Photographier les oiseaux

Je suis tout particulièrement content d’écrire cet article sur la photo d’oiseau et ceci pour deux raisons.

La première, c’est bien entendu le fait que c’est par-dessus tout mon sujet photo préféré.

La deuxième, c’est que pas mal de mes lecteurs me réclament cet article depuis un bon moment.

Dans cet article, nous allons nous pencher sur la prise de vue d’oiseaux que l’on croise moins fréquemment que les moineaux, pigeons ou autres mouettes. À mes yeux ces derniers sont tout aussi intéressants que d’autres oiseaux (j’adore faire des photos de moineaux) mais comme on les trouve facilement, la seule difficulté va être de les sublimer.

C’est d’ailleurs un très bon terrain d’entrainement.

Si vous êtes totalement néophyte en matière de photographie d’oiseau, je vous invite à lire les deux articles ci-dessous avant de continuer celui-ci:

Et si on commençait simplement!
Oiseaux en vol

Maintenant que tout le monde est plus ou moins au même niveau, on va pouvoir commencer et entrer dans le vif du sujet.

La toute première chose à savoir quand on fait de la photo d’animaux sauvage, oiseaux compris, c’est que le Maitre mot est Patience!

Une fois gravé ça quelque part dans votre tête, tout devient plus simple.

Choisir notre future star

Pourquoi commencer par choisir l’oiseau qui va nous intéresser?

S’il est vrai qu’au court d’une balade en été (en campagne) on a loisir de croiser beaucoup d’espèces, quand il s’agit de les photographier tout devient plus difficile.

En photo le but étant de figer l’instant, il faut être sûr que l’on va pouvoir obtenir la photo désirée.

Venir avec son matériel photo et rentrer bredouille (ça vous arrivera dans tous les cas) c’est frustrant, surtout si la semaine d’avant vous avez croisé plein d’oiseaux lors de votre balade dominicale.

Ceci vient d’une méconnaissance des oiseaux et des espèces qui peuplent l’endroit de votre choix.

Si je vous conseille de choisir une seule espèce, ce n’est pas pour vous brider, mais pour vous donnez toutes les chances de réussir vos futures photos.

Avec le temps et l’expérience, vous pourrez élargir votre choix et gérer plusieurs espèces à la fois.

Et n’oublions pas le coup de chance, celui qui fait que vous vouliez la photo de tel oiseau et que ce jour précisément ce fut un autre qui était d’humeur à poser pour vous.

Comment choisir ?

Avant même d’envisager un choix, il faut savoir quelles sont les oiseaux qui vivent dans votre région. Quelles sont ceux qui ne restent qu’une partie de l’année, qu’elles sont les espèces résidentes…etc.

Pour avoir toutes ces infos, je dirais qu’internet est votre ami. Tout particulièrement les forums spécialisés nature où vous allez pouvoir poser les questions sur les oiseaux de votre région, je pense entre autres à l’excellent forum Image&Nature.

Il y a aussi de très bons guides ornithologiques et le site très connu www.oiseaux.net qui seront des guides précieux.

Maintenant que vous avez un large éventail, votre choix va devoir se porter sur l’oiseau qui vous correspondra le mieux.

Si vous êtes débutant et que vous n’avez qu’un compact, il est évident que choisir le faucon pèlerin sera une très mauvaise idée.

Ici, il n’y a que la logique qui va primer et le fait de bien connaitre vos capacités.

Malheureusement, votre matériel va compter pour beaucoup.

Si vous êtes l’heureux propriétaire d’un 800mm avec un boitier qui a un AF de course, il n’y a plus que vos capacités qui vont entrer en ligne de compte. Si malheureusement votre matériel est plus modeste, il va falloir compter avec et choisir des oiseaux qui ne poussent pas votre matériel dans ses derniers retranchements.

Bien entendu, cela ne veut pas dire que vous n’allez pas un jour ramener une photo d’une buse variable en pleine chasse, mais il est évident que cela va être plus difficile.

Au final, ici, il n’y a que vous qui puissiez à travers vos questions et recherches savoir qu’est-ce qui sera le plus adapté pour vous.

Le connaitre parfaitement

Une fois le choix de l’oiseau, qui va être la star de vos photos durant quelque temps, fait, il faut le connaitre le mieux possible.

C’est en réalité 95% de la réussite de votre photo qui dépend de la connaissance que vous avez de l’espèce.

Plus vous allez connaitre de détails, plus vos chances de l’approcher seront grandes.

J’avais fait il y a quelque temps un article sur les hérons cendrés voir ICI où j’expliquais les bases pour le photographier. Si vous n’avez pas encore lu, je vous invite à le faire.

Dans cet article sur les Hérons, je vous expliquais les bases de ce qu’il faut savoir sur cet oiseau pour le photographier. Comme vous pouvez le constater, je parle de son habitat, de sa vue, de son ouïe, de ce qu’il mange…etc.

Ce sont ce genre d’informations (et bien d’autres) qu’il est important d’avoir.

Il vous faut engranger un maximum d’infos sur l’espèce qui vous intéresse pour mettre toutes les chances de votre côté.

De plus, en cherchant ces informations, vous allez peut-être découvrir des réserves naturelles ou vous serez dans les meilleures conditions pour photographier. Certaines ont même des affûts permanents posés pour l’observation et la photographie.

Vous pouvez aussi trouver des “spots”, des endroits où l’oiseau qui vous intéresse se trouve facilement.

Soyons patients

Maintenant que vous êtes incollable sur votre oiseau (certainement devenu votre préféré) la première chose à faire n’est pas de courir prendre votre matériel photo en espérant lui tirer le portrait.

Il faut tout d’abord commencer par faire du repérage et de l’observation.

Pour cela, il faut aller à l’endroit où vous pensez trouver votre sujet. Prenez avec vous vos jumelles pour l’observation, et votre appareil photo, ne sait-on jamais.

Mais le but n’est pas de prendre des photos, mais bien d’observer l’oiseau.

Savoir géographiquement où il est, où il chasse, où il se repose, comprendre ses habitudes, son comportement et tous les détails qui pourront vous aider.

Il faut ensuite trouver l’endroit idéal où vous vous placerez pour vos futures photos.

Selon la méfiance et intelligence de l’oiseau choisi, il faudra peut-être l’habitué à votre affût (on parlera de l’affût plus bas) et à la présence des différents éléments qui composeront celui-ci.

Il ne faut pas hésiter à faire du repérage plusieurs jours de suite.

Plus votre préparation sera grande, plus vous aurez de patience, plus vos chances de faire de bonnes photos vont augmenter.

Vos Vêtements

Que vous photographiez en billebaude ou en affût, et même lors de vos repérages vos vêtements ont une grande importance.

Beaucoup d’oiseaux ont une très bonne vue et peuvent vous repérer de loin. Il faut donc, essayer le plus possible de se camoufler.

Attention, bien que c’est le must, je ne vous dis pas d’en arriver à la ghillie suit testé par notre cher Cédric.G sur son fameux blog Aube-Nature, mais tout de même d’avoir un minimum de camouflage.

Souvent s’habiller foncé est un très bon début, mais on peut trouver des vêtements de camouflage très facilement et bon marché dans les surplus militaires.

Plus vous serez discret, plus votre approche sera simple.

L’affût

Voilà un sujet qui mériterait un article à lui tout seul, voir même plusieurs articles tellement il y a de chose à dire.

Il y a toutes sortes d’affûts, ceux construits en “dure” mis à disposition gratuitement ou moyennant monnaie Les Affûts payants et pour finir ceux que l’on peut transporter qui part de la simple couverture de camouflage bricolée (souvent attachée aux branchages pour fabriquer “l’abri”) jusqu’aux luxueuses “tentes” plusieurs places et même des affûts flottants.

Autant dire qu’il y en a pour tous les goûts, toutes les pratiques et toutes les bourses.

Vous aurez compris que sa fonction est de vous placer à un endroit stratégique pour attendre votre “cible” sans que celle-ci vous voie.

Ce qui implique plusieurs choses selon la méfiance de l’oiseau.

Le placer plusieurs jours avant afin qu’il s’habitue à sa présence, entrer sans que l’oiseau ne vous voie…etc.

Le mieux encore une fois est de prendre conseil sur les forums auprès de spécialiste qui seront certainement heureux de vous donner quelques bons conseils et astuces.

C’est bien entendu les informations que vous aurez récoltées sur l’oiseau, comme le lieu où il se trouve, sa “timidité”, ses réactions, etc, qui vont permettre de déterminer s’il faut un affût ou si une simple randonnée photographique (billebaude) peut s’avérer suffisante.

Le matériel

Comme vous le savez, depuis plus de deux ans que j’écris sur ce blog mon but premier est de vous donner des astuces sans vous faire dépenser d’argent (ou très peu) et en vous contentant de votre matériel.

Malheureusement, quand on touche à la photo animalière très vite deux besoins se font ressentir.

  1. Une longue focale, idéalement au-dessus de 300mm pour les oiseaux.
  2. Un Auto Focus vraiment performant (surtout pour les oiseaux en vol).

Ce sont ces deux éléments qui vont vite devenir indispensable si vous vous passionnez pour la photo d’oiseau (et animalière en général).

Bien entendu, on peut toujours essayer de se passer de ces deux atouts, mais selon les oiseaux cela devient très vite difficile pour ne pas dire impossible.

Malheureusement, plus le boitier est rapide et plus la focale est longue, plus le tout coûte cher.

Avant de vendre sa voiture ou ses enfants pour financer l’achat d’un 600mm F/4, vous pouvez tout à fait débuter avec un 70-300 qui vous permettra de vous débrouiller dans bien des situations.

Un objectif du genre sera aussi suffisant pour vous faire une idée sur la photo d’oiseau et savoir s’il devient indispensable pour vous de viser du matériel plus performant.

Les seuls appareils qui seront vraiment mis à mal seront les compacts et les bridges dont l’autofocus aura toutes les peines du monde à se montrer à la hauteur.

Sinon, à moins de n’avoir que des objectifs en dessous de 200mm, on peut s’arranger pour tirer de belles images.

Il faut aussi penser à prendre un trépied (ou un monopode).

Le trépied est indispensable pour l’affût, attendre des heureux avec l’appareil sur les genoux n’est pas vraiment envisageable.

Le monopode quant à lui se trouve être fort pratique en billebaude (surtout avec des objectifs lourds).

Pour finir, n’oubliez pas une bonne paire de jumelles, de la boisson, de quoi grignoter….etc.

N’oubliez pas qu’il est interdit de laisser vos déchets sur place. :evil:

Bien entendu, pas besoin de vous rappeler les choses évidentes, comme de bien charger votre batterie, ne pas oublier votre carte mémoire…etc.

Le moment de photographier

Maintenant que vous êtes prêt, que vous savez tout ce que vous avez à savoir sur l’oiseau, que vous avez préparé votre expédition, que vous avez tout le matériel et les “à côté” nécessaire, vous voilà sur le point de prendre vos premières images.

Je ne vais pas vous redonner les bases de la photo, donc, il va falloir travailler sur vos acquis en faisant attention aux choses habituelles.

Faites attention à vos réglages, il serait dommage de rater une photo, car la veille vous avez photographié une fête et que vous êtes à 6’400 iso en mode M régler à F/32 pour 1/10s.

Vérifiez donc bien que vos réglages soient optimums pour la situation où vous vous trouvez.

Attention à certains plumages qui peuvent être de vrai piège pour l’expo, comme les oiseaux foncés ou très clairs.

Pour le reste, ne vous précipitez pas, prenez le temps de cadrer et de réfléchir à votre photo.

Rien de pire que de rentrer et se rendre compter qu’avec un peu plus d’attention on aurait pu compenser ce contre-jour avec une bonne mesure spot, on attendre un peu que l’oiseau ce déplace pour ne pas avoir cette branche qui passe devant l’oiseau, j’en passe et des meilleurs.

Il  va donc falloir compter sur votre expérience.

Si vous êtes un expert dans un autre domaine de la photo, je pense que cette partie ne sera pas la plus difficile pour vous.

heron-cendre-en-vol

En vole ou au repos?

Quand on débute avec ce genre de photos d’oiseau, on espère tous faire une photo de notre espèce préférée en vol.

Pourtant, même pour ceux qui ont de la pratique, c’est difficile.

En effet, il faut suivre l’oiseau lors de son déplacement, garder la mise au point sur lui…etc.

Autant dire que l’on cumule les difficultés.

Pour autant, il ne faut pas baisser les bras. Encore une fois, la connaissance de l’oiseau sera votre atout.

Connaitre son vol, savoir comment il agit avant de s’envoler, comment il se nourrit (eh oui, cela peut vous indiquer quand et comment il va s’envoler)…etc.

Je dirais qu’à choisir, mieux vaut une belle photo d’un oiseau statique, qu’une photo ratée d’un oiseau en vol.

À vous de savoir si les circonstances vous permettent de faire ce genre d’image.

Conclusion

En écrivant cet article, je me suis rendu compte que je n’ai fait que survoler le sujet.

En réalité, j’aurais pu donner encore bien plus de détails, aller encore plus loin dans les conseilles, mais cet article approche les 2’500 mots, ce qui en fait un des plus longs que j’ai écrits sur ce blog.

Je dirais même qu’il serait aisé d’écrire un livre complet sur le sujet!

Alors, si vous pensez qu’il vous manque des infos, que vous avez des questions à poser, n’hésitez pas.

Je terminerais en vous disant, attention, on prend très vite gout à la photo animalière, tout particulièrement à celle d’oiseau!

Je vous dis donc, bon courage et bonne photo!

PS: Pour les curieux, le nom des oiseaux présents dans l’article dans l’ordre d’apparition:

  1. Buse Variable
  2. Vanneau Huppé
  3. Héron Cendré (à la tombé de la nuit)
  4. Bernache
  5. Milan Royal
  6. Héron Cendré

À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

134 Comments
  1. Très bon article sur un sujet très technique et réservé je pense à ceux qui maitrisent déjà bien la photographie. Coté matos je rajouterai que c’est quasi indispensable d’avoir un objectif stabilisé pour shooter en vol… Déjà que le zozio bouge alors en plus si on tremble en portant les X kilos de l’objo… Les quelques tests que j’ai fait avec mon 70-300 non stabilisé n’étaient pas extraordinaires (ou alors il faut shooter à 1/500… pas toujours possible sans pousser trop les iso avec des objectifs qui ouvrent peu…) D’où la quasi nécessité d’avoir des grands blancs pour faire des photos d’oiseaux en vol de grande qualité

    • Je ne peux pas vraiment te donné tord, je peux juste nuancé en disant, oui les grands blancs sont un vrai plus, mais il est tout de même possible de faire avec du matériel plus modeste…bien que cela reste plus difficile

  2. Félicitations pour ce blog que j’ai découvert via celui de Cédric Girad, et pour cet article intéressant.

    Je ne suis pas spécialement attiré par l’animalier, mais suis sensible à des images comme celles de Vincent Munier, qui arrive à, comme tu dis, sublimer des animaux courants (voir son portfolio “songes”).

    Il est vrai que des fois lors de balades, je croise des oiseaux que j’aimerais prendre en photo, mais étant plus habitué au portrait, mon 50mm est un peux court :-).

    C’est ce qui est un peu frustrant dans l’animalier finalement, c’est que le matos fait quand même largement la différence.

    allez, je m’en vais explorer ce blog.

    Bonne journée

    • Merci pour ton passage et ton compliment, et je suis très heureux que le blog de Cédric ait pu mener tes pas ici.

      Il est sur que 50mm est un peu (voir beaucoup trop) court pour la photo animalière.

      J’ai été faire un tour sur ton blog, il est vraiment très sympa! Bravo.

      Et j’espère que l’exploration de mon blog va te plaire 8)

  3. Et les chasseurs?? :mrgreen:
    Tu n’en parles pas, pourtant, la forêt il faut la partager et rien de pire que de manquer de rentrer avec du plomb dans l’appareil ou dans sa petite carcasse! :oops2:
    Ou une morsure de chien pourquoi pas…

    Il faut aussi se renseigner sur les périodes de chasses, car je pense que les chasseurs ont de toutes façons tendance à faire fuir l’oiseau qu’on voudra photographier à moins évidemment d’avoir la chance d’accéder à une réserve naturelle.
    Et puis le chasseur (mauvais ou bon), il voit un truc qui bouge (couleur forêt en plus) il tire! Bon ça doit pouvoir faire des photos originales avec une volée de plumes mais… :cry: c’est trop triste j’arrête.

    L’article est très intéressant, sauf que je me rends compte que je ne suis pas prête de suivre tous tes conseils, j’habite bien trop en ville pour ça. Peut-être à l’occasion de vacances?

    En tout cas, le 70-300 de canon stabilisé, ça aide pour les photos d’oiseau mais …. il faut pratiquer, pratiquer pour suivre un oiseau à 300mm (enfin 480mm dans mon cas) c’est du sport!
    Et en plus faut faire la mesure spot si c’est un oiseau blanc ou foncé… 8-O :-P :plok:

    Je crois que je vais plutôt chasser les belles images des autres, moi je m’attaquerai à la faune locale de chez moi, pigeons, moineaux, mouettes et papillons. :lol:

    • Je sais que ta remarque sur les chasseurs (j’adore les inconnus) n’est qu’une demi plaisanterie, mais même si je ne l’ai pas écris, il faut en effet ce méfier si on va dans des régions ou ce genre de personnages se trouvent.

      J’ai de la chance d’avoir plusieurs endroit ou observer des oiseaux qui sont totalement épargner par les chasseurs…et tant mieux.

      Pour ta pratique de la photo animalière, je trouve que les moineaux et mouettes sont de très bon sujets!

      • Gordon Shumway

        Le sud est l’un des pires endroits pour ça (Hérault, Ariège, Var), surtout lors des battues pour sangliers. :evil:

        Il faut penser aux bandes réfléchissantes mais elles font fuir les animaux. :grrr:

      • J’évite les zones avec chasseurs, ils n’ont aucun respect, te prennent de haut car tu es photographe donc forcément un mec stupide écologiste qui n’y connait rien….et en plus ils tirent vraiment sur tout ce qui bouge.

  4. Et alors il faut les appâter ?? ou pas ?? ;) :nawak: :zooh:

    Tres bon article

    Autour des villes et meme parfois en ville il est tres simple de se trouver un coin tranquille.

    Chez moi j’ai un épervier qui passe de temps en temps, du pic vert et pourtant je suis en plein centre de Toulouse (4eme ville de France)

    La longueur de focale est importante pour ces photos, mais sublimer une espèce pour se détacher de la simple représentation naturaliste est assez simple et accessible avec un 70-200 ou un 100-400. Après c’est la créativité ou l’inspiration qui font le reste …

    • ….tient, heureusement on a pas encore eu ça visite.

      Ça doit lui faire tout drôle un mode d’emploi pour photographier les oiseaux où il n’y a pas d’appâtage!

      Pour le fait d’être en centre ville, ça augmente un peu la difficulté, mais ça n’empêche rien, j’avais vu dans un Chasseur d’Image (ou Nat’Image je ne sais plus) un photographe qui c’était spécialisé dans les buse … à New York, comme quoi 8)

    • hiiiiiiiiiiiii, un compatriote toulousain !!!!!!!!

      hem, désolée, avec l’expatriation, j’ai tendance à devenir un chouia hystérique… ^^

      Et j’ajoute qu’en ville, y un gros challenge si on veut arriver à photographier un pigeon (place du Capitole, par exemple, avec tous les gens qui passent, les gosses qui les font s’envoler, etc. J’ai toujours pas réussi à faire une photo décente d’un “pigeonnus capitolum” ! ^^ )

  5. Merci 8)
    Le matériel est essentiel, ça c’est clair.
    Cela dit, du petit matos standard avec les espèces “d’entraînement” permet d’éduquer sa prise de vue, sa composition, ses attentes.
    Quand on s’éloigne du commun, genre par exemple dans mon cas le héron, mon petit matériel me permet d’apprendre la patience, l’art du repérage, la discrétion de l’approche… et puis y a le coup de bol :-)
    Je ne désespère pas d’obtenir un de ces quatre une jolie photo de héron avec mon 55-250 mm (j’en vois déjà certains sourire, j’ai un zoom de bébé c’est clair)
    Pour le moment, ce n’est pas terrible, mais ça tient du fait que nos emplois du temps respectifs ne concordent pas. Par exemple, samedi dernier, monsieur est venu prendre un bain de soleil pendant que je pansais un cheval :
    1° quitter les brosses
    2° marcher vite vers la maison chercher l’appareil
    3° procéder aux réglages en toute vitesse
    4° longer les murs pour finalement ne trouver d’autre rempart que des lamas
    au final ma photo n’est pas terrible terrible, mais c’est ma première photo de héron et qu’est-ce que je suis contente :-)

  6. photo-graf

    Un magnifique mode d’emploi, mais qui montre à quel point c’est difficile d’envisager ce genre d’image.

    J’espérais trouvé des astuces plus à ma portée, ici il y a un vrai travail en amont.

    Aux vues des images, on se dit que le travail en vaut la peine.

  7. Munier

    Vous allez penser que je suis Schizophréne‎ , mais je trouve cet article très bien écrit et très utile.
    Cela ne change en rien ma vision des choses, et je suis toujours d’avis que la photographie avec appât vivant n’est pas un mal.
    Je souligne simplement que cet article donne de bonnes informations, il ne me fera pas pour autant changer ma pratique de la photo.

  8. A super,

    alors effectivement pour moi c’est aussi mouettes et pigeons comme notre GPS ^^

    bah tu a vu sur mon FB, celle des moineaux…bon j’étaie au 18-105mm car il était vraiment très près les Zozios
    mais sinon c’est 70-300mm mais la l’AF ne suit pas trop quand ils sont en vol

    ça a donné ça au 18-105mm
    très flou mais j’adore la lumière :ll:
    http://a7.sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc6/hs033.snc6/166316_487763802599_576917599_6022718_7288723_n.jpg

    et la par contre manque un peu de netteté je trouve…
    http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash1/hs739.ash1/163148_487763742599_576917599_6022717_5425997_n.jpg

  9. Bon passons aux “non-réjouissances”: les devoirs de Darth! :evil:
    S’il est vrai qu’au court d’une baLade en été (un seul L merci)

    QueLS sont ceux qui ne res­tent qu’une par­tie de l’année, QUELLES sont les espèces résidentes…etc.

    prendre votre maté­rieL photo

    des endroits OÙ l’oiseau

    Que vous pho­to­gra­phieZ en bille­baude

    Il y a touteS sorteS d’affûts, ceux construits en ”duR”

    ceux que l’on peut trans­portER

    sou­vent atta­chéE auX bran­chageS

    goÛts

    quelques bons conseilS :cry: trop horrible celle-là! :cry:
    Du coup je n’ai pas le courage de continuer pour l’instant… corrige d’abord cette affreuse fôooote! :cry: :cry:

  10. Bonsoir,

    Merci pour cet article et ces belles photos qui donnent envie d’essayer mais c’est pas mon truc, je met ça de coté et j’essayerai un peu plus tard.

    Comme Jérôme, je regarde de temps en temps les exifs des photos grâce à un plugiins de Chrome, c’est souvent très instructif. Domage de tout le monde ne les laissent pas :(

    • Avant tout merci pour le compliment sur mes photos.

      Ensuite, heureusement que la photo est une passion varié ou chacun à son unviers, il y a des photographe qui aiment faire des photos d’oiseaux, et d’autres qui aiment les regarder 8)

      Pour les exif, j’essaye toujours de les mettre.

      Si une fois elle manque, n’hésite pas à me demander!

      • Gordon Shumway

        Y a-t-il déjà un article sur les outils informatiques pour la photo (gratuits et payants).

        Plug-in des browser web
        Outils de retouche d’images
        Stockage, Triage

    • Non, malheureusement pas encore.

      Donc, si tu as des conseilles je suis preneurs et je pourrais écrire l’article.

      Par contre, si tu te sens l’âme d’un écrivant, je suis toujours près à publier des articles écrit par d’autres (avec leur nom ou pseudo) comme je l’ai fait par exemple pour la photo N&B:

      https://blog.darth.ch/2009/03/25/mon-noir-et-blanc-2/

      Ou l’histogramme:

      https://blog.darth.ch/2010/05/06/histogramme/

      Donc, au choix 8)

      • Gordon Shumway

        Ben peut être en publiant une petite annonce et en faisant un travail collaboratif (ie en demandant aux participants du blog de poster le nom de leurs outils et leurs utilisations).

        Moi justement, je cherche des bons outils.

        Après effectivement on peut faire un chti travail de synthèse. ^^

    • Moi je les laisse mais comme elles sont hébergées sur flickr ça se passe “mal” pour la récupération quand on les voit sur mon blog…. :(

      C’est l’inconvénient de ne pas les héberger sur mon site, d’un autre côté j’ai d’autres avantages à stocker mes photos sur flickr. :-P

      • Quand je fais un backup de mon blog, je n’ai pas à me préoccuper des photos, je me repose sur Flickr qui constitue une sauvegarde en un emplacement différent de mes photos préférées.

        Ainsi si je perds tout chez moi (cambriolage, feu, etc…) au moins une partie de mes photos survivra à la taille d’origine, certes pas en RAW mais c’est mieux que rien. :mrgreen:

  11. jojoconus

    Salut à tous !
    Très bon article et de superbes photos d’illustration,par contre je n’arrive pas à mettre la main sur les exifs! Comment faire pour les voir!
    Sinon malgré un équipement approprié,on se rend compte que la patience , l’observation et la connaissance sont la base même de la photo animalière!
    Mise à part quelques mouettes et canards en bord de lac,je me suis que peu “rapproché”des oiseaux!
    On m’a prêté un 70-300 stabilisé,j’vais m’essayer à quelques portraits de ces volatiles!

  12. alibao

    :D Merci beaucoup pour cet article!
    Je passe de plus en plus de temps sur ton blog! Merci pour ton partage! Bravo pour tes photos elles sont géniales!!!

    Petite question pour toi et tous les possesseurs d’Iphone?

    Connais tu l’application Instagram?

    • Merci à toi de prendre le temps de laisser un commentaire et pour ces compliments qui me touche beaucoup.

      Je suis très heureux de voir que mon blog te plait, et je te remercie de me le dire, car j’avoue que les commentaires et compliments sont mon seul salaire 8)

      Sinon, non, je ne connais pas cet application, tu peux m’en dire plus?

  13. alibao

    :) Il y a vraiment pas de quoi !

    En faite instagram est une application sociale sur la photo!

    Ce n’est pas du tout comme un flickr, je sais pas trop comment expliquer!

    c’est assez spécial et nouveau! bref je te la recommande et en plus c’est gratuit!

    Ce qui serait géniale c’est que toi et toute la communauté de ton blog fasse un compte instagram.

    Bref essaye et dis moi ce que tu en penses!

    http://itunes.apple.com/us/app/instagram/id389801252?mt=8

    Bonne journée, amicalement Alisson

    P.S. si jamais mon pseudo sur instagram c’est “alibao”

    • Oud's

      A voir avec les histoires de droit à l’image et d’auteur.

      Dure comme question ? Certes : je suis pro et j’essaie de vivre aussi de la vente de mes droits de diffusion. Le meilleur reste que le statut pro/amateur n’entre pas en compte dans l’application de ces droits. Même sur des photos faites avec l’iphone.

      Cordialement.

  14. AnthonyN

    Un article intéressant que je trouve complet (en tant que débutant). Il me reste plus qu’à m’entraîner, m’entraîner, et encore m’entraîner ! Les photos publiées sont motivantes en tout cas !

  15. Gordon Shumway

    Pour le focus, j’ai oublié d’ajouter deux commentaires … il serait, je pense, intéressant de :
    * forcer l’appareil a faire le focus sur 1 seul point et pas 2, 3 ou 4 voir 7 ce qui peut rendre fou l’appareil. :cry:
    * forcer aussi le mode de focus sur certains appareils (sur canon il faut le ai servo je crois) :-x

    Enfin je fais ca de mémoire, je me trompe peut être.

  16. Franchement la photo animalière n’est pas mon truc. Pourtant j’adore les animaux et les oiseaux dans la nature. Mais je ne prends aucun plasiir a les photographier.
    Ton article est interessant et me donnerait presque envie de me poster en affut pour ramener une belle photo .Mais je crois que je n’ai pas la patience nécessaire pour ce genre de photo.
    En tout cas respect pour ceux qui pratique cette chasse que je trouve bien plus sympathique que les gaziers qui battent la campagne par chez moi le gun à la main

    • Je suis très heureux de voir que mon article t’ait donné envie d’essayer.

      Même si tu ne le fait jamais, j’aurais réussit quelque instant à te donner cette envie, c’est une belle récompense pour moi.

      Et effectivement, c’est bien mieux que la chasse, je te le confirme! 8)

      • J’ai déjà eu envie de photographier des rapaces. Mais, ils fuient dès que l’on s’approche. Je sens bien que c’est uen photographie de patience. :plok:

        En tout cas, j’aime bien prendre des goelands .C’est plus simple. Et quand ils suivent les bateaux, on peut faire de belles photos d’oiseaux en vol.

        En tout cas, tes articles sont toujours un plaisir a découvrir. Ce n’est jamais perdu de partager sa passion. :)

    • Les rapaces sont particulièrement difficile du fait de leur vue parfaite et de leur intelligence, il est difficile de les dupé et il voit à peu près tout.

      En réalité, ils t’auront vu approché avant même que toi tu ne l’aperçoive 8)

  17. Si le portrait de buse est class, j’avoue apprécier ce héron vu de nuit ; mais alors tout particulièrement réussi !
    Parmi les conseils à suivre, le plus redoutable est la distraction à éviter. En effet, malgré la pratique, on est pas à l’abri d’un mauvais réglage ou à défaut un mauvais choix stratégique.

  18. tophou

    Superbe article Darth même si je ne fais jamais d’animalier j’apprècie énormèment ces photos qui doivent être difficile à réaliser. Sans relancer le sujet ni vouloir polèmiquer au sujet des chasseurs, il ne devrait jamais y avoir de soucis, vite je m’explique :roll: . Précisions, je ne suis absolument pas chasseur ni adorateur de la chasse loin de là, simplement j’habite un département qui possède la plus grande foret de feuillus de France (les Vosges) donc je connais par la force des choses. Les jours de chasse sont définis par avance, le domaine de chasse doit etre signalé obligatoirement (panneaux) et le plus important aucun chasseur ne doit tirer au délà du secteur défini d’ailleurs normalement ils ne peuvent pas puisqu’ils sont postés. Bien sur rencontrer des chasseurs pendant leur “loisir” créer souvent des tensions, parce qu’ils se sentent dérangés et nous, privés de la liberté de circuler. Vaste débat

  19. En premier lieu merci.

    Tu sais, ce qui me dérange le plus, c’est surtout les chasseurs qui ne respecte pas la loi et qui pense que chasser sur “leur terre” alors qu’elle ne leur appartienne pas est un droit malgré tout et que nous on n’a rien à faire là.

    Car dans a région, pas de signalisation ou autre, c’est un peu plus à la bonne franquette :(

    • tophou

      Alors là effectivement c’est moins marrant de cotoyer ce genre d’individus, surtout qu’ils ont toujours un avantage sur nous, leur arme 8-O . Enfin Darth loin de moi l’idée de “vénérer” les chasseurs.
      Et au passage encore merci de faire vivre ton blog de cette manière, lorsque je manque de motivation photographique un p’tit passage par chez toi et hop c’est reparti 8) .

    • Tu sais, même si tu aimes la chasse, c’est pas une tare (ou si peu).

      Chacun est libre d’aimer ce qui lui plait.

      Je n’ai juste pas eu de chance avec mes rencontres de chasseur.

      Peut-être qu’un jour un d’eux me fera changer d’idée?

      • tophou

        Ah non du tout Darth je n’aime absolument pas…mais dans mes coins j’ai appris à faire avec.
        Un idiot c’est déjà difficile à supporter, mais un idiot équipé d’un fusil c’est toujours aussi difficile à supporter mais en plus potentiellement très dangereux :roll:

        • Wphil67

          J’ai un jour tenté l’expérience de passer un après midi avec un chasseur :dead: (j’aime les animaux !) pour mieux les comprendre. Et bien, j’ai été agréablement surpris par plusieurs points.
          Je vous transmet ce qu’il m’a raconté, je n’ai pas vérifier ensuite.
          Pour commencer, le garde forestier fixe un quota de chasse. Les biches font beaucoup de dégâts aux arbres (il me semble les lichens autour des arbres) et faut limiter leur population pour préserver la forêt. bon ok.
          Ensuite il possède une parcelle de forêt (en location il me semble) et peuvent donc utiliser des miradors :plok: .
          Alors, attention, ce mirador était tout confort, avec moquette à l’intérieur !
          Je que j’ai détesté, il avait mis en place un système de distribution de nourriture. Et donc, facile pour lui, il n’y a plus qu’a attendre sa proies … grrrr.
          En lui demandant pq cette passion, il me répond qu’il aime la nature et se retrouver dans le silence de la foret à l’affut d’un moindre bruissement de feuille, d’observer les animaux le passionnait. Je sais il doit être bizarre. Et bien, c’était vraiment impressionnant en effet.
          On a observé plusieurs fois ces biches se rapprocher. Il les regardait avec des jumelles. Il était capable de me donner l’age de la bête.
          Son fusil à lunette à la main, il ne bouge pas. Je lui demande pourquoi ? Il m’explique que c’est un mâle et ne cherche pas à l’abattre. J’ai compris pourquoi ensuite. Un petit et sa maman est venu ensuite dans la forêt. Il a saisi son fusil tout calmement et après avoir bien pris son temps, boum, je vous raconte pas le vacarme que cela génère, bonjour les oreilles, et paf sur le petit. Je commence à lui hurler dessus et m’explique tout calmement qu’il y a une explication toute simple. pour limiter la population, on réduit les petits.
          La bête est tombé apparemment tué sur le coup. Il m’a expliqué qu’il a toujours comme règle de ne pas faire souffrir l’animal.
          En fin de journée, nous nous sommes rendu chez le garde forestier pour fichage.
          Je vous épargne la suite, car ce fermier s’occupe lui même de vider la bête, ca fait bizarre de voir cela pour une première fois.
          Bref sacré expérience …

      • Entre la démonstration à un “néophyte” et la réalité du terrain, il y a malheureusement pas mal d’écart.

        En Suisse il est interdit de tirer le chamois, sauf exception et autorisation et bla bla bla ….

        Pourtant chaque année, et bien au-delà de la simple “régularisation” de la population, des chamois son tiré.

        De plus, si on avait pas éliminer avec tant d’application les prédateur de ces jolies bestiole (loup, ours…etc.) on aurait pas besoin de réguler cette population.

        Alors, le chasseur sauveur et amoureux de la nature….mmmh…permet moi de douter! :-x :mmmh:

        • Wphil67

          héhé !!
          Bon, mon chasseur est paysan, ceci expliquant peu être cela ! Et crois moi, il est pas pauvre. Je te raconte pas le pognon qu’il se fait pour les fêtes (de fin d’année) en vendant la bête.
          En Alsace, les agriculteurs ne sont pas à peindre !

    • Je ne sais pas si tous les chasseurs prennent la peine de poser une signalisation… :roll:
      Les derniers que j’ai croisé en vélo, je l’ai su par leur camion et équipement mais je ne me souviens pas d’une signalisation.

      Donc la théorie c’est bien, il n’empêche que les randonneurs en forêt sont sensés porter des couleurs vives en période de chasse, “au cas où”.
      … mais les couleurs vives, ce n’est pas terrible pour shooter discrètement les oiseaux… :lol: :lol:

      • Gordon Shumway

        mode :nawak:

        ben si on se fait un auto-portrait, on obtient un animal rarissime et haut en couleur. :-D

        Par contre, faut pas mettre trop de couleur, des mauvais chasseurs pourraient nous prendre pour des paons. ^^

        Par expérience, on se fait engueuler même avec gilets et autres catadioptres.

  20. Stephane

    bonjour,
    Je commence juste a faire de la photo d’oiseau ,j’ai la chance de Pouvoir photographier un gorge bleu mais Voila je n’arrive pas a avoir des photos claires j’ai un 70-300 et un d90 de chez nikkon J’ai pris des photos a une quinzaine de mètre réglage 1/200 f10 640 iso en 300mm mais ce n’ai pas terrible pouvez vous me donner un conseil . Merci d’avance. Je suis vraiment un débutant !!!

    • 1/200e à 300mm ça peut être un peu juste pour avoir une photo nette si tu débutes vraiment. En effet, sur un réflex à “petit” capteur, la focale équivalente est de 450mm. Il vaudrait donc mieux être 1/500e. Ouvrir, si possible, à plus que f10 pourrait aider également. Après peut-être que tu sais être très stable.

      Tout dépend aussi de ce que tu entends par “photo claire”. Tes clichés sont-ils trop sombres? Si tu as moyen de nous montrer un de tes clichés, cela pourrait aider à te donner des conseils.
      As-tu réussi à obtenir des photos correctes de l’environnement des oiseaux que tu veux photographier? Comme tu débutes, il faudrait savoir si c’est l’oiseau qui est à l’origine de tes difficultés ou le téléobjectif que tu n’as pas encore apprivoisé.

    • Bonjour,

      Je suis loin d’être un expert en oiseau, Francky ou Cédric et bien d’autres seront plus apte à répondre.

      La première règle a respecter c’est la vitesse : au moins 1/Focale en équivalent 24×36. Je ne connais pas ton appareil mais si le coef est de 1.5 alors ta focale est un 450 mm et il te faut une vitesse de 1/450e miminum.
      Pour atteindre cette vitesse tu peux ouvrir plus le diaphragrame.
      Pour t’aider il nous faudrait un petit cliché en exemple avec les exifs

      Bon courage. :)

    • Je peux dire que mes deux lecteurs (que j’adore :ll: ) on très bien répondu.

      Pour pouvoir mieux t’aider, peut-être serait-il bien que tu nous montre une de tes photos.

      Mais dans l’ensemble, je pense que tu fermes trop ton diaph, pourquoi ce choix de F/10?

      Ensuite, il faut être le plus stable possible. Si tu peux, évite d’être à main levée, un trépied serait le top.

      Et si tu es à main levé, ne va pas moins vite que 1/500s

      Si tu as d’autre question et que tu veux nous montrer tes photo, on sera très content de pouvoir t’aider.

    • Tout dépends de la qualité de l’IS, par exemple avec celui du 70-200/2,8 L IS USM on gagne 4 diaph. (on dit aussi 4 vitesses)

      Si je reporte cette valeur à son objectif, il pourrait alors photographier à 1/60s environ au lieu de 1/500s

  21. Stephane

    Bonjour,
    Je me presente.je suis un débutant et je viens de faire environ 1000 photos de gorges bleus miroir et oui j’ai la chance de vivre dans une réserve natuelle . J’ai un d90 avec un objectif 70-300 mais mon problème mes photos son flous et je suis incapable de régler correctement mon appareil .Pouvez vous m’aider.Je vous remercie Stephane

    • As-tu un exemple en ligne d’une de tes photos floues, avec les exif? Merci! :hihi:
      Et sinon, relis les réponses à ton précédent commentaire où l’on a fourni quelques pistes à suivre.

    • Comme le fait remarquer Chopperrette, pour pouvoir aider, il faudrait que je puisse comprendre d’où vient le problème.

      Donc, ce serait en effet une bonne idée que de me fournir une photo d’exemple! 8)

  22. Wphil67

    Darth,

    Comme idée d’article dans le futur, est ce que tu pourrais nous expliquer comment tu fais la mise au point sur l’oiseau pendant son déplacement. Je connais la théorie des modes AI Focus et AI Servo mais je rate facilement une photo sur 2. Je ne maitrise vraiment pas ces 2 modes. Et je pense qu’on est pas mal ici à galérer pour que la mise au point ce fasse là ou on veut et pas sur la souche d’arbre derrière l’oiseau :evil:

  23. En lisant cet article je me dis que tu as déjà de la matière pour traiter de tes prochains sujets sur la photo animalière, il faudra simplement changé quelques mots comme oiseau par biche ou en vol par derrière un arbre :zooh:

  24. Thibault

    Salut,
    Voilà je me lance dans le sujet, je lis, bouquine, m’informe, et prépare mon mental à savourer les heures de patience dans mon affût, rien que de me nourrir du silence de la nature me procure une onde de bien être et quand le sujet se trouve dans mon viseur, ce qui est arrivé avec mon premier chevreuil photographié l’année dernière, alors là, ça apaise et l’effet est au dessus de toute les merdes de médics que je prends.
    Préservons la nature, sans elle l’homme meurt.
    Merci pour tes formations, tes indications…

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  1. […] This post was mentioned on Twitter by hankyoo, Geek-Actu.fr and Darth's Blog, Smeablog. Smeablog said: Tout ce qu'il faut savoir pour rendre des oiseaux en #photos https://blog.darth.ch/2011/01/31/photographier-les-oiseaux (via @Frankydarth) […]

  2. […] et surtout des connaissances sur les oiseaux que nous ne possédons absolument pas (confirmation ICI) . Pour la photo du siècle, nous comptons surtout sur notre chance […]

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