[Article invité] La photo sportive

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Bonjour tout le monde !

Je découvre les lieux (wouaou c’est très grand ici dis donc !) et je remercie Franky pour son invitation. Comme je suis plutôt spécialisé dans la photo de sport, tout naturellement, j’ai proposé à Franky d’écrire un article sur le sujet. Je lui ai dit “Vas-y Franky c’est bon !”, je m’occupe de tout. Et du coup me voici sur son blog pour vous parler de la photo de sport et peut-être vous inciter à vous lancer dans la discipline.

Avec cet article, je vais essayer de vous informer et d’être complet pour que vous ayez envie de prendre votre boîtier et shooter de la photo de sport dès la fin de votre lecture.

Pourquoi faire de la photo de sport ?

Vous aimez le sport ? Vous appréciez d’être au contact ou à proximité des sportifs ? Vous aimez la compétition et son atmosphère à couper au couteau ? Vous rêvez de vivre des moments uniques dans le monde du sport ?

Si vous répondez oui à toutes les questions, j’espère pour vous que vous pratiquez déjà la photo de sport. Si ce n’est pas le cas, il faut vite vous y mettre et je vais faire en sorte de vous transmettre cette envie.

Championnat de France d'Athlétisme 2014 - Bordeaux

J’aime quand il y a de la tension ou de l’émotion, ce sont toujours de grands moments de sport – Championnat de France d’Athlétisme 2014 – Bordeaux

Avec quel matériel ?

La photo de sport est un domaine photographique bien particulier. Cependant, il comporte de nombreuses similitudes avec la photographie animalière par exemple. Ainsi, on va souvent privilégier de longues focales pour saisir des instants de sport plus ou moins éloignés.

Mais le sport ne se limite pas à l’utilisation d’un téléobjectif hors de prix. C’est le cliché qu’on pourrait en avoir, mais c’est faux. Le sport requiert l’utilisation d’un panel d’objectifs très large, en partant du fish-eye ou d’un objectif très grand angle jusqu’aux plus longues focales. Ce qui laisse une chance à tous les photographes qui oseront se frotter à la discipline. Vous voyez, vous n’avez aucune excuse pour ne pas vous y mettre !

Le sport c’est rapide et il vaut mieux vaut avoir du matériel véloce. Attention, nul besoin d’avoir du matériel à 20 000€ pour faire de la photo de sport. Tous les boîtiers reflex sont largement capables de saisir des photos de sport. Et c’est bien sûr pareil pour les objectifs.

Photoshop c'est pas obligatoire - Partie 1 - Mickaël Bonnami

Avoir du bon matériel c’est important et utile, mais ce n’est pas la condition sine qua non pour faire de la photo de sport, loin de là…

En clair, vous n’avez pas besoin d’avoir un boîtier qui monte à 10 images par seconde contrairement à ce qu’on pourrait souvent vous faire croire.
Mais je vous mentirai si je vous disais qu’une seule image seconde c’est suffisant. Le bon compromis, c’est un boîtier capable de faire 3 images par seconde. N’importe quel boîtier réflex d’entrée de gamme est parfait pour s’initier à la photo de sport et même s’y perfectionner.

Cela dit, si vous avez un compact ou un bridge, vous ne devez pas renoncer à la photo de sport. Ce sera plus compliqué techniquement, mais loin d’être impossible. J’ai fait mes premiers clichés avec un compact puis j’ai enchaîné assez rapidement avec plusieurs bridges. Je vous rassure, ça ne m’a pas du tout dégouté de la photo de sport, bien au contraire.

Girondins de Bordeaux - Wendel

Voici le type de photos que je pouvais faire il y a quelques années et encore, j’ai pris une des moins mauvaises… Ca vous laisse un peu d’espoir non ? ;)

La technique

Quelle est la technique de prise de vue pour la photo de sport ? Et bien comme dans n’importe quel style photographique : il faut cadrer, composer et déclencher au bon moment. Rien de bien particulier finalement. Bon ok, je le conçois, le sport a quand même la particularité d’être plutôt rapide. Mais pas question pour autant de passer son temps à faire de la rafale. Les 3 images seconde évoquées précédemment, c’est juste histoire d’avoir un boîtier un peu réactif. La réactivité du boîtier vous servira à saisir un beau moment qui ne se représente pas deux fois, en général. Et là encore, c’est une similitude avec la photographie animalière. Mais plus que le boîtier et sa vitesse de déclenchement, c’est le photographe qui sera la pièce maîtresse pour saisir un bel instant.

Decastar 2013 - Talence - Hanna Melnychenko

Après son saut en hauteur, la championne du monde d’heptathlon se tient la tête parce que la barre est tombée, en sport, un bel instant peut surgir à tout moment – Decastar 2013 – Talence – Hanna Melnychenko

A l’automne dernier, j’ai exposé des photos de sport dans une ville de Gironde et l’une des photos retenait un peu plus l’attention des visiteurs. C’était une photo de Damien Eloi (un des plus beau palmarès français du tennis de table) au service. J’ai saisi la balle entre ses yeux au moment de sa retombée. Et la question inévitable des visiteurs de l’expo était de connaitre le nombre de rafales et de prises de vues pour saisir cet instant en particulier. Quand je leur expliquais qu’il s’agissait d’une seule et même prise, je sentais bien qu’il ne me croyait pas vraiment…

En fait la technique est très simple et consiste à “faire corps” avec le sportif. Sans pour autant se jeter sur eux, déconnez pas ! Quand je parle de “faire corps”, c’est juste de lire le jeu, lire un instant et anticiper. Si vous réussissez à entrer dans l’action, vous n’aurez pas besoin de faire 30 photos d’affilées pour capter un instant. Une seule prise pourra suffire, comme pour ma photo de Damien Eloi.

Tournoi international de Cognac 2012 - Damien Eloi

Tournoi international de Cognac 2012 – Damien Eloi

Pour bien photographier le sport, je pense que la première étape c’est d’aimer le sport et d’aimer les sportifs. Je croise beaucoup (trop ?) de photographes pros ou amateurs qui “crachent” sur les sportifs ou se moquent (notamment des sportives) et à mon sens ce manque de respect se ressent largement dans leur production photographique. Je pense qu’il faut aimer ce qu’on fait pour avoir envie d’en tirer le meilleur.

Ce constat est important parce que tout part de là. Si vous aimez un sport, vous allez vous renseigner et apprendre des choses qui vous seront à un moment ou un autre importantes pour le photographier. Si vous appréciez un sportif, vous allez apprendre à le connaître et le comprendre, et ainsi pouvoir anticiper sur sa façon d’évoluer sportivement, sur ses coups de gueule, sur ses petites manies, etc…

L’anticipation c’est le nerf de la guerre en photo de sport. Si vous savez ce qu’il va se passer et où, vous avez fait le plus dur. Mais même en connaissant le sport et les sportifs, vous ne pourrez pas pour autant anticiper tout ce qu’il se passe et heureusement sinon ce serait trop facile. C’est l’expérience qui fera de vous un meilleur photographe plus que la technique ou le matériel. Et pour avoir de l’expérience, il faut faire de la photo de sport. Je vous conseille d’en faire assez régulièrement, si vous le pouvez, et de ne pas hésiter à vous essayer à plusieurs sports.

Concernant la technique pure, bien souvent on va utiliser de grandes ouvertures (du genre f2,8). Essentiellement pour deux raisons :

– Une grande ouverture fait entrer beaucoup de lumière et permet donc d’utiliser des vitesses d’obturations élevées pour figer des actions de sport très rapides

– Une grande ouverture offre une courte profondeur de champs ce qui permet d’isoler le sujet de son environnement (souvent gênant en sport)

Championnat de France d'Athlétisme 2014 - Bordeaux

Une grande ouverture et un objectif lumineux m’ont permis d’occulter l’arrière plan désagréable pour en faire une force. J’ai aussi pu rendre cette photo lumineuse alors que la salle était plutôt sombre – Championnat de France d’Athlétisme 2014 – Bordeaux

Alors vous l’aurez compris, mieux vaut avoir des objectifs assez lumineux pour photographier le sport. Notamment pour les sports qui se déroulent en salle. Si vous n’avez pas ce type d’objectifs onéreux, il vous faudra monter en ISO pour compenser le manque de lumière. Et qui dit montée en Iso, dit image dégradée. Mais avec la progression des boîtiers dans ce domaine, aujourd’hui l’impact est limité.

Ne vous limitez pas non plus aux grandes ouvertures, en photo de sport vous pouvez aussi utiliser de petites ouvertures. Pour réaliser un filé, il vous faudra baisser la vitesse d’obturation et en fermant le diaphragme vous y arriverez. Sachez que rien ne vous est interdit. Si vous souhaitez faire de votre sujet un simple élément de paysage, ne vous freinez pas. Le culte de la photo de sport en très gros plan doit mourir, la photo de sport ne doit pas se limiter à ce stéréotype…

Swatch Girls Pro 2013

Je me suis servi du paysage pour mettre en avant l’environnement que cette surfeuse va devoir affronter

Accréditation

En photo de sport, l’accréditation est essentielle. C’est le sésame qui vous fera accéder à des zones que le simple spectateur ou même le journaliste de presse écrite ne pourra fouler. Mais c’est aussi l’autorisation qui officialise votre venue sur une rencontre sportive. Bien sûr, vous ne pourrez demander une accréditation que pour les compétitions de haut niveau. Le monde amateur ne propose pas souvent d’accréditer des photographes. Pour autant, je vous conseille de faire une demande pour venir faire des photos aux organisateurs de la compétition ou de la rencontre sportive. Et une fois sur place, annoncez-vous ! Cela vous permettra peut-être de vous rendre compte que certains sportifs refusent d’être pris en photo. Dans le monde amateur c’est une chose assez courante, donc faites-y attention surtout si vous souhaitez poster des photos sur les réseaux sociaux ou votre site web.

La première chose que je fais lorsque que je souhaite suivre une compétition, c’est de demander cette fameuse accréditation. Je ne photographie quasiment que des grosses compétitions et hors de question pour moi de payer ma place et faire des photos depuis des gradins ou derrière une vitre… Donc pas d’accréditation, pas de photos !

Decastar 2013 - Photographes

Il n’y a qu’une accréditation qui vous permettra d’enfiler ce chasuble

Mais à qui demander une accréditation ? La question qui tue ! Et bien il y a plein de réponses à cette question. Et la première c’est déjà de savoir si vous êtes en droit de demander une accréditation…

Si demain l’envie vous prend de suivre un match de football en ligue des champions, il est évident que vous ne serez pas accrédités. Sauf si vous êtes photographe professionnel de presse et que vous êtes dans un journal ou une agence qui en impose. L’importance de la compétition a donc des répercussions sur votre potentielle accréditation.

Si vous êtes novice en photo de sport, je vous conseille de vous diriger dans un premier temps vers le sport amateur, à commencer par les clubs de sport autour de chez vous. C’est un bon moyen de se faire la main et d’acquérir de l’expérience pour viser plus haut par la suite. Si vous souhaitez suivre des compétitions un peu plus huppée, le fait d’avoir un statut de photographe pro ne pourra que vous aider, les accréditations, en théorie, ne sont pas données à des amateurs. Mais dans la pratique, les amateurs peuvent participer à certaines compétitions. Essayez de débusquer ces compétitions là.

Swatch Girls Pro 2013 - Manon Cavallini

Certains sports ne nécessitent pas forcément d’accréditation quel que soit le niveau de compétition, le surf est un de ses sports

Si vous avez un statut pro ou une grosse expérience en photo de sport, vous pourrez contacter les organisateurs pour obtenir votre accréditation. Souvent sur le site du club ou de la compétition il y a un onglet à destination de la presse pour demander les accréditations. Tentez votre chance si l’organisateur ne réclame pas une carte de presse. D’une manière générale, il faut réussir à contacter les gens qui ont le pouvoir d’accréditer. Dans certains cas ce sera le président du club, une personne dédiée à la communication ou encore une agence de communication sous-traitante du club ou de l’évènement.

Mais ne soyez pas non plus trop insistant et ne vous formalisez pas si vous ne recevez pas de réponse (ça arrive très souvent). Tentez votre chance ailleurs.

Le respect des sportifs

Est-il obligatoire pour prendre une bonne photo de prendre des risques et en faire prendre aussi aux sportifs ? Je suis sûr que beaucoup dirait que oui, parce que c’est le jeu qui veut ça. Pour ma part, je m’interdis tout comportement du genre. A la rigueur si je prends un risque pour moi ou mon matériel pourquoi pas, mais en faire prendre aux sportifs… pas question. Déjà parce que je ne compte pas me faire jeter d’une compétition, mais surtout parce qu’il faut absolument respecter les sportifs.

De même, je trouve ça assez stupide et improductif d’aller coller un sportif après une victoire ou une défaite. Je tiens à respecter leur intimité et pour moi c’est une victoire quand j’ai pu faire mes photos sans qu’on ait pu remarquer ma présence. Après chacun fait comme il le sent, mais respecter son sujet me paraît essentiel.

Je peux illustrer mon propos par la photo suivante :

Championnats de France de Tennis de table 2013 - Agen - Marina Berho

Championnats de France de Tennis de table 2013 – Agen – Marina Berho

Lors des championnats de France de tennis de table à Agen, j’ai pris cette photo de Marina Berho une jeune espoir de la discipline. On dirait qu’elle pose pour moi et en fait pas du tout, elle ne m’avait même pas vu. Je la connais un peu et j’ai senti son agacement dans le jeu. Ce qui m’a permis d’anticiper sur cette réaction qui allait tôt ou tard arriver. Il me restait plus qu’à prévoir à l’avance le cadrage et surtout espérer qu’elle regarde dans ma direction. On peut tout à fait réaliser des photos avec une certaines proximité sans pour autant entrer dans l’intimité des sportifs ou leur coller aux basques.

La non utilisation du flash est aussi un élément important dans le respect du sport et des sportifs. On me dit régulièrement qu’en fait ça ne gène pas les sportifs et que ce n’est pas dangereux, qu’un ou deux coups de flashs c’est pas bien grave, etc… Oui, en effet c’est peut-être vrai. Pourtant, je me refuse son utilisation et je vous conseille de faire de même.

Tournoi international de Cognac 2014 - Tennis de Table - Jian Chen

Le flash peut réellement gêner les sportifs, surtout quand on est à proximité directe comme ici

Il faut savoir que le flash est interdit dans la plupart des compétitions de toute manière. Même si le flash ne dérange pas 90% des sportifs, vous ne pouvez pas prendre le parti de gêner sciemment les 10% restants. Si vous faîtes des photos hors compétition ou avec des amateurs, là vous pouvez peut-être avoir une discussion avec les personnes concernées et voir si l’utilisation du flash est possible. Mais d’une manière générale, bannissez l’utilisation du flash. De toute manière, il ne serait pas utile dans de nombreux cas.

Les photographes de presse

C’est eux qui ont pignon sur rue dans les compétitions de renom. Le photographe de presse ou d’agence possède la plupart du temps une carte de presse ce qui en fait un journaliste à part entière. Quand on aime la photo de sport, c’est un domaine qui fait facilement rêver. La réalité n’est pas aussi rose malheureusement. C’est un monde ou la concurrence est rude, les places très rares, et ça ne va pas en s’arrangeant.

Les photographes de presse travaillent pour des journaux, magazines, sites web ou de grosses agences photo. Leur job consiste bien souvent à cerner un ou plusieurs sportifs. Souvent ils ne font pas vraiment ce qu’ils veulent et ils ont surtout un devoir de résultat.

Et pour avoir travaillé pour une petite agence photo, je peux vous garantir que ça change beaucoup de choses sur le terrain. La notion de plaisir peut vite disparaître et la situation devenir stressante. Surtout qu’il faut bien sûr envoyer par mail ou sur un serveur vos photos, ce qui vous enlève du temps pour faire des photos et tenter des choses intéressantes.

Brice Leverdez - Badminton - Jeux Olympiques Londres 2012

Voici une de mes premières photos vendues à la presse, c’était au journal “Le Parisien” – Brice Leverdez – Championnat de France 2012

Rien ne vaut la liberté pour tenter des choses et faire ce qui vous plaît. C’est quelque chose à méditer si vous rêvez de devenir professionnel ou photographe de presse. Je ne vais pas trop m’étendre sur le sujet qui en lui-même est très vaste. J’ai écrit une petite série d’articles pour expliquer ma mésaventure dans le monde des agences photo : Travailler en agence photo, la consécration ?

Les conditions de prises de vues

Tout comme en photographie animalière une fois encore, les conditions climatiques et de lumière vont largement influer sur votre production photographique. Le sport se pratique souvent en extérieur et il faudra composer avec la température et les aléas de la météo (pluie, vent, gel, etc…). Il paraît banal de le dire, pourtant c’est un paramètre essentiel à prendre en compte pour réussir une sortie de photo de sport.

Coupe d'Europe de Snowbord Cross - Peyragudes

Durant l’hiver 2013, les stations des Pyrénées ont été les plus enneigées au monde. Heureusement pour moi, j’étais déjà au courant de la situation avant d’y aller et j’avais sur moi de quoi me protéger du froid et de la neige – Coupe d’Europe de Snowbord Cross – Peyragudes

Les conditions climatiques peuvent vraiment faire de votre sortie photo une réussite tout comme une catastrophe monumentale. Prenons un exemple tout bête, une rencontre de football en plein été, la sortie de photo de sport basique en somme. On peut aller sur place avec confiance étant donné la période et voir ce que ça donne. Mais on peut aussi étudier la météo et se rendre compte que la température sera élevée, le soleil très fort et qu’il y aura une grosse pluie d’été quelques minutes avant le début du match. Le photographe qui n’a rien prévu devra subir les éléments avec plus ou moins de succès… Celui qui aura étudié un peu son sujet, viendra avec une casquette ou un chapeau, prendra de la crème solaire et aura prévu une petite housse anti-pluie pour protéger son matériel.

C’est tout bête, mais ce sont ce genre de petits détails qui pourront vous pourrir une session photo et là je vous parle de vécu. Et je l’ai encore vu récemment, mais ce n’était pas moi la victime… Tout ce qui peut paraître un détail peut vous permettre de faire la différence, la position du soleil, la force et la direction du vent, etc…

Soyaux-Lyon Championnat de France de D1 - Football Féminin

J’avais repéré ce dernier rayon de soleil sur le terrain et j’ai attendu qu’une joueuse y entre lors une attaque pour déclencher – Soyaux-Lyon Championnat de France de D1

De même, une fois sur le lieu de la compétition, il faut analyser les lieux au maximum et déjà réfléchir à ce que vous pourrez faire. Vous pouvez repérer un bout de pelouse gorgée d’eau qui donnera des photos spectaculaires si les joueurs de foot viennent y faire des tacles, vous pouvez repérer des gens dans le public habillés dans des couleurs flashys pour faire un joli fond sur une photo portrait ou d’action, vous pouvez aussi tout simplement repérer la position du soleil et imaginer à quel moment et à quel endroit il vous rendra le maximum de service pour obtenir une belle lumière. Bref, les possibilités sont infinies et c’est ce point en particulier qui fait tout l’intérêt de la photo de sport. On ne maîtrise pas tous les éléments, mais en cherchant à les contrôler au maximum, on en retire beaucoup de fierté et parfois quelques belles photos de sport.

Exposition photo

On est là sur une piste de station de ski avec télésièges et skieurs, mais j’ai réussi à “sortir” ce snowboardeur de son contexte en utilisant la lumière à mon avantage. Je me suis positionné de manière à avoir en fond une piste de ski qui ne reçoit pas beaucoup de lumière pour avoir un fond plus sombre, contrairement à la piste en contrebas. La grande ouverture fait le reste du boulot et détache parfaitement mon sujet – Coupe d’Europe de Snowboard Cross

Le plaisir à faire de la photo de sport

Je vais finir cet article sur ce point précis parce qu’il est essentiel à mes yeux. Pourquoi faire de la photo sans prendre de plaisir ? A mon sens ça ne sert à rien… Le plus important c’est de faire ce qu’on aime et d’aimer ce qu’on fait, surtout quand on n’est pas professionnel. Quand c’est l’unique gagne-pain, c’est plus compliqué parce qu’il faut répondre à des exigences particulières du client ou du patron. Mais si vous êtes amateur ou photographe indépendant, prenez du plaisir dans ce que vous faîtes !!! Cela se ressentira largement dans votre production photographique.

Si vous appréciez vos photos et si vous avez le sourire quand vous êtes sur place armé de votre boîtier, alors vous avez tout compris.

J’espère que cet article vous donnera envie de vous essayer à la photo de sport. Ce n’est pas forcément simple de résumer un sujet aussi vaste, donc j’ai bien sûr fait au mieux. Mais si dans les commentaires de l’article je m’aperçois que j’ai réussi à créer quelques vocations, alors ce sera une vraie réussite pour moi.

Charity Game Day 2013 - Boris Diaw - Emilie Gomis

Même équipé d’un matériel modeste, la photo doit rester un vrai plaisir – Charity Game Day 2013 – Emilie Gomis

À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

59 Comments
  1. Je ne suis pas spécialement intéressé par la photo sportive mais j’ai dévoré l’article, très intéressant. Les commentaires explicatifs des photos au top :tumbsup:
    Ça bien fait sourire en imaginant un coup de flash sur les photos du ping-pong. De belles étoiles dans les yeux pendant un moment :p

  2. Joli article qui résume bien ma façon de voir la photo de sports. Quel plaisir qu’en on a l’Action qu’on avait mis en place et voulu surtout dans des conditions difficiles. Merci pour le partage. :tumbsup:

  3. Wouaou ça traîne pas ici, faut pas cligner des yeux sinon on se loupe pour être le premier à commenter. :tumbsup:

    Merci à tous d’avoir pris le temps de me lire et merci à Franky de m’avoir invité surtout. ;)

    Merci Jezzu pour ton commentaire : “Je ne suis pas spécialement intéressé par la photo sportive mais j’ai dévoré l’article” qui me fait énormément plaisir parce que c’est un peu mon but que d’en arriver à ce résultat. ;)

  4. Très bon article, les photos d’illustrations sont superbes…je ne suis pas particulièrement intéressé par la photo de sport, mais ces photos m’ont donné envie d’aller voir plus loin car elles ne font pas que rendre compte d’un fait, mais ont aussi une dimension artistique, d’ailleurs c’est bien retranscrit dans tout l’article, cette recherche d’arrière plans de lumières intéressantes qui se conjugue avec la recherche de l’instant.
    La comparaison avec la photo animalière est effectivement toute vue :)

    • Tant mieux alors, mieux vaut faire envie que pitié comme on dit. ;)
      J’essaye de faire comprendre à travers mes photos que la photo de sport c’est un peu plus complexe et intéressant que ce qu’on pourrait croire aux premiers abords. Tant mieux si j’accroche un peu la curiosité. ;)
      Merci. ;)

    • Je confirme que c’est une bonne idée, ça offre une plus grande audience à des gens comme moi pour parler de sujets différents ou sous un autre angle que ce que l’excellent Franky peut produire sur ce blog à succès et à raison. ;)

      • C’était par rapport aux accréditations et donc de ne pas être dernière une vitre. Sachant que le terrain est ridiculement petit il faut se cacher dans les coins ^^ (Enfin derrière les vitres).

        Au cas ou :
        Pas loin de chez toi, (la Rochelle) Championnat de France 2ème Série au mois d’Avril.

        • Ha ok je comprends mieux. Après pour les sports où faut entrer directement sur une ère de jeu, en général soit il faut être protégé, soit il faut rester derrière les vitres. Mais je pense que le squash au niveau accréditation ça doit être compliqué. C’est sûrement assez dangereux donc à mon avis les organisateurs doivent limiter l’apport de photographes.

          Pour certains sports, la seule solution c’est de rester derrière la vitre et pour avoir fait du Hockey, franchement c’est pas plus mal vu le risque qu’on prend à faire des photos… :zooh:

          Merci pour l’info en tout cas, La Rochelle c’est à 1h30 de chez moi, donc c’est jouable pour moi si je suis dispo à ce moment là. ;)

  5. ary

    très bon article, qui sens vraiment le vécu.
    Sans être passionné par ce genre de photo je m’y suis essayé un peu, surtout avec des enfants, et c’est vrai que l’anticipation et surtout le bon placement sont essentiel, sinon c’est vraiment frustrant !

    • Merci. ;)

      En effet, je commence à avoir un peu d’expérience dans le domaine. Et si on connait pas, si on n’anticipe pas et si justement on a pas d’expérience, suivre une rencontre sportive peut vite tourner à la noyade générale.
      Mais c’est comme tout, faut s’entrainer. ;)

  6. Michaël

    Décidément, on va finir par ne pas s’ennuyer de Darth;) avec des articles invités aussi intéressants! Non seulement, c’est bien écrit, mais c’est aussi très intéressant. Je n’ai jamais songé à essayer la photo sportive, mais j’avoue que l’article en donne le goût. Ce que j’aime aussi, c’est le fait de mettre la vision du photographe,sa sensibilité et ses connaissances au premier plan avant le matériel photo.

    • Difficile de faire un commentaire qui pourrait me faire plus plaisir que ça. La barre est haute là. :D

      J’ai vraiment envie de donner le goût du sport aux photographes, j’ai vraiment envie de montrer que le sport c’est pas juste être excité du déclencheur et tout cadré au centre et j’ai envie de montrer que la photo c’est aussi de la réflexion, des histoires sympas et avant-tout du plaisir. Donc si ça se ressent un peu dans mes textes c’est parfait pour moi. ;)

  7. Nelrak

    Merci pour ce très bon article sur la photo de sports complet et clair,il me donne envie d’en faire plus, j’ai eu l’occasion d’aller voir les finajes de tennis dames et hommes de Roland Garros ainsi que les demi et finales de Rome, forcément comme spectateur, mais aimant bien la photo je me suis dit que j’allais combiné les deux (mais j’ai passer plus de temps à regarder qu’à photographier bon les matchs étaient relativement long) nos places n’étaient pas les meilleures mais l’avantage était de ne pas’avoir le public en arrière plan et pendant les matchs j’ai vu de nombreux pro venir en haut pour avoir les même conditions . Et il est vrai que la connaissance du jeu et l’anticipation ont fait que dans le 90% des cas j’avais la balle dans la photo et ceci sans rafale. Le plus dur à été de rentrer à Roland Garros avec l’objectif (120-400) en essayant d’expliquer que j’étais pas un pro, l’appareil pas de problème (un modeste 550), au premier refus j’ai changer de porte et voilà.

    • Tant mieux si je peux motiver quelques personnes. ;)
      Pour Roland Garros, t’as de la chance, parce que dans de nombreux endroits ton matériel aurait fini en consigne.
      Et quand c’est possible c’est sympa d’avoir un fond uni de terre battue pour isoler un sportif ou une action, d’où les photographes dans les gradins. ;)
      Concernant l’anticipation, je ne peux que confirmer son importance. :tumbsup:

      • Nelrak

        Le gars de la première entrée m’avait envoyé à l’entrée principale pour que je mette l’objectif en consigne, c’est là que je me suis dit qu’il fallait à nouveau essayer et j’ai bien fait.

      • Nelrak

        Le gars de la première entrée m’avait envoyé à l’entrée principale pour que je mette l’objectif en consigne, l’appareil aucun problème et c’est là que je me suis dit qu’il fallait à nouveau essayer et j’ai bien fait.

  8. Un article très instructif. Merci pour ce partage. :tumbsup:
    Bon je m’étais toujours dit qu’il faudrait que je tente un peu de la photo équestre… à voir… le truc c’est que je ne vois pas trop où je pourrais dégager du temps pour cette activité. J’ai déjà du mal à en trouver pour les photos courantes… :roll:

    Merci Franky pour cette découverte.

  9. Wphil67

    Merci Mickaël pour ton déliceux article ! Je pratique le tennis et j’ai toujours rêvé de faire des photos sportives de qualité. Je shoot de temps en temps des compétitions d’équitation/tennis avec un appareil modeste. Ton article me donne des idées sur le prises de vues, il faut beaucoup bouger afin de trouver l’angle de vue, la lumière, éviter les parasites.
    Au tennis, c’est un peu génant pour le compétiteur, car les spectateurs sont assis normalement ;Du coup, on peut le géner dan son champ visuel. On n’a pas beaucoup de choix, il faut se trouver à l’intérieur du court, le grillage aurait raison de la mise au point :mrgreen: (si on tente de shooter depuis l’extérieur du court).
    Pour l’équitation, en intérieur, c’est plus galère, car je n’ai pas le matériel pour prendre des photos avec une grande ouverture et monter en ISO avec mon boitier, c’est la punition direct : la qualité de la photo se dégrade.
    Sniff …

    • Mais de rien. ;)
      Si y a un grillage effectivement mieux vaut être à l’intérieur du court. Mais on peut choisir différentes positions qui ne gêneront pas forcément les compétiteur et plutôt en position accroupi ou assise d’ailleurs.
      On peut faire les photos à travers le grillage avec une grosse ouverture, mais c’est un vrai frein et ça ne remplacera jamais une position sur le terrain sans cette contrainte.
      Si tu es doué et que tu as un logiciel de retouche, tu peux monter en ISO et retravailler les images derrières. Perso, j’ai pas la patience pour ça, mais beaucoup de photographes le font. ;)
      En tout cas matos ou pas, faut pas hésiter à se lancer. :D

      • Wphil67

        Entendu Michaël ;)
        Je me suis déjà lancé, mais je vais bien prendre en compte tes remarques.
        Merci !
        Et pareil, pas la patience de retouche avec ToShop :tumbsup:

  10. Bravo et merci pour cet article très agréable à lire ! :tumbsup:
    C’est un domaine qui m’intéresse beaucoup et que j’aime pratiquer quand c’est possible sans accréditation…

  11. Mission réussi de mon côté, ça donne vraiment envie ;)
    L’article est excellent et les photos présentées superbes, avec une réelle emotion dans chacune d’elles.
    Bravo

    • Tant mieux alors si j’ai réussi ma mission. ;)
      J’aurais jamais cru faire autant d’adeptes à la photo de sport avant la sortie de cet article. C’est bon à savoir en tout cas.
      Merci d’avoir pris le temps de ce texte. ;)

  12. Salut,

    J’aime bien ton article et certains de tes points de vues. La photo de sport est vraiment magique, tu es avec le sportif, tu stresses avec lui, tu es déçu quand il se plante ou heureux quand il gagne, et j’en passe.

    Étant moi-même un grand fan de photo de sport je suis assez d’accord avec toi sur les deux premiers points pour ce qui est de la technique et du matériel. La connaissance du sport en question peut également être un grand atout dans certaines circonstances.
    Pour ceux qui est des accréditations je ne susi pas tout à fait d’accord avec toi, je pense qu’avec un peu de volonté, quelques bonnes images à l’appui, tu peux passer dans de nombreuses manifestations sans trop de problèmes, il suffit d’y aller au culot et tu peux avoir de très belles surprises au moment de recevoir la réponse. Après au photographe de faire ses preuves et de sortir un bon lot d’images. Selon les sports le bouche-à-oreille fonctionne très très bien. Ah oui, si les personnes demandent des images en échange de l’accréditaton, à vous de bien spécifier les conditions d’utilisations…

    Pour l’utilisation du flash, cela est absolument à proscrire, en tant qu’ancien sportif je peux te dire qu’il n’y a rien de pire que de se faire flasher à tout va. Au niveau de la concentration et autre le flash est plus dévastateur que les clic des appareils – sauf au golf mais là nous sommes dans une autre catégorie.

    Je suis admiratif de voir comment tu peux passer d’un sport à l’autre sans avoir trop de soucis, j’ai l’impression que cela se fait quasi naturellement :tumbsup:

    • Je confirme que c’est un plaisir que de pouvoir vivre avec les sportifs de grands moments, que ce soit dans la douleur ou la joie ou même simplement l’enjeu de la compétition.
      Concernant les accréditations, finalement je dis plus ou moins la même chose que toi en fait. Mais certaines compétitions sont clairement accessibles seulement à la presse. Cela dit, entre les plus grosses compétitions et le match de foot de tonton Michel, y a un sacré paquets de compétitions à débusquer pour y faire des photos. ;)
      Pour le flash, je confirme aussi, bien que dans certains sports ou certaines situations, je sais très bien que ça ne gêne pas. Mais je m’impose de toute manière ce choix par respect des sportifs quitte à gâcher d’énorme possibilités photos.
      Je me comporte en sport comme en photo animalière, une bonne photo ne mérite pas qu’on mette en danger un animal ou qu’on le dérange. Bon ok le parallèle est un peu chelou. :evil:
      Mais je m’applique à garder certains principes sur les terrains de sport. Principes que mes collègues photographes bafouent très souvent, mais je préfère rester sur ma ligne de conduite.

      Pour ce qui est de passer de sports en sports, en fait c’est juste l’habitude. Au départ, j’avais peur et beaucoup de mal, c’était assez stressant. Aujourd’hui, j’ai souvent une boule au ventre parce que je prend ça comme une compétition, mais je sais aussi que je vais ramener des images, j’ai cette confiance là qui me fait beaucoup de bien aussi quand j’aborde un nouveau sport.

      Bref, là je suis en train d’écrire un second article quasiment… Si je me tais pas j’aurais plus qu’à fermer mon blog et j’aurais plus rien à proposer à Franky une prochaine fois. :( :( :tumbsup:

      Je me sers de ton message pour dire que je suis heureux des retours faits sur cet article. Bon le fait que ce soit du positif ça aide, mais pouvoir avoir quelques petits échanges j’aime bien ça, parce que pour moi la passion de la photo c’est aussi le partage au travers de mon blog ou de mes discussions photo sur le web et en dehors.

      Donc merci à toi de m’avoir lu et merci une fois de plus à tous ceux qui m’ont lu et qui me liront. ;)

  13. Bonjour,

    Je me sens un peu concerné par l’article, j’ai été grand amateur de photo sportive, j’en fais encore de temps en temps, mais bon…juste pour situer une année je m’étais lancé le défi de photographier 52 sports différents, j’en ai fait 53.
    Bref, voici mon point de vue:
    Déjà sur la qualité de l’article et des photos qui illustrent ton propos, rien à dire, c’est très bien.
    Sur les raisons de faire de la photo de sport, je dirais qu’il faut aimer le sport, le voir, le vivre, mais aussi photographiquement c’est très technique, donc très formateur (pas sûr que tout le monde sache jouer du joystick sur les canon pour composer l’image en temps réel ou connaisse précisemment le mode d’AF et les capteurs susceptibles d’accorcher la scène que l’on veut avec le plsu de chance possible).
    Je n’ai jamais croisé vraiment de photographes qui crachent sur les sportifs, certains peut être se moquent de leurs prestations (comme au café du commerce) par contre le contraire (au figuré, mais aussi au propre) enfin c’est un détail.
    Concernant les accérditations, c’est assez complexe, il faut savoir que chaque sport est indépendant des autres, et donc s’organise différemment, il est bcp plus facile d’avoir des accérdiations quand on est connu dans un sport, et être connu dans un sport, ca ne veut rien dire pour un autre sport, il faut souvent recommencer depuis le début. Donc pour ceux qui voudraient persevérer, à moins d’avoir une carte de presse, concentrez vous sur 1 seul sport.
    Les agences, il y en a très peu, donc c’est franchement très dur d’y arriver, il faudra bcp de chance, la qualité du travail aussi, mais cêst franchement un boulot de dingue, pour ceux qui voudraient se lancer là dedans réflechissez, parce que quand on voit les pro sur les grandes compétitions, faire les prises de vues (avec plusieurs caméras et telecommandes) et la selection et l’envoi des photos en direct ou en salle de presse après, c’est vraiment un gros stress. Je vous conseille de lire le blog de Donald Miralle, sur le suivi des JO à dormir 4h par nuit pendant 2 semaines, ou ses suivis duiron man à Hawaii, avec plusieurs caméras commandées ou automatiques installés sur le parcours, il part en plognée pour les photos du départ, puis sort, laisse son matos plongée, prend un hélico pour des pdv aériennes, et une moto pour le vélo, puis se place à l’arrivée, c’est jsute dingue!
    Sur les conditions de pdv, ben là il faut tout faire, yc sous une pluie battante, c’est là qu’on a des supers clichés, mais le matériel peut vraiment souffrir.
    Mais au final, la chose qui me ferait dire, faites de la photo de sport, mais sans plus…c’est que ca n’intéresse pas grand monde:
    – la photo de sport a une durée de vie très courte, comme si on vous dit le résultat avant de voir un match, qui veut voir une photo alors qu’il a vu le match
    – Peu de forums ou pages dédiés à ca,
    – les sportifs de haut niveau s’en foutent, ils en ont à la pelle des photos
    – les sportif amateurs s’en foutent aussi, d’abord, ca n’est pas leur passion, ils ne savent pas toujours juger de la qualité, dans certains sports ils peuvent avoir facilement bcp de photos, dans d’autres les photos d’iphone de leurs amis iront plus facilement sur leur page que des photos faites par un photographe.
    – les accréditations c’est très compliqué et souvent vous n’en aurez pas parce que c’est un ami du responsable qui fait les photos, qui gère son petit business et qu’il ne donne pas accès à d’autres. Ou il y a des sports comme le rallye ou il vaut mieux faire partie d’une organisation (qui est payante)

    Et puis pour certains sports, c’est dangereux pour votre matériel, mais aussi pour vous, par exemple: le rallye, le MX, le hockey…

    Juste pour préciser, la photo de sport m’a apporté pas mal de satisfactions, aussi pas mal de déceptions, j’en fais encore, mais assez peu, je prévois juste quelques compétitions dans l’année, et j’ai trouvé d’autres sujets plus personnels qui me permettent d’assouvir ma passion du mouvement.

  14. Merci Mickaël pour ton article,
    De superbes photos et une très belle plume. J’ai appris plein de choses en le lisant. Tu parviens réellement à nous communiquer ta passion pour la photo, ton intérêt et ton respect pour les sportifs. J’aime beaucoup les valeurs qui transpirent de ton article. Du coup, je suis allé faire un petit tour sur ton site que je ne connaissais pas encore et… j’y suis resté. Là maintenant, il est dans mes favoris et je compte bien y passer encore un moment.
    Merci aussi à Darth d’avoir eu la bonne idée de d’inviter !.

  15. Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me lire et de donner un avis complet sur l’article. ;)
    Et j’suis content de réussir à donner envie et montrer un autre visage de la photo de sport.
    Merci aussi d’avoir pris le temps de visiter mon site et d’y rester. ;)
    Et encore un dernier merci pour Dath qui m’a gentiment invité à écrire ici histoire de me dépayser un peu de mon blog. :hihi:

  16. Un endroit idéal pour s’initier et que tu connais surement: le DECASTAR de Talence. On est au plus près des athlètes qui sont toujours super accessibles (à une exception près…). Photographe amateur, j’adore cet évènement.

    • Pas de soucis, je peux donner des conseils. Je fais des stages photo de sport où je propose d’accréditer mes stagiaires. Ce qui à ma connaissance ne se fait nul part ailleurs. ;)
      http://mickaelbonnami.com Onglet stages. ;)
      Sinon accréditations ne rime pas forcément avec bonne photo ou meilleure place. Ce serait magique sinon.
      Et avec un 18-200 y a déjà un bon paquet de possibilité photo mine de rien. Y a pire comme matos. ;)

  17. iso 400

    l’article est intéressant. Mais rien d’expliqué sur les usages et les négociations pour les droits.
    1- Est ce que la pratique est de laisser (combien?) quelques images gratuitement pour la com de l’organisateur en echange de l’accréditation?
    2- Est ce que l’accréditation suffit pour disposer des droits à l’image des athletes?
    3- A defaut avec qui négocier ces droits? l’oraganisateur de la compet qui a prévu une disposition a cet effet à l’inscription de la compétition ou au coup par coup avec les athletes?
    4- quel est l’usage vis a vis des atheltes? donner des photos gratuitement pour leur sponsor en echange de droits sur les autres images? limiter les droits gratuits au facebook des athletes?

    • Avec un seul et unique article, je ne peut prétendre couvrir tout le domaine de la photo sportive du choix du matériel à la négociation de vente en passant pas la prise de vue ou la demande d’accréditation. Le domaine est vaste et cet article bien que complet (du moins je l’espère), n’a pas vocation à parler de tout non plus. ;)
      Y a pas mal d’éléments sur mon site : http://mickaelbonnami.com/
      Et d’autres viendront dans de prochains articles sur mon site web ou pourquoi pas ici-même si Franky m’invite une prochaine fois.

      Je vais faire une réponse courte et générale qui me concerne. Pour moi pas de négociation de droit sur les photos prises pendant l’évènement et pas non plus de photos données avant ou après gratuitement. Sinon ça revient à payer pour être accrédité ou pour avoir le droit d’utiliser ses propres photos, ce qui est du n’importe quoi. Bien que des gens tentent parfois ce genre de demandes. Mais je m’y refuse. Après partager une photo sur leur profil Facebook ou un truc du genre, ça m’est déjà arrivé oui.
      Sinon mon dernier article de blog parle justement de droit d’auteur. ;)

  18. Xavier

    Superbe article !
    J’ai particulièrement aimé la partie “respect du sportif”. Techniquement (pour la photo) ce n’est pas la plus primordiale mais purée… qu’elle est importante cette partie ! On ne peut pas saisir le plaisir et l’essence d’une situation sportive sans connaitre et respecter le sport et le sportif qui le pratique ! Comme un photographe animalier ne peut saisir une scène sans connaitre son sujet ! Cela parait tellement évident et pourtant… moi aussi j’ai eu a côtoyer des photographes ou du public (sic ! Mais que faites-vous là ? Faites-vous rembourser votre invitation et rentrez chez vous que diable !!) qui critiquaient le sportif et surtout la sportive (dans le cas de “l’homo-sapiens nocervohus”) alors qu’ils sont bien incapables d’en faire le quart…
    Je suis d’autant sensible et sujet que j’ai aimé le sport… trop… le corps n’a pas suivi… Mais cela ne m’empêche pas d’avoir les larmes aux yeux devant une photo d’un visage couvert de larmes avec une médaille autour du cou… Le sport est le vrai reflet de l’âme. Toutes les émotions sont là, l’effort, le courage, le désespoir, la joie, la tristesse, la triche (si si, regardez bien… sur certaines photos cela ce voit..), …
    Pour le moment mon travail ne me permet pas d’être souvent sur le terrain donc je “rends service” à des clubs locaux qui effectivement nous accueillent à bras ouverts (Le club est content d’avoir des photos pour quelques euros et moi de pouvoir assouvir ma passion…). J’espère un jour avoir plus de temps pour parcourir les terrains de sports.
    Encore merci pour cet article
    Si vous souhaitez essayer un sujet pointu : le modélisme… Buggy Tout Terrain 1/8… 50cm lancé à 60~70km… ;-)
    Course Tomblaine 2015
    avec un EOS 7D Mark II + 70-200 2.8L IS II USM

  19. sophie

    mes sorties photos sont très ritualisée: mon sac en toile personnalisé avec tout mon matos dedans et soi je pars en sachant quoi photographier (un événement sportif, une performance) soi j’erre et je photographie ce qui m’interpelle, pour le développement c’est sur http://www.labophoto.com que je le fais, je dois me former à le faire moi-même

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  1. […] très intéressant article sur la photo de sport à lire sur le Darth’s blog! Ecrit par un invité, Mickaël Bonnami, vous verrez qu’il ne faut pas forcément avoir du […]

  2. […] cela se fait-il ? Tout simplement parce que mon collègue photographe du Darth’s Blog m’avait proposé d’écrire un article pour son célèbre […]

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