Test terrain: Hasselblad H5D-50C

h5d-hasselblad

Remerciements :

Avant de commencer, je tenais tout particulièrement à remercier la société Hasselblad france, pour leur gentillesse, leur confiance et leur disponibilité !

Si vous avez lu mon article “Pourquoi le Moyen-Format”  vous savez tout ce qu’il y a à savoir sur ce système et vous pourrez lire ce test en toute connaissance de cause.

Car ce billet est un peu spécial, c’est le test terrain d’un moyen format un peu particulier.

En quoi est-il particulier?

Il faut savoir qu’il n’y a pas des milliers de constructeur de moyen format numérique, on pourrait même dire qu’ils se comptent sur les doigts d’une main.

Jusqu’à très récemment, les moyens-formats numérique étaient équipé de capteurs CCD, ce qui donnait des capteurs avec une valeur de base souvent à 50 ISO ou moins et une difficile montée dans les hautes valeurs.

Sony a alors offert une alternative avec un capteur CMOS Moyen-Format (non full frame) de 50 millions de pixels, qui permet une montée en ISO bien mieux gérée et offrant par la même occasion d’autres avantages liés à ce type de capteurs, comme l’accès au liveview, dont nous reparlerons un peu plus bas.

Sur le papier, tout semble parfait, et Hasselblad avec le star du jour, le H5D-50c, Phase One avec le IQ250, ainsi que Pentax avec le 645z utilisent ce capteur Sony.

Trois marques différentes, trois capteurs identiques, c’est sur la qualité d’exploitation du matériel, du traitement des informations d’image brute (voir mon article sur le RAW) et finalement du système en lui-même que la différence va se jouer.

Cet article est donc le premier d’une série de quatre:

  • Test terrain: Haselblad H5D-50C
  • Test terrain: PhaseOne 645Df+ – IQ250
  • Test terrain: Pentax 645Z
  • Comparatif: Haselblad H5D-50C | PhaseOne 645Df+ – IQ250 | Pentax 645Z

C’est une belle aventure qui se présente à nous, un long dossier sur cette évolution du moyen format qui passe au capteur CMOS et comment chaque marque va tirer son épingle du jeu.

Assez parlé, passons tout de suite au test en lui-même.

Pré-test :

h5d-carton

Quand j’ai reçu le colis qui contenait l’appareil photo avec les trois objectifs mis à ma disposition, je reconnais bien volontiers que j’étais particulièrement excité.

Il faut dire qu’Hasselblad reste une référence et que se nom a marqué de son emprunte l’histoire de la photo.

Ce fut entre autre la marque choisie pour partir sur la mission Appolo 11, celle du premier pas sur la lune.

Ce nom est toute une histoire, c’est une partie de la photo telle qu’on la connait, il y avait forcément une certaine émotion à ouvrir le carton où se trouvait:

  • Un H5D-50C (boitier + dos numérique)
  • Un objectif HC 120mm f/4 Macro
  • Un objectif HC 100mm f/2,2
  • Un objectif HC 28mm f/4
  • le Soft Phocus (dédié au RAW Hasselblad)
  • Divers cables, chargeurs, batteries …etc

Il y avait de quoi mener mon test dans les meilleures conditions possibles, et ce fut bien mon intention.

Il faut dire que de par son capteur CMOS, qui permet de monter haut dans les ISO tout en gardant de la qualité, je me devais de l’essayer sur tous les terrains, que ce soit en lumière contrôlée dans un studio ou dehors à la tombée de la nuit.

En paysage, en portrait, en packshot …etc.

La mission était claire, j’allais devoir tester l’appareil dans le plus de situations possibles pour pouvoir me rendre compte de ses capacités.

Le boîtier H5D :

Comme nous l’avons déjà vu dans d’autres articles du site, les systèmes Moyen-format sont très souvent composés en trois partie  :

  • Le dos numérique : Ici le 50C
  • Le boîtier : Ici le H5D
  • L’objectif : Comme pour la plupart des marques, on en trouve de toutes sortes.

Le cas d’Hasselblad diffère un peu de la façon de faire de PhaseOne, si les premiers ont bien un système en trois parties, on peut presque dire que le dos numérique et le boîtier en lui-même ne font qu’un.

boitier-h5d

En effet, là où chez PhaseOne il faut simplement presser un bouton pour retirer le dos du boîtier, chez Hasselblad la manœuvre est plus complexe et demande à utiliser un tournevis.

Le boîtier est également lié de façon très étroite au dos, presque tous les paramètres de prises de vues, concernant aussi bien le dos que le boîtier, peuvent se commander depuis celui-ci.

Le boîtier permet les différents réglages habituels, PSAM, mais également tous les autres réglages utiles, comme l’autofocus, la balance des blancs, le type d’enregistrement …etc.

Le menu du boîtier est très complet et on peut le personnaliser à loisir.

Par exemple, d’origine, après chaque prise de vue, il affiche l’histogramme sur le LCD N&B du boîtier (sur l’épaule droite), ce qui est une très bonne idée que je salue de par son efficacité incroyable. On peut sans problème désactiver ce mode, en bref, on peu très facilement mettre le boîtier à sa main.

Pour le reste, on est ici sur un pur système Moyen-Format avec obturateur central directement sur l’objectif, ce qui permet une synchro-x à toutes les vitesses.

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Hasselblad H5D-50C | HC 100mm f/2,2 | f/11| 1/200s | 100 ISO 

Le H5D permet des poses longues de 12 minutes, ce qui est confortable, on pourra peut-être regretter une vitesse d’obturation limitée à 1/800s. Une vitesse qui a toute sa logique dans un environnement contrôlé comme le studio, mais qui perd vite de l’intérêt au moment où l’on embarque le boîtier à l’extérieur.

Si on veut profiter d’un objectif qui ouvre f/2,2 en plein jour, même à 100ISO 1/800s devient une vitesse trop lente et en accédant à des vitesses ISO plus confortables on se retrouve facilement à sortir ce boîtier des studios.

Question batterie, contrairement à PhaseOne qui demande un accus pour le boîtier et un accu pour le dos, ici, une seule batterie va alimenter boîtier et dos.

J’avais peur que cela impute un peu sur la durée d’utilisation, mais dans l’absolu, cela ne semble pas avoir un impact négatif, pas de différence tangible entre les deux systèmes question durée de travail.

C’est même finalement un avantage, vu qu’on ne gère qu’une alimentation pour tout le système, ce qui d’un point de vue logistique est bien agréable.

Pour ce qui est du viseur d’origine – car on peut choisir d’autres viseurs -, il est vraiment superbe, les viseurs de Moyens-formats sont en règle générale de très bonne qualité, et ici Hasselblad n’a pas failli à la tradition, on est sur du viseur très très haut de gamme, clair, énorme, avec toutes les infos nécessaires à notre prise de vue.

On peut avec plaisir faire le point à la main sans avoir de doutes, le cœur rassuré, on voit là où l’on fait la MAP.

Le point qui m’a vraiment impressionné et que j’ai trouvé d’une efficacité redoutable est …

Le true-focus:

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Hasselblad H5D-50C | HC 120mm Macro f/4 | f/8| 1/500s | 100 ISO 

Pour bien comprendre l’intérêt du true-focus, il faut savoir que le système Moyen-format n’est pas le plus performant qui soit quand il est question d’autofocus.

Avec, par exemple, un Canon EOS 1Dx, on a va pouvoir jouer avec l’un des 61 collimateur AF et ainsi cadrer précisément en faisant le point au bon endroit sans avoir à “recadrer” après la mise au point.

Avec un seul capteur, on est obligé de faire le point, puis recadrer pour faire une composition harmonieuse.

Le problème, comme on peut le voir sur l’illustration, c’est qu’il va y avoir un parallaxe, et si cela est presque transparent à des ouverture comme f/11 ou f/14, c’est bien plus délicat quand on est ouvert à f/2,2.

Pour remédier au problème, Hasselblad a eu la lumineuse et géniale idée du true-focus.

Le système est très simple, on fait la mise au point, quand celle-ci est réalisée, on décadre et le boîtier calcule automatiquement le changement d’angle et affine la mise au point pour que celle-ci reste à la distance où on l’avait faite.

Très efficace, ce système fonctionne de façon redoutable, un vrai plus que l’on apprécie beaucoup d’avoir sur le terrain et que l’on souhaiterait voir partout.

Dos numérique 50C :

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Nous voilà au cœur du système, le dos numérique 50C premier appareil Moyen-Format à avoir proposé un capteur CMOS, il a été suivi de près par le PhaseOne IQ250 et le Pentax 645z.

D’autres fabriquants vont certainement suivre le pas.

Le CMOS utilisé est produit par Sony, ce n’est pas un “plein format”, vu que sa taille effective est de 32.9 x 43.8mm

Ce qu’il faut savoir, c’est que beaucoup d’habitués du Moyen-Format sont un peu réticents à l’arrivée des CMOS, ils ont peur de voir une baisse de qualité. un modelé moins bon et un rendu des couleurs moins fidèle.

La question se pose alors, qu’en est-il sur le terrain?

Comme toujours, c’est loin des laboratoires de mesure que je fais mes tests, c’est sur le terrain et mon outil le plus fidèle reste mon œil.

Toutes les photos réalisées pour ce test on été développées sur Phocus, le programme de Hasselblad dont je parlerais plus avant plus loin dans le billet.

J’ai fait énormément de photo avec le H5D-50C, dans presque toutes les conditions possibles, en studio, en extérieur, de la photo macro, de la photo d’objet, du paysage, du portrait, bref, presque tous les scénarios ont été visités.

Je travaille habituellement avec un moyen format qui a un capteur CCD, je connais de fait très bien le rendu de ce genre d’appareils.

Nous allons donc voir ça plus en détail avec la …

Qualité d’image :

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Hasselblad H5D-50C | HC 100mm f/2,2 | f/2,2| 1/800s | 400 ISO 

 Dans un premier temps, j’ai eu cette impression que le rendu était un peu en deçà de ce qu’offraient les capteur CCD.

Ce n’est pas tant sur la colorimétrie que j’ai trouvé tout particulièrement juste, que sur le rendu général que j’ai trouvé moins “claquant”, moins “croustillant” avec un modelé moins “parfait”.

Quelque part, j’avais déjà un peu cette idée en tête et je me suis rendu compte après le premier visionnage que je m’étais un peu laissé influencer par les propos recueillis auprès d’autres personnes.

J’ai donc décidé de reprendre les choses à zéro, de repartir sur de bonnes bases et pour ce faire, j’ai eu l’idée de me faire aider pour avoir une analyse neutre des images produites.

Pour y parvenir, j’ai pris plusieurs photos différentes, une fois avec un appareil doté d’un capteur CCD et l’autre fois avec le H5D-50C et je les ai soumises au regard de personnes qui n’ont pas l’habitude de la photo.

Je sais qu’ils n’avaient pas l’expérience et le recul nécessaire pour analyser les images, mais ils auraient facilement décelé une vraie différence de qualité si elle existait, ce ne fut pas le cas.

Une fois rassuré sur ce point, car personne n’a catégoriquement pointé l’un comme étant meilleur que l’autre, j’ai pu reprendre le test le cœur léger

Après avoir regardé en détail, il s’avère que l’image du CMOS est réellement de très bonne qualité, le rendu n’est simplement pas tout à fait le même, on sent la différence de technologie et elle a une influence sur le rendu final, mais cette différence n’est pas due à une plus mauvaise qualité, c’est juste un rendu différent, comme pourrait l’être deux films de 100 ISO de deux marques différentes.

ICI, on est vraiment dans du superlatif, une qualité qu’aucun reflex 24*36 ne peut prétendre avoir quel que soit son niveau.

Je me sens tout à fait rassuré de ce côté-là, Hasselblad à clairement réussi à tiré le meilleur de ce capteur, et c’est d’autant plus vrai quand on se penche sur la …

Montée en ISO

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Hasselblad H5D-50C | HC 100mm f/2,2 | f/2.2| 1/800s | 1’600 ISO 

Le gros avantage du CMOS c’est qu’il permet une meilleure montée en hauts ISO, sans entrer dans les détails techniques qui n’apporteraient pas grand chose, il faut savoir que la différence est réelle et tangible, c’est ainsi que le H5D-60 a une plage ISO comprise entre 80 et 800 ISO maximum, alors que le H5D-50C démarre à 100 ISO et affiche fièrement une sensibilité maximale de 6’400 ISO, ce qui en d’autres termes veut dire qu’il est 8 fois plus sensible que son grand frère le H5D-60

La montée en hauts ISO reste vraiment exceptionnelle, j’ai fait plusieurs photos en conditions de lumière difficile, et le rendu est tout simplement bluffant pour un Moyen-Format, on est clairement avec des fichiers que l’on peut réellement exploiter jusqu’à 6’400 ISO

Cette belle montée en ISO permet d’envisager la photo Moyen-Format d’une façon vraiment différente de ce que l’on a l’habitude de faire avec les capteurs CCD.

J’ai pu réaliser des photos que je rêvais depuis longtemps de faire, mais qu’il m’était impossible d’envisager avant, car mon appareil ne me permettait pas une telle souplesse dans la montée en hauts ISO.

Comme on peut le voir sur la photo d’illustration prise à 1’600 ISO pour une vitesse de 1/800s à une ouverture de 2,2, ce qui démontre que la qualité reste superbe, difficile de se douter qu’elle a été prise à cette valeur.

Mais pour vous rendre compte par vous-même, je vous invite à télécharger le fichier RAW  (cliquez ICI), d’une photo prise à 6’400 ISO dans de vraies conditions de lumière très difficile.

Cette capacité à monter en ISO donne beaucoup d’espoirs et on attend avec impatience des dos CMOS de 60 millions de pixels ou plus, et en plein format.

La Moyen-format numérique vit un grand changement et c’est très positif.

Dynamique d’image :

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Hasselblad H5D-50C | HCD 28mm f/4 | f/8| 1/800s | 100 ISO 

Il faut savoir que le fournisseur de ce capteur est Sony, et qu’ils ont une très bonne réputation quant à la dynamique de leurs capteurs, et ceci quel que soit le format.

Sur le terrain, cette très bonne capacité à encaisser les grandes différences de luminosités s’est avéré réelle et bien entendu particulièrement utile.

La photo d’illustration de ce sous-chapitre aurait été clairement difficile à obtenir avec un appareil plus standard, ici, j’ai volontairement poussé le H5D-50C sur un sujet loin d’être simple.

Un contre-jour avec une grande différence de luminosité entre la zone la plus claire et la plus foncée, un paysage légèrement brumeux où l’appareil devait restituer un maximum d’informations.

Quand on voit le résultat, on ne peut être que séduit.

J’ai fait également une petite expérience avec la photo ci-dessous:

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À gauche elle est réalisée avec le H5D-50C, à droite avec le valeureux Canon EOS 1Dx.

Les deux photos ont été exportées depuis Ligthroom pour éviter des différences d’interprétation, c’est ma seule exception au soft Phocus pour ce test.

On peut se rendre compte que, sans travailler le sujet, le H5D-50C a déjà une belle avance.

Il faut bien sûr garder à l’esprit que ces fichiers peuvent être encore travaillés, autant pour l’un que pour l’autre.

En résumé, je dirais que le capteur CMOS de Sony s’en tire plus que très bien et qu’Hasselblad à su en tirer tout le meilleur avec un traitement du signal électronique géré avec soin.

Cette affirmation est d’autant plus juste si on utilise le soft dédié pour développer les images tirées du H5D-50C, je parle du programme …

Phocus :

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Comme expliqué dans mon article consacré au RAW, celui-ci n’est pas une image à proprement parler, c’est un fichier qui contient des informations de lumière qu’il va falloir interpréter.

Il existe beaucoup d’outils pour faire ce travail, le plus important reste de bien choisir celui qui saura tirer le meilleur de votre fichier de base.

Dans le cas du H5D-50C, Hasselblad nous fournit le programme Phocus qui na nous permettre de travailler de la meilleure façon les fichiers obtenus à l’aide de l’appareil.

La première fois que l’on ouvre le programme, il va nous proposer une présentation et même quelques didacticiels pour le prendre en main.

Ce programme est bien réalisé, permet plusieurs modes, comme le mode simplifié qui va être une façon de visionner et trier ses images et le mode standard qui sera la partie purement “développement”.

Le programme est souple et permet la configuration personnalisée de l’espace de travail, on pourra ainsi l’adapter selon nos habitudes de travail.

Pour ce qui est de l’ergonomie du programme en lui-même, il demande un certain temps pour l’avoir bien en main, à mon sens, bien que simple et utilisable sans mode d’emploi, il n’est pas le plus intuitif qui soit.

Une fois que l’on a compris son fonctionnement, cela devient un plaisir de l’utiliser, il permet de tirer le meilleur de nos fichiers RAW.

Ergonomie :

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Hasselblad H5D-50C | HC 100mm f/2,2 | f/10| 1/200s | 100 ISO 

L’ensemble boîtier/dos est très bien lié, et les interactions sont simples et l’on peut gérer différents paramètres du dos depuis le boîtier ce qui est fort appréciable.

L’ergonomie du dos en lui même est très simple, aucune complication, tout se fait de façon très intuitive, aucun besoin de mode d’emploi pour comprendre le fonctionnement de l’engin.

Quatre boutons très bien placés sont là pour gérer les différents menu, autant pour le visionnage que pour le réglage.

Entre ces quatre boutons, on trouve un pad directionnel, et une touche +/- qui vont servir à naviguer dans les différents menus, gérer le zoom sur l’image et d’autres interventions du genre.

Si les commandes sont claires et simples à utiliser, on pourra quand même regretter que l’écran ne soit pas tactile, il faut reconnaitre que c’est un plus indéniable et que lorsqu’on a goûté aux dos avec écran tactile, il est presque difficile de revenir à des versions sans, tant cela simplifie la vie.

Peut-être une future évolution des dos Hasselblad?

Dans les points qui simplifient la vie, le fait d’avoir un capteur CMOS permet le liveview, ce qui va offrir aux photographes de shooter en mode connecté avec une vision directe de ce qui se passe.

Hasselblad propose un liveview à 15 images par seconde, ce qui est très largement suffisant.

Conclusion :

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Hasselblad H5D-50C | HC 100mm f/2,2 | f/11| 1/200s | 100 ISO 

Ce genre de test est plus difficile qu’il n’y parait à rédiger, en effet, un appareil comme le Hasselblad H5D-50C mériterait un livre juste à son sujet tant il y a de chose à dire et malgré plus de 3’200 mots de mon test, je n’ai en réalité que survolé les capacités de cet appareil.

Il est aussi difficile de prendre le recul d’un tel test, on est dans un tel niveau de qualité qu’on pourrait presque penser que certaines critiques sont du pinaillage.

La conclusion que je tire de cette expérience reste que le CMOS m’a séduit d’une manière positive, plus que ce que j’avais pu l’imaginer.

Comme je le disais plus haut de la billet, le rendu est différent de celui du CCD, mais la qualité reste bien présente tout en offrant l’avantage d’une montée en ISO de qualité.

Le CMOS apporte clairement un plus qu’Hasseblad a su gérer avec talent, l’avenir de la photo Moyen-Format semble radieux avec l’arrivée des capteur CMOS, qui offre une polyvalence à ce système que l’on ne pouvait pas avoir avant.

Je vous donne rendez-vous très vite pour le prochain test de boîtiers Moyen-Format qui devrait arriver sous peu.

Je finirai cet article en disant qu’Hasselblad a su transformer avec brio l’essai du capteur CMOS!

Bon courage et bonnes photos !

À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

63 Comments
  1. Petite question..

    J’ai fait également une petite expérience avec la photo ci-dessous:

    À gauche elle est réalisée avec le H5D-50C, à droite avec le valeureux Canon EOS 1Dx.

    Il ne manquerait pas l’image par hasard ? ;)

    • Je plussoie la remarque du camarade zanguyo ^^

      Sinon, j’aurais bien aimé les infos exifs sur tes macros.

      Et pétard, ca donne envie, j’ai bavé devant les photos paysages et macro (moins devant les portraits, y a une ambiance qui me chiffonne, mais impossible de mettre le doigt sur le “quoi exactement”)

      • Comme je t’aime et que tu l’a demandé, bien qu’elle était dans la photo quand tu clique sur celle-ci et tu l’affiche en grand, tu peux si tu as le bon programme sur ton navigateur, lire les EXIF :tumbsup:

        • Ben malgré les affichages en cliquant dessus ce matin, il n’y avait rien qui s’affichait, sinon j’aurais pas demandé, penses-tu ;)
          (note : d’ailleurs c’est tjrs tout blanc en dessous de la photo quand on clique dessus, si jamais qq chose est sensé s’afficher dans la box, chez moi ca ne marche en tout cas pas)
          Oui bien sûr je pourrais utiliser un coup d’exif-viewer, mais je pense que c’est une info très intéressante à afficher directement : on n’a pas tous du moyen format en référentiel de profondeur de champ.
          Boarf, et les fleurs bleues c’est même pas avec le macro, et à PO en plus O_o
          OUiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin, dire que je voulais me garder du budget pour le nouveau trail BMW (S 1000 RX :ll: :ll: :ll: )qui va sortir l’année prochaine, du coup, va vraiment falloir gagner à roromillions car je vais pas arriver à choisir là ;)

          (et sinon si tu m’aimais vraiment, tu me (nous) poserais pas autant de lapins :P , voire tu m’enverrais mon cadeau par la poste depuis le temps ; re :P… bon t’inquiète je connais la sortie : :zooh: )

      • De même.. Je plussoie ^^
        Y’a un truc avec les portraits.. Mais quoi ?! :mmmh:

        Le reste… magnifique !! :tumbsup:
        Et cette bière… bien fraîche… ! Me donne extrêmement soif ! C’est décidé, ce midi, je vais faire un plein en Belgique ! :hihi:

      • Seb, encore que le dernier ça va (à mon sens)
        Celui qui me “gêne” (je vois pas quel mot conviendrait), ce serait sur celui de Coralie (si je me fie au nom de la photo ^^) même si c’est un très beau portrait

        • Kéno40

          Ah non, tu peux pas dire ça. ça fait 23 heures que je me retiens de faire une remarque déplacée et je dois pas être le seul, alors si tu t’y mets, c’est la porte ouverte à toutes le fenêtres ;)

          En tous les cas, je les trouve réussi ces 2 “portraits”, mais c’est vrai qu’il y a un rendu qui fait pas naturel, mais c’est peut être un parti pris. C’est un ensemble aussi du à la lumière.
          Bref, le premier, on pourrait presque avoir l’impression que le fond a été rajouté. Pour la deuxième, c’est la brillance sur le visage qui me gêne.

  2. Michaël

    Bon, je me relis et je trouve que ma remarque fait sexiste et macho… mes excuses à tes lectrices… je suggère que tu prennes des modèles masculins la prochaine fois :zooh:

  3. Pierre

    Toujours un peu de mal à comprendre le moyen format déjà de par son nom…
    La comparaison avec le 1DX est éloquente mais ce domaine est un peu trop élitiste et obscur, un peu comme Leica…

  4. Merci pour l’article, je me posais justement la question car elle est très à la mode en ce moment, je regrette de ne pas être allé sur le stand au salon… :/

    J’étais parti pour la Bamboo pour le père Noël mais il y a un gros soucis, la gamme a changé apparemment et c’est le foutoir pour s’y retrouver je trouve et ça va être pire si on regarde en neuf et occasion…

    serait-il possible de mettre à jour l’article car du coup on trouve des Bamboo et des intuos à tous les prix…

    Merci

  5. Sympa le test, SAUF pour les portraits, car tu as post-traité de telle manière a enlever le rendu naturel de la peau.

    Telles que c’est images sont post-traitées, elles peuvent avoir été réalisées avec n’importe quel appareil photo.

    Ce qui met le MF premium (Blad, PhaseOne) à des galaxies devant les autres appareils photo en termes de colorimétrie, c’est justement le rendu de la peau.

    On ne peut malheureusement pas en juger ici. Dommage.

    • Olivier, merci pour ton petit passage sur mon blog.

      Tu es un pro, un vrai et tu travailles avec ce genre de boîtier, donc, tu sais faire la différence entre une image d’illustration, faite pour “décoré” et une image d’illustration faite pour “démontrer”.

      En tant qu’auteur sur un article je dois jongler avec les deux, ainsi va la vie et tu le sais très bien, ton métier, ton expérience et tes connaissance parle pour toi.

      Bref, merci pour ton retour. :tumbsup:

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