La PDC – Profondeur De Champ

La PDC est un sujet très contradictoire, car facile à maitrisé, mais difficile à comprendre.

Les experts qui vont lire ces lignes vont se dire qu’ils connaissent déjà tout ça, mais restez quand même avec nous chers amis, parfois une petite remise à niveau n’est pas là pour nuire!

Commençons par le commencement, qu’est-ce que la Profondeur De Champ ?

Je ne vais pas vous sortir la définition toute faite, je vais plutôt vous expliquer de façon à comprendre facilement.

Comme on peut le voir sur l’image d’illustration, la tête du serpent est nette (la mise au point a été faite sur son œil), plus on avance sur son corps, plus l’image devient floue.

Ce phénomène vient justement de la profondeur de champ qui représente l’étendue de la netteté entre le point où la MAP a été faite et la transition avec le flou en avant et en arrière de ce point.

Pour mieux comprendre, voici une image qui va illustrer la chose:

Le trait bleu représente la ligne de visée, ainsi que la distance de l’objectif au sujet (l’œil du serpent) et du sujet à l’infini.

Le trait rouge épais vertical, qui coupe la ligne bleue, représente l’endroit où a été faite la mise au point.

Le dégradé rouge clair représente la zone de netteté, on peut noter que les deux traits verticaux rouge clair représentent la PDC, soit la distance sur laquelle le sujet est net, au-delà commence progressivement la zone de floue.

On comprend alors que la PDC est la partie nette d’une photo qui s’étend en avant et en arrière du point où a été faite la MAP.

Comprendre la PDC partie I:

Pour tout connaitre de la PDC, on est généralement obligé d’expliquer quelques points techniques affreusement pénibles pour ceux qui n’aiment pas les maths !

Car, la PDC est un phénomène physique, qui se calcul assez facilement d’ailleurs quant on connait les formules.

Vous allez me demander en quoi des formules et des math vont vous aider à appréhender la PDC ?!

Je vous répondrais qu’après avoir souffert (si peu) avec ces notions un peu barbantes, vous saurez maitriser tous les éléments qui influencent la profondeur de champ.

Mais pour se lancer dans cette petite torture de l’esprit, il faut avant tout savoir ce qu’est:

  1. Le cercle de confusion
  2. L’hyperfocale

Nos amis experts connaissent bien ces deux termes, mais comme on est gentil avec les débutants et les amateurs non experts, on va dire que c’est uniquement pour eux qu’on va faire cette explication (On va continuer à faire croire aux experts qu’ils savent tout !)

Le cercle de confusion:

La définition :

En photographie, le cercle de confusion (CdC) est sur une image, le diamètre des plus petits points juxtaposés discernables à l’œil nu à une distance normale de vision. Il dépend de l’acuité visuelle de l’observateur et des conditions d’observation (en particulier la distance d’observation).

Quoi ? … Mais je n’ai rien compris !

En gros, ça dit que le cercle de confusion est le moyen de savoir ce qui est net, de ce qui est flou de façon plutôt précise et mesurable, avec un seul inconvénient, c’est que tout ça dépend de chaque personne, car la perception du flou est directement liée à l’acuité visuelle.

Pour que cela reste “mesurable” malgré ce problème de perception humaine, on va parler de Cercle de confusion acceptable.

Si vous Cliquez ICI vous allez voir l’illustration de mes propos, A étant le le cercle de confusion “acceptableB, C et D n’étant pas considéré comme net.

Il faut maintenant savoir que des normes sont calculées pour chaque taille de capteur.

Par exemple, un capteur 24*36 aura un cercle de confusion de 0.03, alors qu’un APS-C aura un cercle de confusion de 0.018 (qu’on peut arrondir à 0,02)*

*Erratum: voir explication ci-dessous:

*Petite mise à jour quant au cercle de confusion:

À l’époque ou j’ai écris cet article, les photosites étaient tous de “grande taille” et de fait, le cercle de confusion était calculé en moyenne selon les capteur disponible, qui ne variait que très peu. À l’heure actuelle, entre un plein format de 18 millions de pixels et un plein format de 50 millions de pixel, la taille des photosites varie de beaucoup, du coup, il est devenu impératif de tenir compte du cercle de confusion sur le capteur, cela ne change pas grand chose, mais il était important de le souligner, car si à l’époque où j’ai écris l’article il était “impossible” qu’un capteur APS-C ai une PDC plus courte qu’un plein format, c’est devenu possible à l’heure actuelle. Pour vous faire une idée, je vous invite à lire cet article

Ces chiffres vont être capitaux pour “calculer” la PDC.

Passons au terme suivant !

L’hyperfocale:

Ce mot barbare désigne la distance minimum de mise au point sur un sujet, pour que celui-ci soit net de l’endroit où la MAP a été faite jusqu’à l’infini.

Dit autrement, c’est la distance minimum au-delà de laquelle tout est net. En mettant au point à l’hyperfocale, on est net depuis la moitié de l’hyperfocale jusqu’à l’infini.

Pour illustrer ça, on va prendre l’image ci-dessous:

  1. En rouge, le point ou a été faite la MAP.
  2. En bleu la ligne qui représente la distance de l’objectif au sujet (la sucette) et du sujet à l’infini.
  3. En vert, la zone de netteté qui va de la moitié de la distance objectif sujet et à l’infini après le sujet.

Grâce au cercle de confusion, on peut calculer l’hyperfocale pour un objectif et une ouverture donnée.

Le calcul est donc le suivant:

  • H distance hyperfocale en mètre
  • f est la focale en mm.
  • N est l’ouverture du diaphragme.
  • c est la valeur du cercle de confusion en mm.

Ne soyez pas trop impressionné, au final c’est très facile.

Petite démonstration:

On prend une focale de 35mm qui ouvre à F/4 pour un capteur 24*36 (qui à donc un cercle de confusion de 0,03)

35^2/1000*4*0,03=10.21 mètres.

Ha bon ! Et ça va nous servir à quoi de savoir que si je prends une photo avec un 35mm qui ouvre à F/4 à dix mètres tout sera net de mon sujet à l’infini ?

Je dirais qu’en réalité sur le terrain à pas grande chose, car personne ne va sortir sa calculatrice pour savoir s’il à la bonne distance pour que tout soit net.

Mais cette info va nous servir à calculer la PDC !

Calculer la PDC:

Patience, on est bientôt sorti des math pour parler du concret … mais ce petit aperçu mathématique va vous aider à comprendre comment fonctionne la PDC !

Nous disions donc, comment calculer la PDC.

C’est facile, en utilisant la formule suivante:

PDC = DPN- PPN

8-O  QUOI !?!? Mais vous vous moquez de moi !?!? … Je croyais qu’on en avait fini avec les math, et c’est quoi PPN et DPN ???? 8-O

Du calme les amis, tout ça est simple … Si si, c’est vrai.

Déjà, vous n’avez pas besoin de retenir les formules et différents calculs, ils sont là uniquement pour info afin de bien comprendre la PDC … non, je ne me moque pas de vous !

Allez, on y retourne:

Sachant que:

  1. H représente l’hyperfocale
  2. d la distance de mise au point

Pour mieux comprendre, je pense qu’un exemple est de rigueur !

Reprenons notre objectif de 35mm ouvert à F/4 avec lequel nous allons photographier un objet situé à un mètre.

On sait que son hyperfocale se trouve à 10,21 mètres.

Le calcul va être le suivant:

  • DPN=10,21 * 1 / 10,21 -1 = 1,1
  • PPN=10,21 * 1 / 10,21 +1 = 0,9
  • PDC=DPN – PPN=1,1-0.9= 0,20 mètre

Avec ces chiffres on apprend que la PDC s’étend sur 20 centimètres, que la zone de netteté commence à 90cm de l’objectif et qu’elle se termine à 1,10 mètre.

Comprendre la PDC partie II:

Maintenant que vous êtes soulé au point de ne plus jamais avoir envie de voir des maths de votre vie, nous allons voir pourquoi il était important de passer par là pour bien comprendre la PDC !

Si vous avez bien suivi jusqu’ici et que vous êtes toujours en vie et le cerveau opérationnel (ou si vous avez triché en survolant cette partie math) vous avez du remarquer que la PDC est influencée par plusieurs éléments !

  1. Cercle de confusion sur le capteur* (voir explication plus haut dans l’article).
  2. La focale utilisée.
  3. L’ouverture.
  4. La distance de mise au point.

C’est ces quatre éléments qui vont déterminer l’étendue de la PDC et la faire varier selon que vous changiez l’un ou l’autre de ces paramètres.

Pour bien vous en rendre compte, il vous suffit de faire quelques calculs en changeant les variables … mais comme je ne veux pas vous donner mal au crâne, je vous propose d’aller sur ce site (cliquez ICI)

Il est en anglais, mais très simple à comprendre:

  1. Choisissez votre appareil photo (la liste est très complète).
  2. Choisissez votre focale.
  3. Choisissez votre ouverture.
  4. Choisissiez la distance de mise au point (vous pouvez choisir le système métrique).

Appuyez sur “calcul” et vous avez toutes les infos, et même une version en image pour avoir une meilleure compréhension.

Sur le terrain:

Sur le terrain, pas le temps de calculer, ni même d’utiliser internet pour faire les calcule à notre place.

Donc, dans la pratique il suffit de retenir quelques principes de base très simple.

Plus la focale est courte, plus la PDC est longue, et c’est valable à l’inverse, plus la focale est longue, plus la PDC est courte.

Autrement dit, on aura souvent une PDC très étendue avec un 12mm et une PDC très courte avec un 500mm pour la même distance de mise au point et la même ouverture.

On peut aussi dire que plus la distance de mise au point est courte, plus la PDC sera courte. D’ailleurs, c’est un des problèmes de la photo macro qui ont des distances de mise au point très faible et qui du coup ont aussi des PDC ultra-courte.

Et pour finir, le meilleur moyen de contrôler sa PDC est le diaphragme, plus il est ouvert plus la PDC est courte et plus il est fermé plus elle s’étend (on le voit très bien sur la photo ci-dessous):

Sur la première image, prise à 70mm le diaphragme était ouvert à 2,8. Le fond est flou et difficile reconnaissable. Le diaph a ensuite été fermé à F/16 on commence à reconnaitre la fenêtre sur le fond de l’image. Pour finir, le diaph a été réglé sur F/22 et l’arrière-plan qui n’est toujours pas net est cette fois-ci lisible beaucoup plus facilement.

Le meilleur moyen de gérer au mieux reste l’expérience.

Il ne faut pas hésiter à faire des tests avec tous ses objectifs, faire varier les ouvertures, les distances de mise au point … etc.

Connaitre son matériel et comment il réagit est d’une importance capitale !

À quoi tout cela sert ?

C’est le moment pour nos amis expert de se reposer, car cette partie, ils la connaissent bien.

La gestion de la PDC fait partie intégrante de la composition.

Si on prend la photo ci-dessus, on voit rapidement que la première version avec une PDC très courte évite au regard d’être perturbé par le fond inesthétique.

De même, ma photo d’illustration a aussi une PDC courte pour mettre en avant le regard et la tête du serpent.

Dans un autre cas, comme en paysage ou en architecture, on va privilégier les PDC très étendu par avoir un maximum de détails.

Mais au final, tout ceci n’est que purement théorique, car la gestion de la PDC doit s’utiliser comme un plus dans une composition dont vous êtes le seul Maitre.

En un mot … faites comme bon vous semble !

J’espère que la Profondeur De Champ n’a plus de secret pour vous, j’espère surtout que vous n’êtes pas tombé de fatigue en route … mais si vous lisez cette ligne, c’est que vous avez eu le courage d’aller jusqu’au bout !

Je devrais d’ailleurs demander à tous ceux qui on eu ce courage de commencer leur commentaire par JSA: pour : (J’y Suis Arrivé) … :mrgreen:

Bon courage et bonne photo


À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

69 Comments
  1. snooz

    JSA !!! et JAPLMDMN (J’ai perdu la moitie de mes neurones) …
    Je te remercie pour l’elargissement de ma culture photographique …
    Ce genre d’article tres didactique sont vraiment passionnant !

  2. Wouaw! Tu es arrivé au bout, c’est la preuve que la photo te passionne.

    Plus sérieusement merci d’avoir lu.

    Je sais que des articles très technique sont souvent boudé, mais je prends quand même le temps de les écrire pour des personne comme toi qui prennent plaisir à en savoir plus sur leur passion.

    Donc, merci d’avoir lu et d’avoir pris le temps de me laisser un commentaire ;)

  3. Superbe article!! Très très détaillé.
    C’est vrai qu’en regardant ton article on a l’impression que c’est très compliqué.
    Je pense personnellement que la PDC c’est une question de feeling. Surtout avec les APN actuels où l’on peux visualiser directement le résultat, il suffit de faire un essai et si ça va pas on réduit ou on augmente la PDC pour que ça aille mieux. ;-)

    JSA :mrgreen:

    • La PDC, comme je le dis au début de mon article, n’est pas compliquée à utilisé, elle est compliqué à comprendre.

      Dans le sens, que ce n’est pas forcement facile de comprendre tous ce qui peut la faire varier, et pourquoi ça la fait varier.

      Mais au final, tu as raison, le mieux est de pratiquer ;)

      • thierry

        BOnjour,

        est ce qu’on peut faire d’aussi belles PDC avec un simple appareil compact? n’est ce pas là l’apanage des reflex?

        merci

    • Avec un compact, la PDC est toujours plus grande donc ça reste possible mais plus difficile. Cependant tu ne pourras jamais rivaliser avec un réflex et un objectif à grande ouverture, ne serait-ce que f/1.8 avec un simple compact.

      Mais de très près tu peux obtenir quelques effets.
      Par exemple voici ce que j’ai obtenu avec mon S95.
      Donc un seul conseil: Essaie! ;)

    • Pour compété la très bonne remarque de Chopperrette, je rajouterais qu’une bonne lecture de l’article explique clairement pourquoi il n’est pas possible d’obtenir une PDC aussi courte avec un compact que celle que l’on a avec un reflex 8)

  4. Danielle

    JSA oui, mais ma pauvre tête devra y revenir pour espérer retenir DPN et PPN !
    Bien entendu j’avais lu déjà cela ailleurs, mais ce que j’aime chez toi c’est ton envie de nous faire comprendre les choses en choisissant un langage à la portée de tous et tes petits croquis si clairs !
    Merci !

    • Je tiens à te dire merci pour ton commentaire, car il me touche.

      En écrivant mes articles c’est exactement ce que j’essaye de faire, que les sujets photos même technique soit accessible à tous sans avoir le dictionnaire du photographe à portée de main !

      Merci beaucoup !

    • Hé bien merci beaucoup.

      Merci aussi d’être passé, cela m’a permis de découvrir ton blog qui est une vrai petite pépite de la photo au flash ! (je vous conseille à tous d’aller y faire un tour, cela en vaut la peine !)

      Tu as déjà ta place réservé dans mon blog tour du mois de mars !

      Merci de ton passage ;)

  5. Bravo pour cet article très complet. C’est vrai que sur le terrain c’est peu utile de connaitre tous les détails du calcul. Il me semble pour les pomme-addict qu’il existe une application pour ces calculs… mais n’en ayant pas moi-même je peux me tromper…

    En tout cas, article référence sur le sujet!

  6. Merci Marc, touché par le compliment.

    J’essaye toujours de vulgarisé au maximum ce genre de notion pour qu’elle soit accessible.

    Je suis content de constaté que j’ai réussis, au moins je ne regrette pas le temps passé sur cette article.

    Pour l’application dont tu parle, il en existe une sur iPhone, mais comme toi je ne sais plus son nom.

    Merci pour ton passage ;)

  7. @bullit: C’est ça, il me semble sur l’iphone. Je suppose qu’il existe aussi de petits applis pour d’autres systèmes (java?).
    @Darth: c’est vrai que tu réussis tout à fait ton exercice de vulgarisation (pour les débutants) mais aussi de piqure de rappel pour les autres ;-)

  8. Merci Marc pour le compliment et les compléments d’info !

    J’ai pas de téléphone qui fonctionne sous windows mobile, sinon j’aurais testé volontiers !

  9. j-a

    c’est toujours sympa les petits tutos
    sinon il existe un petit disque en carton bien pratique où en fonction de la focale choisie , on peut lire la pdc en face de l’ouverture
    si quelqu’un a , ça serait bien de le mettre en telech pour les gars de la campagne qu’on pas de iPhone !!!
    merci pour le blog !

  10. Merci à toi pour ta visite et ton commentaire.

    Je vais essayer de trouver ce que tu dis (malheureusement pas aujourd’hui car je vais m’absenter)

    Si je le trouve je le mettrais en lien dans l’article

    Encore merci pour ton passage et ton compliment.

  11. Le disque dont tu parles j-a est un objet déposé par la société Expoimaging le disque s’appelle: ExpoAperture2. Je ne pense pas qu’on le trouve en téléchargement a fabriquer soi-même ;-)

    Sinon pour les gars de la campagne qu’on pas d’iPhone :mrgreen: je vous propose cette alternative:

    http://www.dofmaster.com/doftable.html

    Suffit de sélectioner la longeur focale, le boitier et l’unité. Il ne vous reste plus qu’à imprimer le tableau ;-)

  12. thiojas

    JSA :mrgreen: :mrgreen:

    Merci pour cette explication encore une fois accessible (j’allais dire clair, mais là quand même il y a un effort de compréhension pour appréhender la théorie). En pratique, c’est quand même moins simple je trouve, même si intuitivement, on y arrive. Il faut que je me décide à expérimenter cela “scientifiquement”

    • Ha ha … tu as donc lu jusqu’au bout, c’est bien !!! ;)

      Sinon, comme je le dis au début de l’article, c’est facile à maitrisé, difficile à comprendre.

      Mais je suis vraiment heureux de voir que mon explication est assez … “accessible” !

      Merci de ta visite et d’avoir laissé un message ;)

  13. JSAAAAAA

    sympa tous ces calculs je suis fan^^
    mais c’est vrai que les applications iPhone doivent être utiles de temps en temps…me faut cette iPhone^^

    et pis sinon je suis d’accord avec Fabio, sur le terrain c’est du feeling souvent^^

  14. JSA!

    En effet sur le terrain rien ne vaut l’expérience

    Mais connaitre la théorie est toujours un plus !

    Pour ce qui est du iPhone c’est en effet bien pratique, je répond à ton com grâce à lui ;)

  15. Excellent !!!

    Je connaissais déjà les notion mais la manière dont tu l’explique est limpide et simple à comprendre !!!

    Franchement là je dis chapeau, car pour arriver à une présentation aussi simple à comprendre, il faut un gros travail et une très bonne maitrise du sujet .

    Encore une fois, un grand bravo

  16. Merci beaucoup !

    Je suis vraiment heureux de ton compliment, car comme tu le dis, c’est beaucoup de travail.

    Je dois donc avouer que de savoir que j’ai ressis à faire comprendre ce sujet est une grande satisfaction pour moi.

    Merci d’avoir pris le temps de lire et de laisser un message.

  17. JSA et j’affirme cette fois-ci sans fausse modestie que j’ai tout compris.

    Voici mon quotidien :

    où l’on constate sur le tableau (obtenu sur le site que tu indiques) une pdc de 12 mm avec mon 24 mm à f/1,4 !

    Je me suis régalé à la lecture de ton article.
    Il est très pointu, beaucoup plus clair et concis que bien des articles de fond que l’on rencontre dans les magazines et, surtout, pas le moins du monde sentencieux, en grande partie grâce à tes traits d’humour vraiment bienvenus.

    • En premier lieu MERCI.

      Comme je l’ai dit aux autres aujourd’hui c’est le genre de réaction qui me touche beaucoup car cela me prouve que je n’ai pas fait tant d’effort pour rien !

      12mm de PDC, c’est juste incroyable quand on y pense !

      Tu sais comme je suis fan de tes photos où les PDC ultra-courte son ta signature.

      encore merci pour ton commentaire

  18. steve54

    J’ai pas eu le temps de tout lire (un peu long), mais je vais y revenir ce week-end à tête reposée car j’ai vu qu’il fallait avoir tous les neurones de connectés !!!!
    De prime abord, ça me parait une synthèse passionnante !!!!

  19. bibousiq

    JSA ! JSA ! JSA ! Oui, j’ai réussi à lire jusqu’au bout ! Et, franchement, je trouve que tu as été très clair (même si tu m’as obligé à me souvenir des maths…mais bon, en même temps je ne détestais pas ça à l’époque.) Pour avoir commencé à faire de la photo depuis peu, je dois dire que j’aimerais que tout le monde soit aussi simple et clair que toi quand il s’agit d’expliquer. Si, si, je t’assure, pas la peine d’en rougir !
    En tout cas, je t remercie et je pense dévorer tous tes articles techniques afin de mieux comprendre toutes ces notions qui me paraissent un peu floues (je crois avoir une profondeur de champ encore limitée en matière de phot, mais qui ne demande qu’à s’étendre; et, rêvons un peu, peut-être un jour atteindrai-je l’hyperfocale, lol )

  20. Je ne doute pas que tu vas un jour atteindre l’hyoerfocale !

    On peut déjà dire qu’en faisant JSA tu prouves que tu es motivé.

    Si tu as des questions sur n’importe quel sujet, surtout n’hésite pas, je me ferais un plaisir de te répondre !

    Merci pour ton commentaire (qui me touche)

  21. Danielle

    Je viens de voir une publicité pour un DVD intitulé “la photo expliquée à ma grand mère” – l’auteur se fait fort d’expliquer si simplement la photo et le fonctionnement de l’appareil photo que le tout serait compréhensible même par sa grand mère … et de me dire : Darth pourrait revendiquer cela aussi … même si je ne me range pas dans la catégorie “grand mère” … juste mère, vu ton âge et le mien !

  22. C’est un très gentil compliment, je t’en remercie !

    Je pense que d’expliquer la photo le plus simplement est le bon moyen de faire apprécier cette passion au plus grand nombre.

    Faudra que je songe à écrire un livre nommé : Papa dessine moi un appareil photo

    :mrgreen:

  23. Ben

    JSA….mm si je n’ai absolument rien retenu des formules :mrgreen:

    Tu sais que j’en suis à mes débuts et que ce genre de notion n’a pas toujours été trés claire :oops: …Tu avais déjà publié un article sur la PDC il me semble et il était d’un grand secours pour comprendre “comment l’utiliser”.

    Depuis j’ai pratiqué presque tous les jours (“si je prend la poivrière avec F5.5 est ce qu’on voit le frigo derrière?” :?: ) et je me suis rendu compte que la PDC fait partie des réglages avec lesquels il est parfois capital de savoir jouer (“sal’té d’frigo!”).

    Du coup cet article s’enchaine parfaitement avec l’autre: aprés “comment on s’en sert”, voila le “comment ça fonctionne”, parfait!

    Toujours aussi clair tout en évitant pas les points épineux…du Darth dans le texte!

    Merci à toi, encore!

    • Merci à toi d’avoir pris le temps de lire.

      Je suis très content de voir que ça peut te rendre service.

      Et comme tu le dis, c’est capitale de savoir gérer la PDC !

      C’est une des base de la composition et il est important de bien connaitre le sujet …. même pour un débutant ;)

      Merci pour ton passage !

  24. Oud_s

    Super article !!! Pour compléter un tit exemple pratique :

    Vous devez couvrir un événement (allez zou) un concert. Vous choisissez un avec un capteur 24*36 avec une focale de 50 mm à 1.4 (tiens tiens).

    Ben c’est tout simpe : en regardant l’article de darth pour le principe, et en consultant un calculateur en ligne, vous saurez alors qu’à 1.4 vous aurez une zone de netteté grosso modo de 1.5 cm à 45/50 cm de map de votre sujet.

    En clair c’est mort pour faire une photo d’ensemble d’un visage à 1.4 à 50 cm (suivant une idée précise de la photo finale).

    Et vous regardez comme ça vite fait pour les ouvertures au fur et à mesure : ça vous permet de “gérer” à l’avance certaines photos, et de ne pas perdre de temps à en rater certaines, vu que vous maitrisez la neteté et la transition de flou qui en découle.

    Pourquoi ? Une fois que vous avez déterminé l’ouverture minimale à utiliser et la distance de map, quasi automatiquement dans le cadre de ce concert vous y associerez la vitesse qui va bien en fonction de votre objectif (ici 1/60, l’inverse de la focale : sécurité anti bougé de photographe :p).

    Dément ? Totalement : ces indications sont là uniquement pour limiter le nombre de photo ratées. Mais comme toujours, chacun fera (lol) suivant aussi ses préférences et habitudes. Que ce soit en descendant au 1/20ième, en stabilisant le boitier etc etc.

    C’est ce que j’apelle mes révisions lorsque je choisis mes objectifs.

    En effet de cette manière et suivant ma pratique, je déclenche moins et ai également (un peu) moins de déchets.

    Amitiés.

    • Excellent, très bonne manière de faire la démonstration pratique de l’utilité de savoir quel sera la PDC de tel ou tel objectif.

      Il est vrai que parfois on peut ce faire piéger et raté quelques photo à cause de ça.

      D’autant plus facilement avec des objectif tel que le 50/1,4 qui à une PDC ultra courte !

      Merci pour ton message et ton exemple parlant ;)

  25. oud_s

    :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    Mon exemple est volontairement extrème. Une anecdote :

    Lors d’un concert un photographe ne comprenait pas pourquoi je faisais des photos en argentique à 400 isos avec un 85 1.8 .

    Selon lui cela était impossible sans 800 isos et avec un stabilisateur. (je ne dis pas que ça n’aide pas, attention !!!). Mon argument a été simple : en 160 ans de photos les techniques de gestion de zone de netteté sont quand même archi connues et maitrisées, et le 400 isos n’est arrivé que dans les années 60.

    Il m’a répondu que j’étais très théorique, et que ça ne faisait pas une bonne photo. (totalement vrai). Mais peut être avec le recul était-il quelqu’un maitrisant parfaitement ses objectifs et son boitier. Ou alors il esquivait … :mrgreen: :mrgreen:

    Je ne veux pas dire par là du tout que “je sais”, il faut faire comme ci comme ça, etc etc. Mais que juste savoir utiliser une focale nécéssite d’assimiler les notions de zone de netteté et de pdc. Sans obligatoirement savoir les calculer de tête :lol: :lol: :lol:

    Il y a réellement une utilité (pour moi) afin “d’anticiper dans le moment d’improvisation” qu’est le fait de déclencher. En effet je ne déclenche pas dès que je sens que cette notion de netteté devient trop extrème. (quoique je tente parfois ^^)

    Amitiés

  26. Je réagis un peu comme toi quand je fais de l’animalier avec mon 300/2,8.

    La PDC est ultra courte, je dois donc savoir selon la distance du sujet quel ouverture est la plus intéressante pour l’effet desiré.

    Bien entendu je ne calcul pas ça sur place, je n’aurais pas le temps, c’est lexperience qui parle.

    En tout cas j’adore ton exemple, tu m’avait déjà raconté cette anecdote, mais je ne m’en lasse pas ! ;)

  27. Eheh, merci pour cet article très intéressant.
    Ça fait du bien de voir un peu cette théorie avant la reprise assidue de la macro, cette année je calcule ma PDC :razz:

    A bientot

  28. dire choix… je dirais 600/4 pour l’animalier mais 400/2.8 pour la proxi et l’animalier…
    Bref je te laisse choisir, je ne vais pas te facilité la tache pour trouver mon cadeau :razz:

    • Mais non, mais non, deux ça ira très bien, tu ne savais pas que je suis riche et que je ne sais pas quoi faire de mon argent ?

      *c’était Darth en mode fantasme*

      :lol:

  29. JSA.
    J’ai découvert ce blog il y a peu via celui de Vidberg pour tout dire. Néophyte en photo, je trouve tes articles très instructifs (tout comme le quiz où j’ai eu droit au “nul” mais je n’ai pas cherché les réponses pour savoir mon niveau).

    Pourquoi les maths sont forcément rebutants? D’ailleurs je trouve que ça tient plus de la physique et de l’optique que des mathématiques complètement déconnectés de l’aspect pratique que peuvent avoir les belles formules mathématiques. Alors je prends le temps de commenter cet article pour qu’il y en ait d’autres! (Et tant pis pour les allergiques aux maths) Après tout, la photographie utilise un jeu de lentilles dont les règles respectent les lois de la physique, qui s’accompagne de mathématiques, comme beaucoup de sciences dites “dures”.

    Pour finir ma tirade, je m’endormirais moins bête ce soir, j’en suis contente et je remercie Darth pour cela.

    • JSA, la classe !

      Je vois que beaucoup on quand même été au bout, j’en suis heureux.

      Merci Chopperrette pour ton message qui m’a touché, je suis vraiment content de voir que tu apprécies ce que j’ai écris.

      Pour les math, je suis un grand fan, et donc pour moi c’est toujours un plaisir.

      Malheureusement, pour beaucoup, la physique, les math …etc sont considéré comme des matière ennuyante (à tord je te l’accorde) donc, je préférais prévenir qu’il y aurait quelques formules, pas que les gens partent en courant à la découverte de l’article.

      Merci pour ton passage et d’avoir pris le temps de laissé un commentaire.

      PS: Je suis certain qu’au prochain Quiz tu feras largement une meilleure note ;)

  30. Par contre, dans ma tirade j’ai oublié un point qui m’intrigue toujours… Pourquoi une grande ouverture réduit considérablement la profondeur de champ… J’admets mon cerveau bute sur l’explication… Autant que la PDC augmente avec la distance de mise au point, ça va, le cerveau comprend, mais pas l’ouverture….

    Et je n’aime pas apprendre bêtement et méchamment quand il y a une explication rationnelle. Si quelqu’un a la réponse, je suis très intéressée.

    • Je te comprends parfaitement !

      Tu vas me trouver un peu fainéant, mais comme tu n’as pas peur des chiffres et des formules et qu’un article de Wiki est très complet à ce sujet, je t’invite à lire l’explication ICI.

      Si tu as besoin de quelques précisions sur certains détails, n’hésite pas ;)

  31. Non il n’y a pas de mal. Il n’y a pas de raison d’inventer à chaque fois la roue, surtout si c’est pour faire moins bien! Merci pour le lien je l’étudierai plus à fond ce week-end je pense!

  32. Pfiouuuu, un peu mal à la tête moi :|
    Au début ça va et après je lâche, je comprends mieux en faisant les choses pour voir les résultats directement.
    Merci beaucoup pour ton article, je vais pouvoir plancher dessus pour mieux comprendre ;-)

  33. Je sais, cette article était un peut technique.

    Mais au final, tu verras il n’est pas si compliqué que ça à comprendre.

    Merci d’avoir pris le temps de me laisser un message ;)

  34. Article très détaillé et intéressant, par contre je trouve que l’image du serpent porte à confusion.

    l’illustration reprend le serpent dans la même position que la photo et la zone de netteté est illustrée sur la largeur de ton image, hors on voir bien que juste au dessus de l’œil on est dans le flou.

    Par définition la profondeur de champs s’opère sur la profondeur, et non la largeur. Bref je chipote mais ton illustration m’a vraiment égarée sur le coup.

    • Je ne peux pas te donné tord, dans l’absolu, c’est clair que le serpent n’est pas dans la position parfaite, mais dans l’absolut ce n’est qu’une petite illustration, et la suivante (avec la sucette) est en effet plus réaliste.

      En tout cas, merci pour ton passage et ton commentaire ;)

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