L’article improvisé du jour …

On peut dire que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas fait d’article improvisé, plus d’un an en fait… Comme le temps passe vite !

Pour les plus récents de mes lecteurs, je vais vous expliquer en quelques mots ce qu’est un article improvisé, bien que le titre devrait un peu vous mettre sur la voix ou voie, ou voit ? … heu…  sur le chemin !

On ne dirait pas comme ça, mais je suis quelqu’un de plus ou moins organisé, disons que je prévois mes articles à l’avance, en règle générale, je sais ce qui va être publié au cours d’un mois.

Il y a parfois des changements pour des raisons particulières, mais dans les grandes lignes, les articles sont planifiés.

Mais parfois, comme c’est le cas pour ce billet, j’aime bien me mettre devant le clavier sans aucune contrainte et parler de ce qui me passe par la tête, sans ligne directrice, sans guide, un article improvisé.

Mais naturellement, un article qui parle de photo… C’est la moindre !

Et comme la photo es au cœur de ce sujet, on va commencer avec…

La journée mondiale de la photographie :

Aujourd’hui, jour de publication de cet article nous sommes le 19 août, date symbolique dans le monde de la photo.

En effet, si on remonte un peu dans l’histoire on apprend que :

C’est donc en toute logique que cette date a été choisie pour la journée mondiale de la photographie.

Sur le forum de Posepartage (anciennement PixPopuli) ils ont eux la très bonne idée de commémorer cette journée avec un petit défi : Voir ICI

L’exercice consiste à tous prendre une photo à la même heure.

Le 19 août à 18h39 en souvenir du 19 août 1839.

J’ai trouvé l’idée vraiment sympa, et je vous propose de faire de même !

Le partage d’un instant, d’une passion, tout ce que j’aime dans la photo.

Le partage est un mot important qui malheureusement n’est pas la spécialité des gens qui font de…

Édit du 20 août 2013

Ci-dessous, voici la photo faite à 18h39 le 19 août 2013.

Le thème de cette photo est bien sûr un clin d’œil à l’histoire de la photo avec les modèles de 1D qui se suivent.

La petite anecdote, c’est que la photo a été faite chez moi alors que je n’y étais pas!

J’avais préparé la prise de vu la veille pour la lumière, la mise en scène…etc, avec un contrôle depuis mon ordinateur qui lui-même fut contrôlé à distance grâce à mon portable.

J’ai trouvé amusant de faire une image ainsi, entre les premières photos et leur temps de pose vraiment long, et aujourd’hui où l’on peut faire une photo sans être présent physiquement dans le lieu dit, tout en vérifiant que tout c’est bien passé de façon instantanée, on peut dire que les choses on bien évoluée!

L’urbex :

En écrivant ces lignes je vais me faire détester par quelques personnes, mais j’assume pleinement le fait, je suis un peu kamikaze, faut savoir mettre du piment dans sa vie. ^^

Avant d’entrer dans le vif du sujet et pousser mon petit coup de gueule, je vais expliquer ce style de photo à ceux qui ne savent pas de quoi je parle.

L’urbex est un mot valise qui à la base désigne “l’exploration urbaine”.  C’est une activité qui consiste à visiter des lieux abandonnés, tels que des maisons ou des usines et parfois même de vieux navires, sans compter tout le reste.

La mode d’y prendre des photos est assez récente, et le style est souvent le même, des images avec un contraste tonal très poussé à la limite (quand ce n’en est pas) du HDR.

J’avoue que j’aime bien ce type de photo, même si dans l’absolu je ne pratique pas moi-même cet exercice.

En effet, photographier les ruines ne m’amuse pas beaucoup, mais quand on me propose de le faire pour une sortie photo par exemple, j’accepte toujours avec plaisir… bien qu’au final je finisse toujours par faire des photos du paysage alentour et pas du lieu dit, mais je ne vous apprends rien en vous disant que je suis quelqu’un d’un peu étrange.

D’ailleurs, je pourrais presque rendre jaloux quelques fans d’urbex, comme je voyage très souvent en Chine, là-bas, c’est des villes entières qui sont parfois abandonnées !

L’urbex est donc une activité photo plutôt sympa, qui peut donner quelques frissons pour peu qu’on apprécie.

Par contre, la mentalité de pas mal d’adeptes de cette discipline (pas tous heureusement) est plutôt étrangement… stupide !?!?

Oui, le mot est fort, mais je l’assume, car on a vécu le même genre de stupidités avec la photo animalière.

Quand on fait de la photo nature, il est maintenant coutume de partager ses “spots”, les meilleurs endroits sont donnés, avec les meilleures positions. Plus personne (sauf à de rares exceptions) ne fait secret l’endroit où il a trouvé le bon filon.

Si tout va mieux maintenant, il y a encore quelques années de cela c’était loin d’être le cas.

Les gens qui faisant de l’animalier gardaient jalousement l’emplacement de leur petite caverne aux trésors, de peur que des personnes indésirables, irrespectueuses, ne viennent perturber l’endroit en question.

C’était un peu l’excuse toute trouvée, sous prétexte de préserver l’endroit pour qu’il ne soit pas envahi, ils gardaient surtout l’exclusivité de certains spots généreux en rencontres animalière.

Depuis, comme dit plus haut, les choses ont changé, et les photographes nature ont compris que l’entraide et le partage était le meilleur moyen d’avancer, de fait, les informations circulent bien plus facilement.

Malheureusement, l’urbex est une discipline qui dans le monde de la photo est assez jeune, et ceux qui la pratiquent sont encore dans l’idée qu’il ne faut pas partager les infos, qu’il faut les garder jalousement.

L’argument de base, celui qui est servi à toutes les sauces est le suivant:

Si on donne publiquement le lieu d’un bon spot, tout le monde va y aller, et pour finir ça va fermer, car le lieu sera protégé et gardé!

Logique comme raisonnement, n’est-ce pas? Il ressemble beaucoup à ce que faisaient les photographes animaliers qui voulaient aussi préserver leurs lieux secrets…

L’argument ne tient pas la route une seule seconde. Pour tout un tas de raisons, mais la plus évidente, c’est que si on donne publiquement un lieu d’urbex, il n’y a pas tous les photographes de la terre qui vont se pointer le même jour au même endroit en provoquant tellement de remue-ménage que le site va disparaitre défendu par l’armée…

Ce qui est amusant aussi, c’est qu’il y a un côté très théâtral avec leur façon de transmettre le savoir…

Celui qui va te donner un spot ne va pas simplement te dire il se trouve à tel endroit en le pointant sur Google Map. Non, non, il va te conduire lui-même à l’endroit magique, te donnant rendez-vous sur un parking et te proposant de le suivre pour ensuite te faire visiter les lieux tel un druide.

Sans compter les fois où ils vont te donner l’info contre une autre adresse.

C’est peut-être l’ambiance de ce genre d’endroit qui pousse à tant de mise en scène, personnellement, ça me fait juste sourire !

Bref, l’uberx sympathique activité qui manque encore pas mal de maturité… J’ai presque envie de dessiner des cartes avec des croix dessus et plein d’énigmes !

Comme je suis de bonne humeur, je ne vais pas trop chercher la petite bête !

En parlant de petite bête, permettez-moi de faire un crochet sur la…

Macro :

Le mois d’août se finit doucement, les jours redeviennent plus courts, la fin de l’été n’est pas encore là, mais montre déjà le bout de son nez.

Je suis très motivé pour la saison d’hivers qui arrive, j’ai quelques envies de photo d’oiseaux sous la neige qui me trottent dans la tête.

Pourtant, en été, habituellement on pense “macro”… Sauf que cette année, je n’ai presque pas fait de photo macro !

Quelques une par-ci par-là, surtout pour tester le matériel que j’avais entre les mains…

Je me suis presque demandé si après une année passée à me plonger dans la macro (Voir ICI) si le virus m’avait passé?!

Je me suis rendu compte que non, car quand je croise une jolie fleur, un bel insecte, j’ai toujours cette envie de les prendre en photo, mon problème est ailleurs, et c’est en réfléchissant que j’ai compris d’où il venait.

Il faut dire que lorsque je fais de la photo nature en règle générale, je planifie mes sorties, la veille au soir ou plusieurs jours à l’avance, selon mes envies et mon emploi du temps, mais je le fais de façon régulière, c’est une seconde nature chez moi.

Sauf, que pour la macro, je n’y pense pas, et c’est une fois devant le sujet que je me dis, mince, j’aurais du prendre mon objectif macro !

Comme quoi, parfois on passe à côté de certaine chose pour presque rien.

Mais j’ai décidé qu’à partir d’aujourd’hui, je vais m’organiser une sortie macro une fois par semaine, jusqu’à que ça devienne un réflexe aussi présent que mes sorties photos nature !

Au final, c’était donc un mal pour un bien, je vais reprendre le journal de mes aventures macro … Prochainement la partie VI !

Conclusion :

Nous voilà au bout de cet article, quand vous allez le découvrir, je serai sur la route pour aller à Berne (capitale de la Suisse pour ceux qui l’ignorent).

Je serai derrière mon appareil à 18h39, avec un peu de chance en train de photographier un insecte au milieu d’une usine abandonnée trouvée grâce à une incantation magique…

Et dire que je raconte n’importe quoi et que je ne sais même pas à quoi ressemblera la photo qui va illustrer cet article !

Tiens, pour le coup, je vais finir d’écrire mon texte, et je chercherais l’image après.

J’espère que ce petit billet improvisé vous aura fait autant plaisir à lire que moi à l’écrire.

Je vous souhaite bon courage et bonne photo… même si vous êtes un gourou parano de l’urbex… ^^