qu’il n’y parait.
Pourquoi?
Pour plusieurs raisons en fait.
La première, celle qui saute aux yeux de tous, c’est l’exposition. (Pas de vos ouvres magnifique, mais celle qui gère la luminosité de votre image)
Comment faire ressortir toute cette poésie et cette ambiance lumineuse? Ce n’est pas facile. On fait plusieurs essais, plusieurs temps de pose différents. Et on a toujours de la peine à trouver le savant mélange entre l’ouverture et la vitesse d’obturation qui va permettre de ne pas cramer les lumières, mais d’en avoir assez pour éclairer la scène de façon idéal…un vrai casse-tête chinois.
Il y a ensuite, le cadrage. On a tous les mêmes arbres à disposition. Pour sortir du lot, épater le jury, il va bien falloir trouver un truc original à montrer, un cadrage qui sort un peut de ce que tout le monde à pu faire.
A nouveau, c’est un vrai casse-tête. On tourne autour de ces ouvres, on cherche le meilleur angle, le meilleur emplacement, et on a cette impression que rien n’est vraiment original.
L’astuce est peut-être ailleurs?
Puis, en tout cas pour ma part, quelque chose qui a beaucoup compté, c’est le respect de l’artiste qui a créé l’oeuvre. Je sais que c’est un peu sentimentaliste, mais il a fait son arbre avec un but précis. (Je vous conseille d’ailleurs de faire un tour sur le blog d’Athos99 qui en plus de donner la description de chaque arbre, nous en offre de très belles photos). Même si on n’arrive pas à retranscrire de façon précise sa pensée, il faut du moins essayer de la respecter.
Et la dernière difficulté est le choix de la photo que l’on va envoyer. Horrible! Comment ne choisir qu’une photo, comment trancher?
Je ne nie pas que certaines sortent du lot. Mais il en reste toujours deux ou trois qui nous font longuement hésiter. Un vrai choix cornélien.
Mais une fois toutes ces difficultés surmontées, il faut avouer que c’était un défi bien sympa. Je ne sais pas (et je ne pense pas en toute modestie) si l’image que j’ai envoyée va faire pétiller les yeux du jury, dans tous les cas j’ai vraiment été heureux de participer.
J’ai même fait quelques rencontres sympa pendant que je prenais mes photos.
En résumé, que du bonheur.
Si vous avez participé, je vous souhaite bonne chance du fond du coeur!
Bon courage, bonne photo et une très bonne année à vous!