[Test terrain] DJI Osmo

Vous vous demandez surement ce que c’est ce gadget. C’est tout simplement une caméra qui est stabilisée sur les 3 axes. J’ai pu l’utilisé lors d’un voyage à Amsterdam pour l’IBC, le plus gros salon de la vidéo en Europe, encore merci Lovinpix de me l’avoir prêté pour l’occasion.

Le concept

Il est simple, DJI a pris une caméra qu’ils utilisaient sur leurs drones, ils l’ont mise sur une poignée stabilisée sur les 3 axes, une connexion Wi-Fi directe pour avoir les paramètres et un retour vidéo sur notre smartphone et le tour est joué !

Sur la poignée on retrouve le bouton REC, le bouton Photo, un joystick, le bouton on/off/veille sur la tranche et sur l’arrière une gâchette. La gâchette permet si on clique 2 fois, de remettre la caméra à sa position initiale, si on clique 3 fois, la caméra se met en mode selfie et si on maintient la gâchette enfoncée, on fige la caméra dans la direction qu’elle a. Il faut savoir que la caméra est en mode suivi de base, donc si on tourne la poignée vers la droite, la caméra va suivre ce mouvement également, donc quand je parle de figer la caméra, c’est-à-dire qu’elle va reste dans son axe et que nous on va pouvoir tourner la poignée sans que la caméra ne nous suive.

Les modes

Il y a 3 modes principaux que sont la vidéo, le time-lapse et la photo. Qu’on soit débutant ou expert, on a le choix d’utiliser le mode automatique ou manuel dans les différents modes. Il y a des modes secondaires comme HDR, rafale, panorama, slowmotion.

La vidéo

De la vraie 4K à 25fps jusqu’à du FHD en 100fps, on a l’embarra du choix. J’ai pour ma part utilisé du FHD en 50p pour pouvoir faire de petits ralentis. On peut régler le shutter speed, les ISO, la correction d’exposition, mais pas de réglages pour l’iris. Donc en plein soleil si on veut rester dans une valeur du shutter speed pour avoir un flou de mouvement naturel, dans mon cas 1/100, même en mettant les ISO au minimum, je cramais mon image facilement, donc des filtres ND (en option) seront indispensables.

Le time-lapse

Comme dans beaucoup d’appareils compacts, smartphones, etc. Ce mode donne une vision différente d’un paysage ou autres lieux. L’avantage ici est de pouvoir le faire à main levée sans trépied. Le seul souci que j’ai eu c’est  lors que je faisais un time lapse en mouvement, c’est d’avoir la photo avec un peu de retard en visuelle sur mon smartphone et donc difficile de visé pour la photo suivante. Mais le mode est très intéressant et on peut avoir des résultats assez fous en sachant que c’est fait à main levée. Voici une vidéo qui montre bien le potentiel de ce mode.

La photo

J’ai très peu utilisé ce mode, car ce n’est pas celui qui m’intéressait, mais j’ai constaté que contrairement au mode vidéo, ici pas besoin de filtre ND, car on peut mettre le shutter speed (vitesse d’obturation) plus haute sans déranger sauf dans le cas d’une pose longue.

La stabilisation

C’est bluffant, on arrive facilement à la prendre en main et faire des mouvements fluides. Il faudra tout de même faire attention à compenser l’effet « de marcher » en étant souple sur nos genoux. Je n’ai jamais eu de soucis où le stabilisateur perdait le niveau, même en utilisation horizontale ou inversée. J’ai rapidement pris mes marques et réussi à l’utiliser comme si cela faisait des années que je l’avais.

La connexion

Elle se fait via le Wi-Fi direct, c’est-à-dire que l’Osmo génère lui-même un point d’accès Wi-Fi. On télécharge l’application DJI GO (disponible sur iOS ou Android), on s’inscrit et une fois cela fait, l’application détecte automatiquement notre produit DJI. C’est simple et efficace. J’ai utilisé un Sony Xperia Z2, donc pas tout récent. Dans la plupart du temps, je n’ai pas eu de coupure de signal, mais à l’intérieur de l’IBC, avec les centaines de connexions WI-FI, j’ai eu 1 ou 2 fois des coupures, qui ont été vite résolues.

L’autonomie

C’est là où ça pêche un peu, car il faut pouvoir alimenté, la caméra, les moteurs du stabilisateur, le wifi, la poignée et la batterie ne tiendra pas la journée ça c’est sûr. Même en utilisant régulièrement le mode veille, ça se vide très vite. Je vous conseille de prendre des batteries supplémentaires, ce qui était le cas du kit envoyé par Lovinpix.

Deuxième solution moins « discrète », c’est d’utilisé un adaptateur qui se loge comme la batterie puis le relier à une batterie d’un DJI Inspire One, et là vous en avez pour la journée, mais vous aurez un câble entre l’Osmo et la batterie, il suffit de la mettre dans une sacoche ou sac à dos et c’est régler.

Le son

Oui il y a un micro interne, mais que dire à part qu’il ne vous servira quasiment pas. Il y a une entrée audio qui permet de brancher un micro externe. Dans le kit que j’ai reçu, il y avait le micro de chez DJI et je l’ai trouvé satisfaisant, mais sans plus, je ne m’attendais ni à moins bien, ni à mieux.

Conclusion

J’ai été conquis par la rapidité de mise en œuvre et son efficacité au niveau de la stabilité et de la qualité vidéo. Le mode time-lapse est lui aussi très appréciable. La partie photo reste pour moi plus comme un gadget, mais un bon gadget quand même !

Le DJI Osmo fera un parfait cadeau de Noël pour les vidéastes qui sommeillent en vous, votre futur compagnon de voyage !

Il y a maintenant le DJI Osmo+, qui inclus un zoom 3,5x optique et 2x numérique et l’Osmo Mobile, dont c’est votre smartphone la caméra. Et dans la gamme supérieure avec la caméra dont les objectifs sont interchangeables, l’Osmo X5 et l’Osmo X5R (R pour RAW vidéo). Il n’y a plus qu’à choisir quel cadeau de Noël on a envie de recevoir ou offrir.

Pour ceux qui voudraient acheter ce produit : DJI Osmo