Aujourd’hui un article un peu spécial puisqu’il s’agit d’un article invité.
C’est un jeune photographe pro qui me fait l’honneur de nous écrire un petit article sur un sujet que vous risquez d’apprécier, car amusant à réaliser et surtout pas très compliqué.
Notre cher invité, si vous aimez sa prestation du jour, car au final, le dernier mot vous appartient, risque de faire plusieurs apparitions sur le blog, car il est passablement motivé à écrire plusieurs tutus et autres conseils pour vous.
De ce fait, et pour un peu mieux le connaitre avant d’entrer dans le vif du sujet, voici son…
Interview de Yannick alias Yannu :
En premiers lieux merci d’avoir accepté cette interview.
Merci à toi, c’est un vrai plaisir !
Avant tout, pour les lecteurs qui ne te connaitraient pas, pourrais-tu nous faire une petite présentation ?
Je m’appelle Yannick et je suis un jeune photographe franco-allemand de 25 ans. J’ai eu la chance de vivre en Allemagne, en Angleterre et en France. Après mes études d’audiovisuel et mes premiers boulots sur Paris, j’habite maintenant en Bretagne.
Alors la grande question, comment es-tu venu à la photo ?
C’est mon père le responsable ! Mon père est un grand passionné de la photo qui expose régulièrement en Allemagne. Sa spécialité est plutôt axée sur des natures mortes comme des paysages industriels abandonnés.
Il m’a transmis cette passion très jeune et en conséquence il a été mon mentor pour tout mon apprentissage des bases de la photographie.
Tu es professionnel, est-ce que c’était une volonté ou est-ce plutôt les circonstances qui t’ont poussé à vivre de la photo?
Purement une volonté. C’est un choix que j’ai fait par passion pour l’image.
Quelles sont les difficultés de vivre de l’image ?
Elles sont très nombreuses : trouver des clients, se faire payer au juste prix, la concurrence, etc.
La liste est très longue. Mais il ne faut pas se mentir. Cette liste est à peu près la même pour tout artiste indépendant.
Mais malgré les difficultés il ne faut jamais cesser d’avancer !
Si un enfant te disait qu’il veut devenir photographe pro, est-ce que tu l’encouragerais ou est-ce que tu lui déconseillerais de suivre cette voie ?
Oui je l’encourage. Personnellement je suis quelqu’un qui a le profond besoin de vivre de sa passion. Du coup déconseiller cette voie à quelqu’un me rendrait hypocrite.
Bien sûr j’en profiterais pour le mettre en garde devant les parts d’ombres de ce métier. Mais globalement je pense qu’il faut suivre sa voie dans la vie !
Quels sont les sujets photo qui t’intéressent ?
Ils sont nombreux !
Je me suis surtout fixé sur le travail de Portrait et les photos de produit (Packshot).
Mais je suis très friand de toutes sortes d’images. J’adore surfer sur 500px et Flickr à la recherche d’inspiration dans des domaines de photo qui ne sont pas forcément les miens. C’est une vraie aide pour avancer dans notre métier.
As-tu un site internet, un blog ou une page Facebook ?
Oui, on peut me trouver de trois manières différentes sur le net
Mon site : http://www.driever.fr/
Facebook : http://www.facebook.com/drieverphotography
Twitter : https://twitter.com/DrieverPhoto
Pour d’autres médias comme Flickr ou 500px, ils sont marqués sur mon site.
Penchons-nous un peu sur la technique, est-ce que tu utilises du matériel spécifique pour tes images?
Sans être un fanboy d’une marque je ne tourne en ce moment qu’avec du matériel Nikon. Mon fidèle D700 n’est pas prêt de se faire remplacer, même si un D4 est envisagé une fois que la situation financière et la demande seront au rendez-vous! (NDLR: Depuis Yannick c’est offert un Nikon D800).
Côté optiques, je travaille surtout avec trois optiques qui ne me quittent jamais : mon Nikon 24-70, mon Nikon 85mm 1,8 et mon Nikkor 55mm Micro (une vraie bombe qui est mon arme secrète en portrait !).
Mais le vrai coeur de ma photographie sont mes pocketwizard plus III et mes flashs cobra ! Sans eux rien ne va ! Avec il y a bien sûr des modificateurs de lumière comme des parapluies, boite à lumière, bol de beauté, etc.
Un jour viendra l’investissement de flash studio….un jour !
Quels seraient les conseils que l’on pourrait donner à une personne qui voudrait se lancer dans la photo ?
Gardez espoir ! Ne lâchez pas le morceau. Et surtout, faites-vous plaisir, ne vous comparez pas en permanence à d’autres. Les «like» sur facebook et les «retweet» ne veulent rien dire sur la qualité de votre photographie.
Faite plus de photo et encombrez vous moins l’esprit avec ce genre de choses.
Et un dernier conseil pour la route. Ne vous prenez pas non plus la tête avec le matériel. La photographie peut être un vrai gouffre à fric. Pas besoin des dernières sorties de pointe pour faire de photo. Faites au plus simple. Le gros matos vient avec les gros clients, mais il ne va pas améliorer la qualité initiale de votre photographie.
Quels sont les précautions à prendre, les astuces à ne pas oublier, les petits trucs d’experts ?
Ne jamais oublier les bases. Il faut connaître la technique sur le bout des doigts pour prendre des belles images en toutes circonstances !
Je sais que ce genre de remarques fait très cliché. Mais elles ont une grande vérité en elles.
On peut avoir n’importe quel appareil, si on n’arrive pas à exposer correctement, la photo restera mauvaise…
Est-ce que toutes tes images ont droit à un post-traitement spécifique ?
Mes images passent tous par Aftershot Pro et par Gimp avant d’être postées. Dépendant de la demande je mets ma touche à moi (comme dans ma série «Me, myself and I). Cependant je refuse généralement de passer plus de 15 à 20 minutes sur une image par souci de rentabilité, mais aussi parce que je ne suis pas fan du tout d’images trop retouchées.
Est-ce que tu explores de nouvelles idées, des techniques inédites ?
Des nouvelles idées toujours. Des techniques inédites, c’est plus dur. Je trouve qu’il est très difficile de faire quelque chose d’inédit. Mais j’essaye ! Je pense que c’est le travail de toute une vie.
Trouver sa manière de faire de la photo et sa propre retouche….un vrai défi qui ne se prend pas à la légère.
Quels sont les photographes que tu admires ?
Il sont très nombreux, mais je vais en citer que quelques-uns :
Anthony Dubois (un jeune français spécialisé dans photo de promo et de concert de groupe de métal, un vrai tueur !)
Zack Arias
Joe McNally
Joey Lawrence
David E. Jackson
Comme on peut le voir, je regarde beaucoup ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique.
Ah j’ai oublié un photographe qui est sans doute cité à chaque fois, mais il reste incontournable !
Henri Cartier-Bresson
Quelles sont pour toi les caractéristiques d’une bonne photo ?
Un bon cadrage et une exposition au poil. Ces deux éléments peuvent transformer la chose la plus ordinaire en merveille.
Quelle est ta photo préférée de ta production et d’un autre photographe ?
Ola ! Là tu me poses une colle.
Je vais choisir la série de voyages de Joey Lawrence. Juste énorme !!
On peut la trouver par ici http://www.joeyl.com/
Que peut-on te souhaiter pour ton avenir photographique ?
Amour, gloire et beauté !
Blague à part, je voudrais juste pouvoir vivre longtemps de cette passion et de ce métier. Je ne demande absolument pas à devenir une star parmi les photographes. Gagner ma vie confortablement et aimer ce que je fais, voilà mes buts.
Un dernier mot ?
Oui, un énorme bravo à toi ! Ton blog est une vraie réussite et je suis ravi à chaque fois de lire tes articles !
Encore une fois merci de m’avoir accordé un peu de temps pour cette interview.
Merci à toi !
Maintenant que l’intervenant du jour n’a plus de secret pour vous, voici son article du jour…
Le tutoriel vidéo:
En premier lieux l’explication sur le principe de la retouche pour “cloner” une personne avec un petit tuto en vidéo, puis l’explication point par point de toutes la série d’images vues du côté technique avec éclairage et détails sur la prise de vue.
Je vous laisse donc regarde ce tutoriel (que vous retrouverez sous forme écrite en fin d’article) qui vous donne les secrets pour obtenir la photo d’illustration du billet:
Maintenant que vous savez tous, entrons encore un plus dans les détails…
Me, Myself and I making of
Pour la série « Me, Myself and I » avant de parler de matos et de technique, il fallait une réflexion.
La série est née de l’image ou je bois un coup de Vodka avec moi même. Il fallait ensuite trouver d’autres lieux et situations qui peuvent se ressembler et évoluer. Après quelques réflexions j’ai décidé de réaliser la série entièrement dans mon appartement et de prendre une image par pièce sur un fait du quotidien. Le but était de raconter une journée passée avec moi même.
Bon maintenant sans doute la partie la plus intéressante : la réalisation.
Pour ça je procède par image afin d’expliquer au mieux les techniques d’éclairage. Afin de rendre les explications le plus compréhensibles, je mets un diagramme à chaque fois et par la suite les explications. Je cite également le matériel requis à la réalisation de chaque photo.
Attention il y a du matériel non cité, car utilisé à chaque prise :
– Des stands de lumière
– un système de déclenchement à distance pour les flashs. Dans mon cas des Pocketwizard Plus III
1. Drink With Myself (photo d’illustration de l’article):
Pour la photo vodka je suis parti sur un rendu très contrasté. Du coup j’ai voulu faire en sorte qu’il n’y ait pas de lumière de trop qui se balade dans la pièce. Mon choix s’est donc fixé sur une Boite à Lumière de 60x90cm avec un nid d’abeilles armé d’un flash cobra à 1/2 de sa puissance. Le tout placé en hauteur et juste à côté de l’appareil, afin d’avoir le plus de lumière possible juste centrée sur les deux personnages. Par la suite il fallait illuminer plus les visages pour les faire ressortir par rapport au reste. Pour ça un flash cobra avec snoot par personnage qui vise directement le visage. Les deux flashs sont à ¼ de leurs puissances.
Réglage appareil :
- · Nikkor 24-70 2,8
- · 24mm
- · 1/250 sec
- f/8
- ISO 200
Résumé du matériel :
– 1 boite à lumière de 60x90cm avec nid d’abeilles avec un flash cobra
– 2 flashs cobra avec snoot
– Nikon 24-70
2. Télécommande:
Pour la photo télécommande j’ai voulu un rendu homogène. Pour le réussir au mieux, j’ai opté pour l’utilisation d’un parapluie blanc et d’une boite à lumière 60×90.
Les deux sont équipés de flashs cobra à ¼ de leur puissance.
Résumé du matériel:
– 1 parapluie blanc avec flash cobra
– 1 boite à lumière 60x90cm avec flash cobra
Réglage appareil :
- · Nikon 24-70 2,8
- · 24mm
- · 1/250 sec
- · f/8
- · ISO 200
3. Salle de Bain:
La photo dans la salle de bain a été l’une des plus difficiles à réaliser. Il s’agit d’une pièce relativement petite, surtout compte tenu du fait que je la remplissais de matos photo et de moi même ! De plus les réflexions avec le carrelage, le miroir, etc. sont très difficiles à gérer. Il fallait donc trouver un juste milieu.
Pour cela, j’ai donc placé une boite à lumière 60×60 dans un coin à gauche de l’appareil à ras du sol. Pointée vers le personnage de gauche cette lumière me permet d’avoir un « fill » qui reste maîtrisé grâce à la petite taille du modificateur de lumière.
La lumière principale vient d’une boite à lumière 60×90 placée à gauche de l’appareil juste à l’entrée de la pièce. On pourrait se demander pourquoi ne pas utiliser un nid d’abeilles, vu que je cherchais à contrôler un maximum les reflets indésirables. Tout simplement à cause du reflet dans la porte de la douche. Le nid d’abeilles aurait donné des reflets en partie foncés sur la porte. Du coup j’ai préféré travailler sans.
Les deux flashs cobra sont à ¼ de leur puissance.
Résumé matériel:
– 1 boite à lumière 60×60 avec flash cobra
– 1 boite à lumière 60×90 avec flash cobra
Réglage appareil :
- · Sigma 17-35
- · 17mm
- · 1/160 sec
- · f/9
- · ISO 200
4. Lit:
Cette photo est sans doute la plus simple en terme d’éclairage. Il s’agit d’un seul flash cobra à ½ de sa puissance placé derrière un parapluie blanc. Le tout est mis en hauteur sur le même axe que l’appareil photo. Simple et efficace.
Résumé matériel :
– 1 parapluie blanc avec un flash cobra
Réglage appareil :
- · Nikon 28mm AI-s 2,8
- · 28mm
- · 1/250 sec
- f/8
- ISO 200
5. Cuisine:
Avec cette photo il s’agit de la plus compliquée en réalisation. Pas en terme de lumière, mais en placement. La cuisine possède un plan de travail assez petit. Donc pour caler l’appareil photo il me fallait un petit trépied, le tout sur une construction improvisée pour pencher le tout en arrière afin de donner de la perspective à l’image.
Les lumières sont ; une boite à lumière 60×60 à gauche placée sur la poubelle avec le flash cobra à ¼ de sa puissance. De l’autre côté on a une boite à lumière 60x90cm légèrement en hauteur avec un flash cobra à ½ .
Résumé matériel:
– 1 boite à lumière 60x60cm avec flash cobra
– 1 boite à lumière 60x90cm avec flash cobra
Réglage appareil :
- · Sigma 17-35
- · 19mm
- · 1/160 sec
- f/9
- ISO 200
6. 3 moi:
Ici encore il s’agit d’une mise en place assez simple. Une seule boite à lumière 60x90cm placée en hauteur à gauche de l’appareil. Le tout avec un flash cobra à ¼ de sa puissance.
Résumé matériel.
– 1 boite à lumière 60×90 avec flash cobra
Réglage appareil :
- · Sigma 17-35
- · 20mm
- · 1/100 sec
- f/8
- ISO 200
7. 4 of me:
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette image n’est pas très difficile à réaliser. Pour la lumière il s’agit d’un parapluie blanc avec flash cobra à ½ de sa puissance placée en hauteur derrière l’appareil. À droite une boite à lumière 60x90cm avec un flash cobra à ¼ de sa puissance.
Le plus difficile était de bien se placer. Pour ça j’ai fait des tests et j’ai marqué les places sur le canapé au gaffeur pour pouvoir me donner des repaires.
Résumé matériel :
-1 parapluie blanc avec flash cobra
-1 boite à lumière 60x90cm avec flash cobra
Réglage appareil:
- · Sigma 17-35
- · 17mm
- · 1/250 sec
- f/9
- ISO 200
Postproduction:
Pour la postproduction j’ai opté pour Photoshop. Quand je passe par Photoshop je tourne sous la version CS2. VIEUX ! Effectivement, mais pour la retouche photo, j’ai tout ce qu’il me faut !
Montage :
Afin de donner un rendu homogène, il faut commencer par le montage. Pour cela on va importer toutes les images d’une prise dans Photoshop. Afin de faire apparaître uniquement le personnage d’un calque, on va travailler avec les masques. Je préconise d’utiliser l’option « cacher tout » (maintenir la touche « alt » en cliquant sur l’icône masque) afin d’avoir juste à récupérer le personnage. Par la suite il ne reste plus qu’à peindre avec un pinceau couleur blanche par-dessus le personnage que l’on veut faire apparaître.
Il est impératif de prendre du temps pour cette étape. Elle n’est pas très intéressante, mais elle va permettre de faire vivre réellement ce genre d’image !
Retouche:
Pour la retouche de la peau et globalement de l’image, j’utilise une technique que l’on appelle la « séparation des fréquences ».
Pour ça je vais copier deux fois mon image de fond. Renommer le premier calque « Couleur » et le second « Texture »
Sur la première copie « Couleur » je vais appliquer un flou gaussien. La valeur dépend entièrement de votre image. Le but étant que les couleurs se mélangent bien. Généralement un bon point de départ est autour de 25 pixels.
Vous ne voyez aucun changement ? C’est normal puisque notre deuxième copie de l’image d’origine est placée au-dessus de notre image floutée.
On va sélectionner la deuxième copie « texture » de l’image et aller sur « image » et ensuite « appliquer l’image ».
Dans les options on va choisir le calque « couleur ». Pour l’échelle on va mettre la valeur de 2 et offset de 128. En option de fusion, on va choisir « soustraire ».
Après avoir cliqué sur « ok » votre image, va avoir l’air grise avec le personnage qui ressort juste en texture. Tout va bien, car on va changer le mode de fusion de notre calque « texture » en « Lumière linaire ».
Maintenant le travail de fourmis commence ! Il n’y a pas vraiment de méthode universelle pour cette étape. Mais je vous donne quelques conseils afin de réaliser vos corrections globales de l’image.
Le calque « couleur » va vous permettre de corriger les ombres et lumières. Pour cela vous pouvez utiliser l’outil « tampon » avec une opacité entre 30 % et 40 %. Vous allez voir qu’il y a de réels changements. ATTENTION cette étape n’est pas obligatoire. Si vous ne trouvez rien à changer en terme d’ombre et de correction de lumière, ne le faites pas.
Notre calque « texture » va nous permettre de réaliser les corrections de défaut sur la peau et globalement dans notre image. Pour cela il n’y a pas de solution miracle. Il faut jongler entre les outils « outil correcteur », « outil pièce », « outil tampon ».
Cette étape peut prendre pas mal de temps. Par contre cela vaut le coup. Car plus votre peau est propre moins il faudra recourir au filtre. Ce qui va nous permettre d’avoir un rendu assez naturel. Bien sûr cela dépend entièrement du but recherché !
Une fois notre image bien propre on va se concentrer sur la lumière et passer au processus « dodge & burn ». Afin de le faire d’une manière non destructive on va créer un nouveau calque qu’on va passer en mode « lumière tamisée » et cocher la case « remplir avec 50 % de gris ». On va faire cette action deux fois, afin d’avoir un calque qu’on nomme « densité – » et un « densité + ».
Sur le calque « densité – » on va travailler la lumière. Pour cela, choisissez de travailler en « tons moyens » à une opacité de 12 %. Prenez un pinceau et mettez sa « dureté » à 0 %.
Passez sur les zones claires afin de les faire ressortir un maximum, mais sans créer un effet trop irréaliste. Les yeux sont un élément clé de cette étape. Éclaircir l’iris va permettre de faire ressortir le regard de nos sujets.
La même chose sera à faire sur le calque « densité + » qui va travailler les ombres. Les réglages restent donc identiques. Attention « les ombres » ne veut pas dire toute l’image là ou il n’y a pas de lumière. Il est impératif de voir ses outils comme des contrôleurs de contrastes. Donc on peint uniquement sur les zones «contrastées ».
Après avoir bien joué sur la lumière de notre image, on va revenir sur notre calque « texture » et on va lui ajouter un masque avec l’option « montrer tout ».
Prenez l’outil pinceau avec une opacité de 15 % et peignez en noir sur le masque les zones de peau sur votre image. Il est important de ne pas exagérer sur l’opacité du pinceau, car notre flou gaussien de 25 px est violent et risque de dénaturer complètement notre image. Le secret d’une bonne retouche est d’y aller progressivement !
Bon le plus dur est fait !
Pour la fin il nous reste plus qu’à rajouter une « touche » à notre image. Pour ma part j’ai choisi de partir sur un rendu sépia très contrasté. Afin d’être précis et de nous retrouver dans nos étapes je vais réunir tous mes calques visibles pour en créer un nouveau que je vais appeler « somme ». Pour cela, appuyez sur «Shift+Ctrl+Alt+E ».
Maintenant on va prendre un calque de réglage « Teinte et Saturation ». On coche « colorier » et on va choisir une teinte qui se rapproche le plus du sépia. J’ai baissé un peu la saturation afin d’avoir un rendu pas trop poussé dans les tons sépia.
Voici un exemple de réglage :
La touche finale va consister à rajouter un calque de réglage de contraste.
Vous voilà à la fin de cette retouche. Si vous avez bien tout suivi, votre schéma de calques devrait ressembler à ceci.
S’il vous reste des questions, n’hésitez pas à les poster !
Conclusion:
J’espère que cet article invité vous aura fait plaisir!
Si vous avez aimé, si vous pensez que notre cher Yannu à toute sa place ici pour écrire de temps à autres quelques articles et tuto, faite le-moi savoir, je me ferais un plaisir de le réinviter!
J’espère que de votre côté, vous n’allez pas hésiter à appliquer sa petite technique pour le clonage!
Bon courage et bonnes photos!