Darth's Blog

Test terrain: Canon Speedlite 320EX

Voici un test un peu particulier, car il aura duré bien plus longtemps qu’à mon d’habitude.

En effet, normalement je teste le matériel durant 3 mois avant de rendre mon verdict, mais ici, cela fait bientôt 6 mois que le petit partage mon fourre-tout pour seconder mes autres flashs (des 580EX II), mais aussi en tant que flash principal sur mon second boitier, un 55oD, quand je veux partir “léger“.

Alors, la question est posée, que vaut l’engin sur le terrain?

Présentation:

Il faut savoir que le 320EX est un flash qui a été créé par  Canon , non pas en remplacement d’un ancien modèle, mais pour venir se caler entre l’entrée de gamme, le 270EX II et le flash “amateur expert” 430EX II.

Ce flash a surtout été pensé pour accompagner des boitiers tels que le 600D et autres 60D.

Il faut dire que depuis le 60D, avec le 7D et le 600D  Canon a mis en place le pilotage du flash directement depuis votre boitier. Il se devait donc de sortir un flash compatible avec des boitiers utilisé aussi bien par des débutants que des experts (typiquement le cas du 600D, moins des deux autres qui sont plus typés expert voir pro pour le 7D).

Mais la chose qu’il faut noter, c’est que de plus en plus de boitiers peuvent filmer, et ça nos amis de chez  Canon  ne l’ont pas oublié…Je vous en parlerais un peu plus bas.

Si on fait le tour du propriétaire, certaines choses vont vous sauter aux yeux.

Première on retrouve, comme sur tous les flashs   Canon  les plus récents, l’attache rapide, qui, il faut l’avouer, est d’une efficacité remarquable:

Sur sa face arrière, on remarque plusieurs boutons et autres poussoirs.

On retrouve de quoi régler le flash en position esclave selon nos besoins, avec tout ce qu’il faut pour gérer les groupes. Mais ce qui surprend le plus, c’est le bouton Led Light juste au-dessus du  sélecteur M | ¬Auto:

En réalité ces deux commandes servent pour la lampe LED qui se trouve sur la façade avant du flash.

Couplé au 600D, la LED peut s’allumer de façon automatique quand on filme s’il manque de lumière. Avec un autre appareil de la gamme, on pourra enclencher la lampe en appuyant simplement sur le bouton.

L’ajout de cette lampe est un vrai atout en vidéo quand un manque de luminosité se fait sentir, mais j’en parlerais un peu plus bas.

On remarquera aussi sur le côté de l’engin un bouton dont le sigle nous est familier:

Hé oui! Il s’agit bien d’un bouton de commande à distance qui permet de déclencher son appareil photo comme avec une télécommande sans fil, pratique, efficace, il fallait y penser!

Pour le reste de ce tour du propriétaire, nous noterons que la tête de flash s’oriente dans pratiquement tous les sens, soit jusqu’à:

Sa tête de flash peut aussi “zoomer“, quoique zoomer est peut-être un bien grand mot:

 Comme on peut le constater sur la photo ci-dessus, la tête de flash à deux positions:

  1. Grand-angle.
  2. Télé

Qui correspondent à une couverture de 24mm à 50, et de 50mm à plus.

Quand on tire sur la tête de zoom, on a quelque frisson, est-ce que cela va tenir le coup?

Ce qui est une très bonne transition pour vous parler de…

La qualité de construction:

Quand on le voit à côté de son grand-frère, le 580EX II, on comprend tout de suite qu’ils ne jouent pas dans la même catégorie!

Là où le 580EX II a des joints d’étanchéités, où l’on sent la solidité à toute épreuve, le 320EX nous parait presque fragile.

La qualité de construction n’est pas la même, mais pour autant, il serait mentir de dire qu’il est fragile.

En plusieurs mois d’utilisation, sans y faire plus attention qu’au reste de mon matériel, le vaillant petit flash a su se montrer à la hauteur et n’a jamais bronché, même après une ou deux “petites” chutes dues à mon inadvertance.

J’ai souvent eu peur, mais au final il s’est comporté dignement et reste donc solide et résistant.

Sur le terrain:

Ce 320EX a souvent accompagné mon 550D en tant que flash principal.

Là où le flash Pop-Up m’offrait une lumière d’une qualité discutable, lui me fournissait toujours un rendu agréable et satisfaisant, pour ne pas dire très bien.

De plus, étant largement plus surélevé qu’un flash intégré, pas d’yeux rouges, pas plus que d’ombres disgracieuses avec des objectifs tels que le 10-22 et son énorme par soleil:

Comme on peut le constater sur la photo ci-dessus (mon petit bureau at home ^^ ), aucune ombre portée due à l’usage d’un objectif avec son pare-soleil et une lumière homogène très bien gérée.

Avec un NG de 32, on ne peut pas dire qu’il soit le plus puissant des flashs, malgré tout il se sort de beaucoup de situations, et ceci même en fill-in lors de photo en plein soleil, comme le montre de façon tangible l’image ci-dessous:

S’il se comporte bien en tant que flash principal, il est (à mon avis) encore plus à son aise en tant que flash déporté!

En effet, comme il offre la possibilité de le régler au travers des menus du boitier, on peut doser choisir la quantité de lumière dont on aura besoin pour faire des photos avec une gestion particulièrement efficace de la luminosité ambiante, un vrai plus pour faire du ministudio!

C’est par exemple avec l’aide du 320EX (entre autres) que j’avais réalisé la photo ci-dessous pour l’article Photo: Making-Of que je vous conseille de lire si ce n’est pas déjà fait.

Ce flash est donc bien à son aise, que ce soit sur un boitier en tant que flash principal, ou utilisé comme flash déporté.

Il a même la bonne idée d’avoir une lampe LED, qui n’est pas utile seulement comme une lampe de poche, mais bien pour apporter une belle lumière d’appoint lorsque pour vos vidéos vous manquez de luminosité.

La lumière que fournie cette LED varie entre 4’500K et 6’500K, ce qui veut dire qu’au plus bas elle tire légèrement sur le bleu, et au plus haut dans les couleurs chaudes, sans pour autant que l’on voit une dominante marquée sur les vidéos que l’on tourne.

Pour autant, cela reste une simple lumière d’appoint pour dépanner, on est loin des torches de cinéma…mais on s’en doutait!

Conclusion:

Bien qu’il puisse sembler au premier abord un peu fragile, bien que ses possibilités puissent sembler modestes, en réalité ce petit flash est un bon plan!

Un petit qui à tout d’un grand.

Que l’on soit débutant sans envie de se ruiner pour acheter son premier flash, ou expert avec un besoin de plusieurs flashs déportés, le 320EX est sans aucun doute le meilleur rapport qualité-prix du marché.

Petit, léger, mais efficace, embarquant beaucoup de possibilités, il devient vite un compagnon indispensable!

Quand on sait que pour le prix d’un 580EX II on peut s’offrir deux 320EX, on a presque plus envie d’hésiter.

Pourtant, il y a bien une ombre au tableau, ce flash n’a pas de fonction Maitre!

Autant dire que si vous n’avez pas un Canon EOS 7D, 60D ou 600D, il vous faudra acheter un soit un 580EX II soit un transmetteur ST-E2 pour pouvoir bénéficier de la possibilité du flash déporté.

D’un seul coup, si on n’a pas déjà dans son fourre-tout un tel matériel, on va pas mal hésiter à faire un tel achat.

Mais une fois cette contrainte connue, un 580EX II + un 320EX peut être un duo particulièrement efficace, mais malheureusement, le tout revient vite un peu cher.

C’est donc ma vraie seule ombre au tableau, le regret que ce flash ne puisse pas servir de flash maitre!

Pour le reste, que ce soit votre premier flash, ou un flash supplémentaire (en n’oubliant pas le besoin de flash maitre),  je ne peux que vous le conseiller les yeux fermés!

Sur ce, je vous dis, bon courage et bonnes photos!

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