Voici un genre de photo très sympa.
La photo de gouttes d’eau est toujours du meilleur effet et, en plus, ce n’est pas compliqué de les réaliser.
Je vais vous donner les secrets pour réussir, sans avoir du matériel compliqué, en avant pour de longues (vraiment longues) heures de prise de vue !
Oui, des longues heures, car si la mise en place et le matériel utilisé ne présentent pas de problème, il vous faudra compter sur la chance pour avoir une belle photo au bon moment !
Mais rassurez-vous, ce n’est pas pénible, c’est même très amusant.
La première chose qu’il vous faut est un appareil photo avec un flash. Si vous avez un reflex, il faut lui adjoindre l’objectif qui a la mise au point la plus courte possible (sur certains objectifs transtandard, il y a même une position macro). Si vous avez un compact, ce sera un peu plus difficiles, mais pas de souci, c’est possible !
Ensuite, il vous faut trouver un endroit où des gouttes peuvent tomber. La plupart du temps, un lavabo, la douche…etc font très bien l’affaire. Si vous être bricoleur, vous pouvez vous fabriquer un système de goutte-à-goutte pour avoir la possibilité de le placer n’importe où.
Maintenant que vous avez votre endroit qui goutte, posez un récipient transparent déjà rempli d’un peu d’eau. Le décor du lavabo n’est généralement pas très esthétique. Donc, n’hésitez pas à mettre derrière de quoi donner de la couleur, comme une simple chemise en plastique.
Quand tout ça est fait, il vous faudra encore placer votre appareil de façon stable (un trépied serait la meilleure solution), contrôler le cadrage afin qu’il soit le mieux possible, qu’il n’intègre pas d’éléments gênants, comme le robinet..etc.
Si vous avez un reflex, débranchez l’autofocus et faites une mise au point manuelle sur l’endroit ou tombent les gouttes. Si vous avez un compact, c’est plus difficile. Certains ont la possibilité de faire une mise au point manuelle en passant par les menus. Si vous pouvez le faire, faites-le. Si vous ne pouvez pas, le risque va être que l’AF va chercher à faire le point, avant de déclencher, et risque de ne pas vous donner la zone de netteté sur la goutte.
La mise au point étant faite, passons au point suivant. SI vous avez un réflex, passez en manuel (mode M). Pour avoir une bonne zone de netteté, fermez votre diaph à F8 environ et affichez la vitesse correspondant à la vitesse de “synchro flash” (différent de chaque modèle, mais c’est une info que l’on trouve dans les caractéristiques du boitier, je ne doute pas que vous aller la trouver). Généralement, c’est une vitesse qui est comprise entre 1/100s et 1/300 pour les boitiers haut de gamme. Si vous avez un compact, il ne reste plus qu’à lui faire confiance. Mais encore une fois, pas de souci, ça peut marcher.
Une fois tout mis en place, il suffit de déclencher autant de fois qu’il est nécessaire. Avec un peu d’entrainement, on trouve le bon rythme et on peut obtenir de très belles choses.
Dans ce domaine de la photo, c’est l’expérience qui prime. Plus vous allez essayer, meilleur vous deviendrez !
Une fois vos milliers de photos faites, l’heure du triage va sonner… c’est le plus pénible car, sur trois ou quatre mille photos, il n’est pas rare de n’en avoir qu’une dizaine qui soient bien, et une seule vraiment très bien !!!
Il y a des moyens d’obtenir plus facilement ce genre de photo. Mais ce sont des moyens coûteux et difficiles à mettre en place, et que personnellement je trouve moins drôles. Il y a un côté amusant à se battre pour obtenir sa photo, et on en ressent de la fierté !
Bon courage et bonne photo!