Darth's Blog

Motivation …

Tiens, mais ce n’est pas les résultats de mon dernier concours? Pourtant, c’était bien l’article prévu et que je vous avais annoncé avant mes vacances !?

Alors, pourquoi pas l’article prévu ?

Il y a parfois des moments où on a besoin d’exorciser un peu ce que l’on ressent, afin d’aller de l’avant. Le problème, c’est qu’en ce moment, je manque de motivation.

Je ne manque pas d’inspiration, j’ai plein de sujets d’articles en tête, certains obligatoires (comme des tests ou encore le résultat de ce concours), d’autres sont des envies, des projets … mais pourtant, rien n’arrive.

Juste avant de partir en vacances, je me disais que le manque de motivation venait de deux points:

  1. Mon papa, qui n’est pas au meilleur de sa forme et me donne du souci
  2. Mon envie de partir pour décompresser, qui occupe trop mon esprit

Au final, je suis revenu de vacances, mon papa a pu partir avec nous et même si sa santé n’est pas au top, il va plutôt bien … et de mon côté, je ne suis toujours pas motivé à écrire.

Un drôle de paradoxe entre l’envie et la motivation, les idées et leur concrétisation, deux sentiments forts et si opposés, et pour le moment c’est bien le manque de motivation qui prend le dessus.

Je vous propose d’utiliser mon problème pour vous donner toutes les astuces pour savoir …

Comment retrouver la motivation :

Je pense que vous avez compris mon problème et je pense également que nous pouvons faire cette analogie avec notre passion de la photo, ce moment, pour ne pas dire ces moments, que l’on traverse tous où l’on n’a plus envie de prendre son appareil, où l’on est plus motivé à faire des photos, où tous les sujets sont à la fois intéressants, mais pas assez pour nous motiver.

De mon côté, cette phase ne peut pas vraiment exister directement avec mon envie de faire des photos, mon travail étant la photo, je suis toujours obligé de photographier et je n’ai pas ce genre de phase … mais mon blog lui, n’est pas mon travail, du moins, pas dans le sens où j’ai une obligation de rendement. Du coup, l’analogie avec la passion de la photo est ici très claire.

Des idées, des envies, mais pas de motivation à réaliser les choses.

On va essayer ici de trouver ensemble quelques solutions à ce problème, c’est juste de l’observation, pas une méthode académique, mais elle fonctionne plutôt bien … enfin, j’espère, mais si j’écris ces lignes, quelque part, c’est que ça doit fonctionner!

Acceptation:

L’idée d’accepter le manque de motivation peut paraître une évidence, on n’est pas motivé, on n’a pas d’autre choix que de l’accepter, sauf qu’il y a une nuance entre accepter notre manque de motivation et accepter que, dans la réalité des faits, rien ne motive vraiment cet état.

Le problème qu’on a souvent à ce moment de notre vie, c’est qu’on se cherche beaucoup d’excuses, c’est un peu ce que j’ai fait avant les vacances. Je me suis cherché de bonnes excuses à ne pas être motivé, j’ai décidé que mon esprit était trop occupé ailleurs.

Sauf qu’à ce moment-là, si j’avais pris la peine de faire une petite introspection, je me serais rendu compte que ce genre de situations m’est déjà arrivé et que le travail fourni sur mon blog était le plus souvent un bon moyen, une bonne thérapie pour décompresser, regarder ma vie avec plus de neutralité.

Souvent, une passion est une bonne façon de décompresser, elle nous aide à prendre du recul, on donne une partie de notre énergie à ne pas penser aux choses qui accaparent un peu trop notre esprit et c’est peut-être justement grâce à cette activité que certains points de nos vies ne débordent pas, car on leur laisse une place suffisante et nécessaire, sans que cela n’empiète sur le reste.

La phrase peut sembler froide, surtout quand ce qui occupe notre esprit est quelque chose de négatif, mais cela fonctionne aussi quand c’est positif, mon exemple montre que mon esprit était accaparé par un point positif et un point négatif, la santé de mon père et mes vacances.

Ce n’est donc pas tant le sujet qui a de l’importance, mais la place qu’on accepte de lui donner … le manque de motivation ne vient pas des éléments extérieurs plus ou moins importants, ces éléments prennent simplement la place qu’on leur laisse. C’est une nuance, mais elle a toute son importance.

Il faut donc accepter que les éléments que l’on estime être la source de notre manque de motivation ne le sont pas vraiment, ils prennent juste la place qu’on a laissé vide, le manque de motivation vient souvent d’autre chose et le plus souvent de l’activité même pour laquelle on manque justement de motivation.

Trouver la vraie raison:

Une fois qu’on a balayé du revers de la main les fausses excuses, on peut essayer de se pencher sur ce qui provoque réellement le manque de motivation.

Comprendre la vraie raison – et je parle bien de la vraie raison, et non pas de nos fausses excuses -, va nous permettre d’envisager de corriger les choses et même de les améliorer.

Dans mon cas, la raison n’a pas été simple à trouver, en fait simplement je pense que je me cachais une évidence, quelque chose que je ne pouvais simplement pas accepter, car c’était la base même de ma motivation …

Étrange, ce que je viens de dire?

Si vous n’avez rien compris, c’est normal, moi-même j’ai mis du temps à comprendre le problème, qui en fait était latent, présent depuis un bon moment, mais, qui me perturbait, même si je feignais de l’ignorer.

Pour ceux qui connaissent bien l’histoire de mon blog, ils savent que mon doux rêve, celui qui m’a longtemps motivé, était de pouvoir partager ma passion de la photo, mais aussi, de pouvoir tester du matériel, avec en ligne de mire la joie qu’on pouvait éprouver à “jouer” avec tout ce beau matériel.

Quand j’ai testé mes premiers appareils prêtés par des marques, j’étais l’homme le plus heureux du monde, c’était une sorte de consécration, mais surtout un plaisir très enfantin, celui de jouer avec de beaux joujoux, parfois avant tout le monde, wouah! Quelle chance j’ai !

Pourtant, avec le temps, on passe de l’enfant heureux à l’enfant un peu capricieux!

Quand on doit écrire au Père-Noël et être sage pour avoir ses cadeaux, cela à un autre goût que quand c’est le Père-Noël qui vous demande de bien accepter ses cadeaux!

Alors certes, on a toujours le même plaisir à déballer le cadeau, à jouer avec … mais on a plus envie de faire ses devoirs!

En effet, mes premiers tests, j’avais hâte d’en écrire le compte rendu, de vous donner mon avis, de vous faire partager mon ressenti. Il faut dire qu’au début c’était simple, Canon et Sigma, le reste, RIEN!

Puis avec le temps, plus de marques, plus de matériels à tester … mais pas plus de temps.

Alors oui, j’aurais pu dire, ok, je vais me contenter de ça, de 4 ou 5 marques, puis rien de plus.

Sauf que de mon côté, je suis toujours émerveillé de tester, de jouer, de toucher, alors je ne sais pas dire non, et de l’autre, vous êtes toujours plus nombreux à me demander plus de tests, plus de matériels, plus de marques  … et comme maintenant les marques viennent à moi sans que j’aie besoin de les solliciter, tout va trop vite.

Tester le matériel me rend heureux, en écrire le compte rendu me démotive ...

Écrire me démotive? Non, ça, j’aime toujours et ce n’est pas la longueur de ce billet qui va démentir le fait!

Ce qui me démotive, c’est le fait que j’en ai trop à écrire et que je n’ai pas assez de temps!

Je suis rédacteur unique sur mon blog, parfois j’ai des articles invités et Daniel va venir en renfort pour la partie vidéo, mais pour le reste, je suis seul!

Si je prends les tests que je dois publier et qui sont en cours, ceux en préparation, sans compter les articles en dehors des tests, comme mon dossier sur la retouche, je ne sais pas par quel bout prendre tout ça, en prime, j’ai un livre en préparation, cela fait bien trop de choses, pourtant mes journées continuent à ne durer que 24h00.

Mon manque de motivation vient donc du fait que j’ai l’impression que je n’arriverai pas à surmonter tout ça, mon envie de faire des articles intéressants et de qualité, pas des choses écrites rapidement et bâclées, le temps que je ne sais pas dilater, fait que je me suis simplement retranché derrière mes craintes … mon manque de motivation était simplement une bonne excuse pour ne pas avoir à assumer la charge de travail et la peur de ne pas réussir !

La solution :

Quand un plaisir, une passion, se transforme en contrainte, on y perd de l’intérêt, même si on aime notre activité passionnément. Surmonter l’obstacle trop grand devient juste inenvisageable, alors on reste à sa base et on n’essaye même plus, se trouvant de bonnes excuses pour ne plus rien tenter !

Quelle est la meilleure solution dans le cas présent ?

Je crois que le maître mot, ici, est rationaliser, accepter que l’on peut faire certaines choses et pas d’autres, accepter que malgré l’envie, le désir, la réalisation peut ne pas forcément suivre, car on ne peut aller au-delà de nos capacités sans en payer le prix fort à un certain moment.

Dans mon cas, rationaliser veut dire retrouver le plaisir d’écrire et de fait, diminuer la pression.

Après avoir un peu réfléchi à tout ça, je vais prendre un peu de distance avec les “nouveautés”, certes, pour le plaisir je vais essayer de continuer à assurer certaines exclusivités, sortir certains tests très tôt, mais pour le reste, je ne vais plus m’imposer de coller à l’actualité.

Je teste un appareil, j’en écris l’article quand je peux, cela veut aussi dire qu’il attendra que ceux qui ne sont pas encore publiés soient publiés.

L’autre chose sera aussi de savoir refuser certains tests!

En effet, si c’est toujours un plaisir que de jouer avec ces beaux jouets, il va me falloir faire des choix! Comme expliqué plus haut, je n’ai pas une équipe de rédaction derrière moi, je ne peux donc pas tester toutes les marques et tous les appareils.

De fait, à partir d’aujourd’hui, je ne testerai que les appareils qui me font plaisir, que j’ai envie de vraiment avoir en main, que je voudrais utiliser dans ma vie de tous les jours.

Je veux pouvoir écrire détendu sur des sujets qui j’aime, qui me tiennent à cœur et pour ce faire, il faut que j’aie moins de pression.

Un peu de changement :

Comme on vient de le voir, quand on a identifié le problème, ce qui entraine le manque de motivation, la vraie cause, pas les excuses, il faut trouver une solution.

Chaque solution va provoquer un changement, un changement dans sa façon de voir, de faire et d’accepter les choses.

En photo, souvent, ce changement est d’accepter qu’à un moment de notre vie notre courbe de progression devient plus plate, que ce domaine que l’on pensait apprécier n’est pas fait pour nous, que notre activité photo doit exister en parallèle d’autres choses et que de faits, certains projets doivent être revus, mais également en plus positif, se dire que ce projet qui nous fait peur n’est pas insurmontable tant qu’on n’a pas essayé, se dire que le manque de matériel n’est pas une assez bonne excuse pour renoncer à notre envie d’essayer tel ou tel type de photos, se dire que notre manque d’expérience ne sera comblé que par la pratique et que renoncer ne nous aide en rien.

Le manque de motivation n’est qu’une étape dans la vie de chaque passionné, que ce soit la passion de l’image ou une autre, la démotivation est une sorte d’appel au secours, un moyen de nous montrer qu’il faut peaufiner certains réglages et ne pas forcément s’arrêter!

Conclusion :

Comme vous avez pu le constater, j’ai utilisé ma propre démotivation pour vous donner les clefs qui pourront vous permettre de sortir de ce problème.

Il ne faut jamais laisser la démotivation prendre le dessus, c’est ainsi qu’on passe d’un moment difficile à l’abandon d’une passion pour des raisons fausses et des problèmes que l’on aurait pu surmonter.

J’ai trop souvent vu des personnes mettre leur passion de l’image de côté un temps, puis finir par revendre le matériel, pensant qu’ils avaient mieux à faire, alors qu’au fond ils auraient très bien pu réussir à retrouver cette motivation et le plaisir qui va avec.

La démotivation n’est qu’une alerte, un petit signal pour vous indiquer qu’il faut corriger certaines choses, ce n’est clairement pas une fatalité!

Bon courage et bonnes photos … mais surtout, plein de motivations!