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Le mois passé j’écrivais la première partie de mes aventures dans le monde de la macro.
Je découvrais avec une joie tout enfantine le monde du tout petit, qui nous entoure et sait se faire si discret.
Je vous ai laissé alors que je vous expliquais que la macro, tout comme la photo animalière, n’est pas toujours une histoire de gros plan.
Depuis, un peu plus d’un mois est passé, alors, comment mon immersion dans le monde de la macro a-t-elle évolué?
Mettez-vous bien à votre aise, je vous raconte la suite…
Comme pour beaucoup de choses dans la vie, quand on se lance dans une activité il nous faut toujours un petit fil conducteur, une source d’inspiration, un mentor pour nous guider.
Personnellement, j’ai la chance d’avoir trouvé cela en la personne de “Shoube“, qui a toute mon admiration pour sa maitrise de la macro.
(Vous pouvez retrouver ses activités sur Google+ en cliquant: ICI).
En plus d’être un excellent photographe, il donne régulièrement de petits exercices qui peuvent vraiment aider à progresser.
Il m’a proposé il y a quelque temps un de ses fameux exercices…
Un œil différent :
Celui-ci consistait à photographier un insecte en ombre chinoise.
Je me suis dit que c’était un excellent moyen de faire une photo qui s’éloigne un peu du genre que l’on voit habituellement.
Ce qui rejoint aussi ce que j’avais dit sur mon dernier compte rendu.
Il ne faut pas forcément chercher à faire du gros plan, et trouver son style passe aussi par l’expérimentation.
Pour autant, un mois et demi de pratique ce n’est de loin pas suffisant pour faire “trop” d’expérience.
Si m’offrir une mouche en contre-jour n’était pas trop difficile, pour continuer à sortir des sentiers battus, il faut bien que je les connaisse ces fameux sentiers.
C’est donc studieux et désireux de progresser que je suis retourné à des essais plus conventionnels….
Le tableau de chasse :
Je vous ai expliqué la dernière fois que la macro n’était pas que de la photo d’insecte. Pourtant, je profite des beaux jours pour leur tirer le portrait, j’aurai tout l’hiver pour me consacrer aux joies de la macro dans d’autres domaines.
Comme j’avais décidé de retrouver les chemins plus académiques de la photo macro, je me suis dit que la bonne idée serait de m’offrir un tableau de chasse. Un peu à l’instar du photographe qui veut tirer le portrait du Big Five quand il va en Afrique du Sud !
Le mieux était de commencer par deux insectes, puis une fois réussi, en choisir deux autres, ainsi de suite.
Mes deux premières cibles que je me suis imposées sont :
- Un papillon
- Une araignée
Alors, on peut dire que ce n’est pas très difficile… et pourtant!
Comme vous pouvez le constater, j’ai réussi à obtenir l’araignée, mais ce ne fut pas sans mal !
Peu de lumière, ce qui m’a obligé à monter haut dans les iso (640 iso) ce qui à aussi limité la fermeture du diaph (f/8) ce qui donne comme résultat une PDC ultra courte !
Le papillon, lui, n’est jamais resté assez sage longtemps pour que je puisse lui tirer le portrait, enfin, pas un qui soit vraiment présentable.
Je me suis alors dit :
J’ai la solution ! Je vais faire de la macro au flash !
Quelle bonne idée j’ai eue là !
Le flash en macro :
Je suis génial et je suis, qui plus est, le meilleur photographe du monde !
Alors, pourquoi me soucier du fait qu’ils vendent des flashs spécialement pour la macro, moi, je n’en ai pas besoin ?!
Malheureusement, la dure réalité du terrain m’a détrompé !
Si les fabricants d’appareils photo font des flashs spéciaux pour la macro, ils ont leurs raisons !
Si j’ai bien réussi à photographier ce petit scarabée à l’aide de mon flash cobra, c’est parce que je me suis fait aider d’un deuxième flash déporté.
La mise en œuvre était simple, la petite bête est restée sans bouger pendant de très très longues minutes. Ce qui m’a permis d’installer le deuxième flash de façon idéale, puis de revenir cadrer tranquillement la star.
Ce qui en règle général, n’est vraiment pas le cas des autres insectes qui ont largement plus la bougeotte !
Et voilà comment le simple achat d’un objectif pousse doucement vers l’achat d’autres accessoires.
Mais je vous en parlerai un peu plus longuement le mois prochain !
Petites fleurs :
Il faut profiter de la saison estivale pour les insectes, mais il ne faut pas non plus oublier que c’est aussi la bonne saison pour les fleurs.
Cette fois je suis prêt !
Contrairement aux circonstances que je racontais dans “Les fleurs en campagnes“, je peux grâce à mon objectif macro me concentrer sur des plantes plus petites, voire certains détails de celle-ci.
Je dois reconnaitre que cette fois j’y ai pris beaucoup, mais alors, beaucoup plus de plaisir.
J’ai vraiment cherché à jouer avec la lumière pour offrir des photos plus esthétiques qu’informatives.
Et je me suis laissé prendre au jeu… je crois que je suis tombé amoureux de la photo de fleur :
D’autant qu’elles sont simples et dociles !
Un peu de patience pour attendre la bonne lumière. Un peu d’exercice pour se mettre à leur hauteur afin d’obtenir le meilleur cadrage.
Sans trop d’efforts, on peut réaliser de bien jolies images.
En fait, photographier les fleurs est une très bonne façon de se relaxer après avoir tiré le portrait des insectes qui ne se laissent pas toujours faire !
Conclusion :
Comme vous le savez, si j’ai pas mal d’expérience en photo, cela ne fait pas longtemps que je me consacre à la macro.
Depuis que je m’y suis mis, je peux dire que la pratique me séduit sincèrement.
Si je ne suis pas autant sous le charme que pour la photo d’oiseaux, mon intérêt va grandissant et j’avoue que la macro arrive sur la seconde marche.
Je suis encore très très loin d’en avoir fait le tour, cela ne m’étonnerait donc qu’à moitié si un jour je me passionnais autant pour la macro que pour la photo d’oiseaux.
En attendant, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour la suite de mes aventures… qui sont loin d’être terminées !
Bon courage et bonne photo !