Quand je parle de la valeur d’une photo, je ne vous parle pas de combien elle peut vous rapporter, mais je vous parle de l’impacte qu’elle aura sur celui qui la regarde. Il aurait même été plus juste de dire “force” plutôt que valeur.
Pour bien comprendre tout ça, imaginons la scène suivante:
Vous êtes à l’île Maurice, vous vous prenez avec un petit compact dans la poche, quand vous croisez un dodo!
Très rapidement, et avant qu’il ne se cache vous prenez cette photo.
Malheureusement, le cadrage est très approximatif, la lumière très dure n’arrangeant rien. Pour couronner le tout, des parties de l’image sont cramées (ça, c’est la faute au compact).
Mais vous avez votre image, vous revenez de vos vacances et vous déposez cette image sur un forum.
En quelques minutes vous avez plus de 200 commentaires, seulement quelques un soulignent la qualité de l’image, mais sans trop s’attarder.
Vous êtes content, mais presque vexé. En effet, la photo de votre chat que vous avez mis la semaine dernière n’a pas eu le quart de la moitié du succès de cette image.
Pourtant, la lumière était parfaite, le cadrage fait au millimètre, l’attitude du chat superbe, bref un cliché qui frisait les limites de la perfection.
Mais où je veux en venir?
Je veux en venir à une certaine injustice qui est pourtant naturelle.
J’ai fait exprès de donner comme exemple deux extrêmes totalement impossibles (à moins que vous soyez généticien et que vous arrivez à nous refaire un dodo).
Pourtant, dans des proportions moindres cela existe vraiment.
Présenté à quelqu’un une photo très réussie d’une abeille en vole, puis celle d’une lionne à la chasse, même si la seconde est légèrement flou et d’un point de vu technique bien plus simple à faire, vous aurez toutes les chances de la voir s’extasier sur la scène de chasse.
Et ne pensez pas que ce genre de jugement n’est émis que par un public de néophyte. Les amateurs de photo, dans une moindre mesure, régissent de la même façon.
Présenté une photo de mouette en vole à un photographe animalier et montré lui un faucon pèlerin….même si celui-ci techniquement est un peu moins réussit, il va préférer le faucon!
Au final, cela démontre bien qu’une photo c’est d’abord du sentiment, une émotion que l’on transmet.
On regarde avant tout une photo avec son coeur avant de la regarder avec sa tête, et ceci même quand on est un amateur averti.
Avant même de parler technique la première chose que l’on doit avoir à l’esprit c’est la charge émotive que va transmettre une photo.
La technique est un plus pour sublimer l’émotion de base d’une image, mais elle n’est vraiment pas la plus importante. Le plus important restera toujours le sujet, quoi qu’on en dise!
Pour juger une photo du seul point de vue technique, on doit faire abstraction de la charge émotive que représente le sujet.
Je n’irais pas jusqu’à vous donner l’exemple d’un portrait d’une personne agréable et un autre d’une personne qu’il est moins. Cela a été prouvé depuis longtemps, les gens auront tendance à regarder la personne agréable….et ceci indifféraient du sexe.
Si je peux donner alors un bon conseil, plus qu’une conclusion, chercher un sujet fort pour vos images.
La magie intervient quand on arrive à cumuler les deux. Un sujet très fort porté par une technique parfaite. C’est le genre de photo ou l’on reste en extase devant.
C’est aussi le genre de photo très rare!
Hé oui, la photo est un art difficile.
Bon courage et bonne photo
Salut Darth
Le chemin vers la photo qui touche est très subjectif. Déjà dès la pdv (ton exemple l’illustre) le sujet l’est déjà.
On ajoute le format, le traitement et … le contexte de celui qui la regarde, son état d’esprit et son niveau d’intérêt.
La valeur d’une photo ? Sentimentale pour la famille, pécunière pour la personne qui en vit ou encore la tendance actuelle qui tend à faire communiquer de gros investisseurs que nos photos valent quelque chose, pour quelqu’un pas beaucoup pour raquetter à grande échelle tout est bon … toujours sur le dos du fournisseur d’image.
Le problème est d’ailleurs un là : on nous martelle beaucoup que nos photos valent de l’argent. Du coup le marché se trouve d’un coup submergé par l’offre. La demande s’en trouve libre de baisser les prix. Et Et Et … ben beaucoup déclenchent et oublient le plaisir de la photo, du cadrage soigné, du traitement ad hoc.
Ah, j’ai retenu comme valeur l’aspect pécunier moi aussi ^^.
Amitiés
edit : … toujours sur le dos du fournisseur d’image. Et de l’utilisateur final …
Merci
Hello!
D’un côté je suis d’accord avec toi, les photos d’animaux rare ou exotique (selon comment on veut les appeler) ont beaucoup plus de succès que les photo de simple bestiole.
D’un autre côté, je ne suis pas d’accord avec ton conseil/conclusion. Chercher un sujet fort pour ses images c’est en premier lieu aller déranger une espèce rare pour rien la plupart du temps (si on parle d’espèce animale).
Personnellement je trouve beaucoup plus gratifiant d’arriver à attirer l’attention sur quelque chose de commun, que chacun peut voir tous les jours mais qui est mis en valeur de tel sorte que ce soit quelque chose de vraiment original.
Enfin ça n’engage que moi ^^
Je suis d’accord avec Darth. la photo se mesure à l’impact qu’elle a sur le regard des gens.
Toujours aussi vrai.
Maintenant, en lisant ces lignes, j’ai décidé de partir photographier le dahut pour que mes photos soient appréciées de tous.
Pour être sûr d’avoir des photos qui plaisent, je me contente de prendre le petit dernier, et là, ratée ou pas, ces photos plaisent toujours. Merci à l’imagination des spectateurs qui y fait beaucoup. Comme quoi, la valeur d’une photo, comme tu le dis, n’a rien à voir avec la technique déployée pour la faire, mais elle est simplement fonction des sentiments que les autres expriment envers elle.
Finalement c’est comme ça que je vois la photographie : le photographe prend plus de plaisir dans la technique, pour produire un cliché qui doit plaire (d’une façon ou d’une autre, ou apporter une information dans un cadre plus scientifique on va dire) aux autres, car faire des photos qui n’attirent personne est plutôt extrêment frustrant et en prime, la photo sera considérée comme ratée, même si elle est techniquement parfaite.
J’arrête là mes paraphrases
On est bien d’accord, pour faire une bonne photo, faut avoir l’oeil, y a pas à dire
Merci à tous pour vos commentaires!
Je vois que vous partagez presque tous ma petite vision des choses.
Pour répondre à Didil, il y a une nuance entre tout faire pour obtenir une photo, et espérer en obtenir une.
je ne cautionne pas le moins du monde le fait de déranger des espèce, d’arracher des branche…etc Pour obtenir une photo d’une espèce rare.
J’ai tout autant de plaisir à photographier des verres Mini récupéré au salon de l’auto, qu’un faucon en chasse.
Pour moi le sujet n’a pas d’importance, et pour celui qui prend la photo, il n’en a souvent pas beaucoup non plus.
C’est souvent celui qui regarde la photo, qui de façon consciente ou non va avoir une vision différente des chose selon le sujet de l’image.
Pour moi, il n’y a pas plus belle photo que celle de Suri (la fille de ma meilleur amie) pourtant, je sais que cette photo sera sans réelle valeur pour quelqu’un qui ne la connait pas.
Bref, je crois qu’on c’est compris
Merci à tous de votre passage!!!
+1 avec ton dernier commentaire, Darth.
A la rigueur, l’attractivité moyenne d’une photo ne doit être prise en considération que si l’on désire en tirer un bénéfice financier.
Je pense, quant à moi, que c’est très gratifiant de faire une bonne photo qui plaira à certains, et dont le sujet consiste en n’importe quoi !
+1 pour moi aussi… surtout concernant les photos de famille. C’est dur d’être objectif. Quand je prends ma fille de 8 mois en photo, je la trouve tellement jolie (ma fille!!) que je suis parfois moins objectif sur la qualité photographique du portrait réalisé… Alors je shoote beaucoup… des dizaines de photos par semaine… ce qui me permet d’être ensuite plus exigeant dans mon tri!
Très bien juste ! Je m’étais fait la même réflexion devant les photos en NB de NY que fait notre ami Youri sur le forum CI, auraient elles le même impact si elles étaient faite à coté de chez nous en plein dans notre quotidien ? Je pense que non comme tu vient de le dire toi même…
Merci à vous trois de votre passage.
Le pire, c’est que personnellement j’ai fais ce constat assez tard.
C’est à force de regarder la réaction des gens quand je leur montrais certaine de mes photos que j’ai vu leur réaction.
J’ai commencé à observer et cet article est né!
Très intéressant ton article, comme toujours
Sur la série de photos que j’ai faite pendant ma semaine de péniche, mon copain en retiens surtout une: totalement floue, cadrée à la va comme je te pousse! Mais, bien sûre il y a un mais, avec un éclair turquoise dans un coin. Qu’est-ce donc? Notre premier Martin-Pêcheur!!! Un vrai bonheur de le voir bouger le long de la péniche, et pas une photo n’est nette. Par contre, quel souvenir!
super cet article, je suis assez d’accord avec toi
Merci cvrin pour ton passage et ton témoignage.
Je sais très bien quel émotion on peut ressentir lors d’un tel moment! J’imagine que ça restera un magnifique souvenir.
qsammi merci de ton passage et de ton commentaire
Article que tu as écris est vraiment intéressant.
J’avais fais une photo NB argentique que je qualifiais banale et sans intérêt particulier, c’était dans les années 1970. (Démolition de la Fonderie Perret à Lausanne)
Tu me croiras si tu veux, 35 ans après elle a pris une valeur sentimentale pour certain et souvenirs historiques pour d’autres.
Comme quoi les photos sont comme les vins, pas terrible jeune et qui se bonifient en vieillissant.
Merci encore pour tes articles
-au fait, excellente illustration! ta photo me parle beaucoup ;-) la branche de palmier… la bonne lumière… enfin bref ;-)
Merci à vous deux pour votre passages et vos compliments!
Je suis touché.
C’est vrai que certaine photo peuvent en plus prendre une valeur historique à laquelle on n’avait pas pensé en déclenchant!
Encore merci
Hello darth,
je trouve que cet article se rapproche assez du dernier (j’ai pas dit que tu radotais) dans la mesure où il met en valeur le fait que certaines fois nous avons du mal à mettre en relief la beauté, le travail et les sentiments de ce que nous avons capturé.
Comme tu le signales, le premier interret est lié principalement au sujet, nous sommes humains et avons en base tout un tas de données, les félins en imposent par leur prestence et leur grandeur…..
Je ne vais pas énumérer les codes pour toutes les photos…..
Mais force est de reconnaitre, que la technique paufine (au minimum) une photo qui pourrait être complétement fichue par ailleurs.
Ca me fait marrer tous ces touristes qui prennent la tour eiffel de nuit avec leur flash, il jette à peine un coup d’oeil sur l’écran et repartent en se disant on verra à la maison.
Si c’est pour garder des souvenirs aussi médiocre d’un voyage, quitte à ne pas s’encombrer de technique, autant laisser l’appareil à la maison !!!!
Certes, il y aura une “trace” et j’imagine le collègue lambda à Tokyo en train de baver sur ces mauvais clichés alors que d’autres auront des photos plus ordinaires de la maison (building) de quartier dont il n’y aura pas de quoi palir, il y aussi le fait de se dire, ‘tain t’as vécu ça toi” !!!!
Mais quand on a la chance de pouvoir cumuler les deux….. c’est beaucoup mieux !!!!
Une belle question que tu pose là Darth…
Effectivement, les photos qui marquent les esprits, sont bien souvent, les plus mauvaises techniquement….
L’impact et la force sont avant tout donnés par ce qu’elles montrent…le sujet…
Steve54, très belle exemple que tu nous montre là, merci pour cette analogie bien sympathique!
Nico, merci de ton passage et de ton commentaire
J’aime bien ton point de vue dans cet article même si je rejoins d’autres commentaires sur le fait que quelqu’un qui arrive à faire ressortir quelque chose d’une photo d’un sujet “banal” n’en a que plus de mérite.
Mais je pense que celui qui regarde la photo est peut-être un parfois un peu trop “blasé”. La photo est là aussi pour faire un peu rêver ou s’évader. (Bon avec un trombone ça devient plus compliqué de s’évader!
)
Mais je pense que, comme tu le rappelles souvent sans forcément développer l’idée, qu’il faut aussi garder une âme d’enfant qui s’émerveille devant des choses simples (qu’on soit photographe ou “public” du photographe). Les couleurs du ciel, une belle nuit étoilée, un lever/coucher de soleil…
Pas besoin de courir le monde pour voir de belles choses!
J’aime beaucoup comme tu exprimes ça, et je retiendrais de ton commentaire qu’il n’y pas besoin de courir le monde pour obtenir de belles images !
Tu peux. Et heureusement qu’on n’a pas besoin de voyager loin, ce serait triste quelque part, non?
Mais l’herbe est toujours plus verte de l’autre côté de la barrière, il paraît en tout cas.
Malheureusement pour beaucoup c’est le cas.
Comme par exemple quand tu montres une photo, fier de tes réussite, et qu’on te dit:
“normal avec ton matos” … mais les heures passé en affût pour choper un héron cendré en vole sous la pluie … non, c’est rien :sad:
C’est parce que tu as oublié de dire AVANT de la montrer que tu avais galéré à l’obtenir! ;-)
Les gens ne peuvent pas deviner le travail, à mon avis ils se disent “bah il a eu de la chance de le croiser et avec son matos, il ne pouvait pas le rater”.
Je ne sais pas, regarde la photo ci-dessous, tu me vois leur dire:
Hier j’ai passé 6h dans sous une pseudo tente à attendre cette scène car j’avais repéré que le Vanneaux Huppé avait une couvée.
J’ai utilisé:
Modèle de l’appareil : Canon EOS-1D Mark III
Objectif : EF400mm f/2.8L IS USM +2.0x
Distance focale : 800mm
Distance de mise au point : Infini
Ouverture : f/5.6
Durée d’exposition :1/5000s
Équivalence ISO : 640
Correction de l’exposition : aucune
Mode de mesure : Spot
Exposition : priorité ouverture (semi-automatique)
Balance des blancs : automatique
Utilisation du flash : Non
La photo voir ICI
Je pense pas qu’ils seront beaucoup plus impressionné
Effectivement si tu écris comme ça, je te vois mal raconter des histoires!!
Moi j’aurais plutôt mis un texte plus alléchant, plus motivant! Là évidemment c’est “ouais darth bof darth, a+ autour d’un verre Darth?”
Je te verrais plutôt dire (je ne suis pas forcément plus douée que toi en histoire, mais bon…):
Je suis très content car mes efforts ont été récompensés! Après avoir attendu plus de 6h, j’ai pu prendre cette photo du Vanneaux Huppé que j’avais repéré. Qu’en penses-tu?
photo
Bon là je t’avoue je suis un peu étonnée que la photo me paraisse si sombre mais sous la pluie avec un oiseau gris forcément…
Sinon la posture du héron est très bien, ce n’est pas la photo de tous les jours. Tu peux être fier de ton cliché.
Il fait quoi au juste? On pourrait croire qu’il attaque l’autre oiseau mais ça me paraît qu’une illusion d’optique.
Plus sérieusement, je pense que entre quatre yeux je pourrais plus facilement m’expliquer, mais d’expérience, cela ne change pas grand chose.
En fait, certains ne comprennent tout simplement pas, ils voient un gros objectif blanc et ils n’arrivent pas à comprendre qu’il ne zoom pas…Donc, leur expliquer que c’est pas le matériel, c’est un peu difficile.
D’autre, connaissent la photo, mais pour eux c’est forcément le matériel, l’attente, le repérage le jour d’avant … etc, c’est que du vent, c’est pour enjoliver.
Puis ils y a ceux qui comprennent, et avec eu c’est un plaisir que de leur montrer l’image.
Pour la photo, en fait, je te l’ai montrée brute de capteur, je viens d’un peu jouer sur la courbe pour la rendre un peu plus claire, tu me diras si tu préfère.
Sinon, pour la scène, le Vanneau Huppé est “l’agresseur” il protège bec et ongle sa nichée couvée par sa femelle, et tout ce qui s’approche à le droit à ses attaques.
Le Héron malgré l’impression n’attaque pas, mais se défend !
La photo plus claire ICI
Désolée d’en rajouter, mais je ne savais pas que ton talent de blogueur cachait un don pour dévaloriser ton travail.
Tu l’as fait exprès d’écrire un texte aussi… négatif??
Ne sais-tu pas qu’en écrivant quelque chose qui a un ton plutôt râleur (surtout à l’écrit) et donc négatif, ton lecteur partira avec un a priori négatif sur ta photo? Le jugement en sera affecté… négativement.
L’inverse est vrai, si tu tiens un propos positif, le lecteur regardera ta photo avec un a priori positif… tu seras moins frustré de la réaction si tu es fier de ton cliché!
Il y a aussi autre chose, tu nous habitues à des photos animalières beaucoup plus lumineuses, avec plus de couleurs. Ca fait bizarre. Tu es victime un peu je pense de ton “passé” photographique. Par contre, si moi je montrais ta photo, on me dirait “waaooou”, vu que je ne ramène jamais de tels clichés. ;-) L’avantage du débutant.
Entre nous deux … tu es la première personne (mis à part ma famille) à voir cette photo.
Sérieux, c’était un vrai brute de capteur, regarde la date, elle a été faite hier.
J’ai exprès pris la route des champs parce qu’il pleuvait très fort, j’avais envie de faire dans les ton gris.
Moi, perso, j’adore cette photo (que je présenterais certainement dans un prochain article … mais tu as l’avant première, et j’ai peu de risque que quelqu’un remonte si loin dans blog et la voit aussi avant que je ne la publie vraiment
).
Je l’aime pour deux raison, la première la scène est terriblement rare, un Vanneau Huppé est pas vraiment un tueur, il est calme et craintif, mais il devient susceptible quand sa progéniture est en cause.
Et je l’aime aussi pour ce ton sur ton, le côté gris sur gris, une sorte de monochrome en couleur.
J’étais sorti exprès pour avoir cette “ambiance”.
En plus là, entre la pluie et cette lumière chaude, c’était vraiment top.
Après, c’est vrai, on aime ou on n’aime pas le style !
ah… croisement de commentaires!
Oui je préfère cette version. Je m’attendais à quelque chose du genre si l’objectif était d’éloigner les intrus.
Néanmoins, la meilleure défense, c’est l’attaque pas vrai? ;-)
Comment es-tu sûr qu’il “n’attaque pas” par principe pour défendre sa couvée?
Oops, double croisement de commentaire !
Pour répondre encore plus, j’ai vu la nichée, et donc je sais pourquoi elle s’en ai pris à lui.
J’ai d’ailleurs raté la photo ou elle faisait aussi un combat contre un milan noir.
Le monochrome de couleur me choque moins dans sa version plus claire. Après, je ne suis pas une inconditionnelle de ce style mais je reconnais que ça peut être sympathique.
Je ne connais pas aussi bien les oiseaux que toi mais la scène doit effectivement être relativement rare (même si à chaque couvée on recommence ;-) )
Merci pour l’exclu!
Je ne ferais pas que des photos du genre, mais parfois j’aime bien.
Pour leur couvé, en règle général ça n’arrive pas trop.
Il niche bas dans des cavité creusé par les mal, et ce “trou” est en règle général dans un endroit peu visible.
Sauf que là, ils ont eu la mauvaise idée de le placer très près de la zone de pêche d’un milan noir.
Du coup ça attire les corneilles, du coup sa attire les héron (qui pense qu’il y a de la bouffe) … et du coup, c’est du sport pour protéger le nid !
Des jeunes pas très expérimentés sur le “bon emplacement où faire son nid”? ;-) Je dis ça je n’en sais rien. Le pauvre héron, il en a pour 2 ou 3 bons mois à tenir non?
L’important c’est que ta photo te plaise! (ça me rappelle quelque chose…)
J’avoue que je ne sais pas trop ce qu’ils les poussent à nicher à un endroit plutôt qu’un autre, d’autant qu’ils ont tendance à nicher dans beaucoup de variété d’endroit.
Pour le héron, c’est un oiseaux très tranquille, une fois son petit combat terminé, il a été voir plus loin si l’herbe était tout aussi douce !
Et oui, j’avoue, elle me plait cette photo !