Article improvisé – Vision de photographe

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Comme vous le savez maintenant, de temps à autre, je m’autorise un article totalement improvisé, ce qui me permet de me lâcher et de parler photo de façon un peu différente.

Surtout que, les prochaines semaines, je vais publier pas mal de tests, du coup, parler photo d’une autre façon, c’est peut-être une bonne idée, du moins, je trouve ça plaisant.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, autant vous le dire tout de suite, je vais m’autoriser une pause estivale, donc, prochain article le

24-aout

Je pensais écrire des articles tout l’été, mais j’ai besoin d’un peu de repos, donc, e vais donc vous laisser quelque temps, mais je reste actif sur les réseaux sociaux, ainsi, pour avoir des nouvelles avant la rentrée, vous savez où aller.

Je vous donnerai en fin d’article plus d’info sur l’agenda du blog, mais en attendant, commençons par  le premier point, qui est capital car j’ai remarqué une sorte de lacune assez repandue chez les photographes.

Je parle bien sûr de …

Préparer sa photo :

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L’idée m’est venue, après avoir parlé à un ancien de mes élèves, cela faisait bien deux ans que je lui avais donné des cours et je le pensais capable d’évoluer seul … pourtant, à ce qu’il m’a expliqué, ce n’est pas le cas.

Je n’ai pas compris tout de suite où était le problème, car, d’un point de vue technique, il n’avait pas de grosses lacunes et d’un point de vue artistique, il a toujours eu une certaine facilité à trouver le bon cadrage.

C’est en causant un peu plus avec lui que j’ai compris où se situait le problème, il n’imaginait jamais de photo à l’avance.

Son mode opératoire est simple et reste le même, qu’il prévoie une sortie photo ou non, il va un peu au hasard de ses pas, tombe sur un sujet et le photographie.

Dans l’absolu, la photo improvisée n’est pas un drame en soi, mais elle ne devrait pas être la seule démarche.

Quand je lui ai demandé s’il lui arrivait de préparer des images, il m’a répondu par la positive, mais les seules photos qu’il va préparer sont des photos d’objets. En gros, il les prépare car il doit les mettre en scène, mais tout le reste de son activité photo est de la pure improvisation.

Il m’arrive d’improviser des photos, de tomber sur un sujet auquel je ne m’attendais pas et de le faire sur le moment, sur le vif et en direct. Pourtant, en réalité, la plupart de mes photos sont imaginées, pensées, préparées, ceci dans la mesure du possible.

La photo d’un oiseau aura une plus grosse part de hasard que la photo d’un monument ou qu’un shooting portrait, mais reste que j’essaye de penser mon image et de préparer le plus possible en amont toute l’opération.

Repérer le lieu, repérer le type de lumière, d’où elle vient, comment elle réagit avec les éléments du décor. Trouver le meilleur emplacement, le meilleur moment … etc.

Ma méthode de travail est assez simple, on peut résumer la ligne ainsi, il y a trois types de photo:

  1. La photo que l’on a imaginé à partir de rien
    C’est la mise en scène d’un objet, un portrait, tout ce genre d’images que l’on d’abord créées dans sa tête.
  2. La photo d’un sujet  spécifique
    Typiquement, photo d’architecture, de paysage, de rue, de nature …etc.
  3. La photo du moment
    Celle, 100% improvisée, on découvre le sujet, on doit le prendre en photo, pas le temps ou pas le moyen de passer plus de temps que celui de l’instant

Dans le cas trois, pas de choix, on improvise et on essaye de réaliser sa photo au mieux et là, on va compter sur notre expérience.

Dans le cas un, c’est naturel, comme on a imaginé la photo, on sait comment la mettre en scène, on sait ce que l’on veut, que ce soit le portrait d’une ou plusieurs personnes, la photo d’une simple montre ou celle de plusieurs camions, on a l’idée, après, reste à savoir si on a les moyens de réaliser son envie ou s’il faut revoir nos projets à la baisse.

Le cas numéro deux est celui que l’on rencontre le plus souvent, c’est le cas ou le sujet que l’on veut photographier est soit statique, et on sait où le trouver, soit en mouvement et on peut savoir quand et comment on va le revoir (sinon, on se retrouve dans le cas 3).

Il y aurait des dizaines d’exemples, de la photo de paysage à la photo animalière, en passant par la photo astro ou même la photo d’aviation, d’action … etc, tous ces sujets que l’on connait et sur lesquels on peut réfléchir et revenir.

La première étape :

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La découverte du sujet, souvent elle se fait un peu au hasard, mais parfois elle est prévue.

Au hasard, lors d’une balade par exemple, où l’on tombe sous le charme d’un sujet que l’on veut immortaliser.

Prévu, par exemple, si on part en vacances et que l’on sait que l’on voudra photographier un sujet précis, ou encore si on doit assister à une rencontre sportive.

Ma première démarche est de me documenter au maximum, si mon sujet est accessible facilement, imaginons un oiseau, le vol SR111 de Swiss ou encore un immeuble que je trouverais beau, je vais aller me renseigner d’abord de façon théorique, plus je connais mon sujet, meilleures seront mes chances de faire une bonne photo.

Je vais donc potasser, tout savoir sur l’oiseau en question, tout connaitre sur le vol et le type d’avion ou trouver un maximum d’information sur l’immeuble dont je convoite l’image.

C’est un travail un peu pénible pour qui n’aime pas fouiller, mais c’est souvent un travail qui, en plus de permettre de bien préparer son image, nous apprend souvent beaucoup de choses.

Il y a des sujets qui demandent moins de documentations que d’autres, un immeuble pourra plus facilement se passer ce cette étape, alors que les connaissances à avoir sur le comportement du héron cendré sont capitales.

La deuxième étape :

Une fois la théorie acquise, on va passer à l’observation de terrain, celle-ci va nous permettre de voir par nous même ce qui est important sur le terrain, orientation de la lumière, type de décors … etc.

Ces informations-là, vont nous servir à penser notre photo, mais aussi à préparer tout ce dont on aura besoin, que ce ne soit presque rien ou des demandes spécifiques d’autorisations.

C’est également cette étape où l’on va prendre des photos dites “bloc note”, des photos, qui n’ont pas d’autre valeur que celle de l’information, on ne leur prête aucune prétention artistique, on s’en sert pour nous aider à la préparation de notre image, c’est notre documentation personnelle.

La troisième étape :

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C’est la principale, avec toutes les infos récoltées, on va imaginer notre photo, ce à quoi elle va ressembler.

Si vous le pouvez, je vous conseille de faire des croquis, cela aide vraiment à visualiser les choses, même si vous êtes un piètre dessinateur, c’est juste pour structurer vos idées.

Selon le sujet on a plus ou moins de liberté et plus ou moins de possibilités de vraiment planifier la photo.

Un immeuble en règle générale ne change pas d’endroit, donc, on pourra pousser un maximum la préparation de la mise en scène, les vraies difficultés seront de savoir si le point de vue recherché est accessible, d’où le travail en amont.

Pour ce qui est d’un vol précis, la prédictibilité commence à devenir moindre, on a un créneau horaire à respecter, mais on doit aussi tenir compte de la météo, pas uniquement pour l’ambiance et la lumière, mais pour savoir où et dans quel sens l’avion va atterrir et ainsi prédire le spot le mieux placé.

Et quand il s’agit d’animaux, on réduit encore notre marge de manœuvre et on sait qu’une partie d’improvisation sera forcément de la partie.

Dans tous les cas, l’idée de base et le point de vue ainsi que le type de rendu sera déjà bien en tête, ce qui va vraiment faciliter la prise de vue! On sait ce que l’on veut!

Quatrième étape :

La préparation, quand on sait ce qu’on veut, comment on le veut, il est temps de se préparer, que ce soit simplement le matériel ou, dans les situations les plus complexes, les autorisations et autres contraintes à surmonter!

En photo, rien ne se passe jamais comme on l’a prévu, JAMAIS, même les plus grosses productions sont dépendantes des aléas de la vie, c’est pourquoi, il faut toujours prévoir un plan B.

C’est aussi là que votre capacité d’adaptation et d’improvisation sera précieuse, mais c’est une improvisation pour surmonter un problème et non pas pour juste prendre une photo sans réflexion.

Cinquième étape :

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Si vous avez fait un bon travail en amont, c’est la partie qui sera la plus amusante, en règle générale, à part surmonter les quelques soucis imprévisibles, c’est juste appliquer ce que l’on a préparé et prendre du plaisir à faire sa photo.

C’est grâce à une bonne préparation qu’on fait une bonne image et qu’on prend plaisir à le faire!

Sixième et dernière étape :

Trier et post-traiter … c’est le moment de finaliser votre prise de vue, de choisir LA photo qui est la bonne, puis de passer au post-traitement pour vraiment obtenir ce que vous aviez en tête.

Dans cette dernière étape, la préparation en amont vous permettra de travailler en sachant exactement ce que vous voulez et c’est encore du temps de gagné pour vous.

Mini-conclusion :

Je sais bien que ce que je viens d’écrire est compliqué à mettre en œuvre et demande un certain investissement de temps, mais je vous invite vraiment à essayer et vous verrez que cela est un vrai plus.

Préparer ses photos, c’est le meilleur secret pour obtenir des images de qualité et pour vous offrir une belle satisfaction.

Pour vous faire une peu une idée, je vous invite à lire l’article suivant (si ce n’est pas déjà fait), c’est un peu dans ce principe qu’il faut travailler: Voir ICI

Maintenant que vous savez comment vous y prendre, je vous invite à essayer au moins une ou deux fois pour vous faire une idée, mais je suis sûr que vous allez vite être accro!

Je vais profiter de cet article improvisé pour vous donner …

Quelques nouvelles fraiches :

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Comme expliqué en introduction, le blog prend quelques jours de congé, pour la rentrée je vous prépare quelques petites choses sympathiques, certaines ont déjà commencé d’ailleurs.

Par exemple, depuis quelque temps, je fais de petites collaborations avec l’ami Ouiouiphoto, et cela va continuer en septembre, je vous invite à aller voir ça sur son blog: Cliquez ICI

D’ailleurs, si vous voulez me retrouver ailleurs que sur les réseaux sociaux ou sur le blog, je traine assez souvent sur son forum!

Pour ce qui est de mon blog, le mois de septembre verra la suite du dossier sur la retouche, que j’avais un peu mis de côté!

Comme d’habitude, il y aura plusieurs tests publiés dès la rentrée:

  • Hasselblad CFV50-C
  • X-Rite i1 Pro
  • Canon EOS C100 MKII
  • Canon EOS 5Ds et 5Dsr
  • Leica S007
  • Canon XC10
  • Profoto B1
  • Canon EOS C300 MKII
  • PhaseOne IQ3
  • …etc

Pour ce qui est des tests, je vais tenter une nouvelle approche et les présenter de façon plus originale … je pense que ça devrait plaire à tout le monde.

Pour le reste, il y aura bien sûr plein, plein de choses, astuces, conseils, concours …etc.

Bref, une rentrée bien remplie!

Conclusion :

J’espère que cet article improvisé vous aura fait plaisir et appris quelque chose.

De mon côté, je vais essayer de profiter de ces quelques jours de repos et je vous dis à très vite!

Pour autant, ne cessez pas de faire des photos!

Bon courage et bonnes photos!

À propos de l'auteur:

Il est beau, fort et musclé... Enfin, s'il n'est pas tout ça, il est passionné de photo, passion qu'il essaye de vous transmettre du mieux qu'il peut!

42 Comments
  1. Article Improvisé ou tout de même Réfléchit ? C’est comme une photo au final :-P
    ^^

    Cet article fait écho à plusieurs de tes articles.. C’est tellement vrai ! Il faudrait réfléchir ses photos…
    Je dis ça, mais 95% de mes photos sont également improvisées…

    Passe de bonnes vacances et repose toi d’ici le 31 août ! ;)

  2. Pour un article improvise, il est rudement bien pensé et construit !!
    Pour ma part je suis aussi de ceux qui improvisent 95 % de mes photos, au cours de mes balades et découvertes, essentiellement parce que je ne me promène pas souvent au mêmes endroits, donc difficile de prévoir ce sur quoi je vais tomber…

  3. :lol: Je suis totalement dans la photo d’improvisation.
    Mon premier problème: je ne sais pas ce que je veux… (enfin si faire une photo… super on a bien avancé hein?)

    En plus, pour me compliquer l’existence, repérer d’où viendra la lumière, c’est quelque chose de compliqué pour moi. Ca demanderait un vrai travail et le pire c’est que je crois que je ne le ferai jamais assez souvent pour que ça devienne un automatisme et c’est décourageant avant même de s’y mettre… :plok:
    D’autre part, quand on fait une sortie, on n’aura pas toujours le loisir de repérer avant les éléments qu’on souhaite photographier ni leur orientation… donc on passe en impro le jour J. :-P

    Bref, sur le principe je suis 100% d’accord avec toi, en pratique je sais que je ne me donnerai pas les moyens de changer mes habitudes. :(
    Il n’y a que 24h dans une journée et mon cerveau a ses points forts et ses lacunes. Préparer une photo n’entre pas dans la catégorie des choses facile à exécuter pour le mien… Et donc demande 4x le travail dont tu as besoin. Après il faut trouver ce temps de préparation x4 !!
    D’ailleurs, combien de temps, en moyenne bien sûr, consacres-tu à la préparation de tes photos… Disons sur 3-4 photos types:
    – un bâtiment ou autre élément architectural lors d’une visite touristique
    – photo imaginée à partir de rien
    – un sujet précis que tu vas mettre en scène (comme la voiture de l’article)
    – autre cas qui te paraît pertinent :l:

    C’est intéressant aussi de connaître le temps de préparation moyen. ;)

    • Houlà, bonne question, mais difficile à répondre!

      Une photo peu me prendre 15 minutes de préparation comme … plusieurs années! (hé oui).

      Tout dépends du sujet, de mon envie, de ma motivation, de l’idée …etc.

      Mais disons que très régulièrement il m’arrive de préparer mes photo sur 3 ou 4 jours! :-P

    • Ah oui quand même !!
      3-4 jours…
      Je ne suis pas prête de changer mes habitudes je crois! :lol:
      Sauf pour le cas où je saurais exactement ce que je veux. :$$: Mais bon on a le temps avant que ça n’arrive. :hihi:

  4. Boaepa

    Tout d’abord merci pour cet article Darth.
    Comme c’est mon tout premier commentaire (Preum’s :D ) je fais une brève présentation de quelques mots pour décrire mon niveau : débutant de “débutant en photo” donc c’est avec cet oeil là que je lis tes articles.

    Comme ceux qui sont dans mon cas, je n’ai jamais fait que des clichés improvisés…
    Alors, personnellement, ce que je retire de cet article… c’est qu’il est parfois bénéfique de réfléchir (même parfois un peu) à ce qu’on veut faire comme photo…
    Je comptes pas faire toutes les étapes dès le début, mais comme mon approche en vers la photo… j’y vais petit à petit afin de pas être dégoutté :)

    Alors du coup je pensais aller reprendre de vieilles photos que j’ai faite, et pourquoi pas pour certaines aller les refaire mais dans de meilleurs condition !?

    • Avant tout, bienvenu ici!

      Je pense que c’est une très bonne démarche, qui va te permettre de voir la marge de progrès possible!

      J’espère que tu viendras nous faire un retour!

  5. Wphil67

    Je ne sais pas comment le dire mais je suis sur le c….
    Je n’imaginai pas tant de préparation pour UNE photo ! Je pense que cette approche de la photo est sans nul doute ce qui sépare l’amateur passionné e le professionnel.
    Incroyable, j’en reste encore bouche bé :tumbsup:
    (et chapeau pour l’article Darth, il est vraiment chouette)

  6. Comme d’habitude super article :ll:
    Je donne aussi des cours photo pour une entreprise parisienne et je suis d’accord avec TOI ! une photo se réfléchie avant d’être faite! Je viens de l’argentique, et à l’époque, vers mes 17 ans avec mon argent de poche j’achetais des pellicules Noir et Blanc et couleur pour mon reflex Pratika mtl-5. Le cout de la pellicule + le développement + les planches contact avait un prix pour voir le résultat (la photo). Nous n’avions pas l’image avec les informations qui apparaissent comme sur les boitiers de maintenant. Donc, je réfléchissais bcp avant ma prise de vue. Aujourd’hui avec les cartes mémoires, on shoot et après on réfléchit ….
    :-P

    • Ma démarche a été la même, et je me souviens qu’à l’époque je notais mes réglage sur un calepin rouge au crayon en numérotant les prise de vue sur un film que je numérotais aussi … t’imagine LOL :tumbsup:

  7. Et voilà, j’ai enfin pris le temps de lire ton article, qui est excellent comme toujours :tumbsup:

    Pour ma part j’ai longtemps été dans la 3ème catégorie, l’instant présent. J’allais me balader, je faisais des images sans trop réfléchir, juste pour le fun. Je me retrouvais le soir à la maison avec un nombre incalculable d’images dont le 95% finissaient à la poubelle. Il y a un peu moins d’une année, après une balade en montagne, je me suis mis à imaginer la photo à partir de l’endroit ou je voulais aller. Pour cela rien de plus simple -> Flickr et 500px pour s’y inspirer un poil, puis avec une peu d’imagination le reste se passe dans la tête jusqu’au jour J. Depuis je fais moins de photos, je réfléchis plus à la composition et je suis bien heureux de trier quelques dizaines d’images qui valent la peine qu’un tas d’images banales :mrgreen:

    Profite bien de tes vacances et pas trop de folies :zooh:

      • Je ne sais pas ce qui est le plus dur entre vouloir traiter toutes les images où vouloir toutes les garder. Cela demande également une réflexion supplémentaire tant au moment de prendre l’image (en imaginant ce que l’image pourrait donner en post-production) qu’au moment de les trier à la maison (en se demandant ce que je vais bien pouvoir en faire de toutes ces images dans mon disque dur)

  8. “Tu seras photographe le jour où tes bons clichés ne seront plus le fruit du hazard”. Voilà ce qu’un ami, photographe de talent et empreint d’une grande sagesse, m’a dit un jour…

    Merci Darth pour ce billet que je ressens personnellement comme d’une toute grande justesse.

  9. Telyt560

    Ton ancien élève est typiquement dans le cas de ma femme qui photographie depuis 30 ans uniquement de façon intuitive sans préparer ces photos.

    Donc sans vraiment évoluer ! En plus elle ne sait pas ce que va donner sa photo après avoir déclenché, et est souvent surprise du résultat (en bien ou mal).

    Ton très bon article va sûrement l’aider.
    Merci Darth

  10. Matthieu

    Excellent billet. Je me reconnais (malheureusement) à 300% dans le role du mec qui déclenche sans penser.
    J’ai d’ailleurs cru que tu m’avais espionné tellement la ressemblance est choquante.
    Bon j’en suis conscient déjà. C’est un début me diras-tu.
    Reste plus qu’à (avec mes nouveaux crayons de couleur acheté pour la rentrée, mes croquis seront top)

  11. Bonjour à tous, et une fois de plus bravo à Darth pour cet article.
    C’est marrant, mais sans réfléchir, si on m’avait demandé si je considérais que j’étais dans l’improvisation en photo, j’aurais dit que non. Alors que selon ton article, je serais bien majoritairement dans cette catégorie. Mais en réalité, en réfléchissant un peu, je pense que cela vient du fait que à mon sens, il y a plusieurs façons d’improviser. En effet, l’approche sera très différente entre quelqu’un qui va utiliser les automatismes de son appareil et une autre personne qui va jouer sur ses réglages. Si je n’ai pas le sentiment de ne pas improviser, c’est que, venant de l’argentique, j’ai l’habitude de penser ma photo et les réglages avant de faire la prise de vue. Même si cela peut être très rapide. Par ailleurs, je m’aperçois que souvent, j’ai une habitude et donc une connaissance de ce que je photographie. Sans faire une étude aussi poussée que toi, cela joue énormément et se fait naturellement. Et cela se renforce par le fait que je vais souvent faire “instinctivement” des photos d’un lieu que j’aime bien en fonction de mes précédents clichés. Généralement, je suis très critique avec mes photos, et j’essaye quand je les visualise de voir ce que j’aurais pu améliorer. Et, sans vraiment y réfléchir, je le fais lorsque je reviens plusieurs jours ou mois après sur un même lieu. Toujours de la même façon, par exemple pour un bâtiment, je sais à force de venir où se trouve le soleil suivant l’heure. Il n’y a pas vraiment de travail de préparation, mais c’est pour moi un processus naturel de progression. De même, je me rends bien compte que mine de rien on apprends de ses sujets récurrents. Par exemple, depuis de nombreuses années, j’ai fait de la photographie de voitures de courses sur circuit ou rallye. Je connais donc la dynamique de la voiture, et a priori l’endroit où sera la voiture quand je déclencherai. Ce qui était d’ailleurs indispensable avec mon ancien Canon T90 à monture FD, qui rappelons le n’a pas d’autofocus. Or, une fois, je me suis retrouvé par hasard sur une compétition de descente de VTT. Je dois dire que j’ai eu un mal fou à photographier les compétiteurs, surpris que j’étais par exemple de la hauteur de leurs bonds et de leur vitesse que j’estimais moins importantes.

    Cela étant dit, je pense vraiment que tes conseils sont utiles, et qu’essayer de réfléchir à une photo avec repérages et schéma est une démarche à expérimenter. Merci donc. :tumbsup:

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