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[Dossier Retouche] Les outils: Les logiciels

Dossier retouche – Sommaire:

Nous voilà dans un chapitre du dossier, qui a toute son importance, je pourrais même dire qu’il est capital.

En effet, tout comme on choisit avec soin son appareil photo, il faudra choisir avec soin le logiciel qui va nous permettre de travailler le post-traitement de nos images.

Toujours à l’instar des appareils photo, le choix auquel on a droit est vraiment large, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Du programme le plus simple aux logiciels les plus complexes, des solutions gratuites jusqu’aux versions les plus onéreuses, le choix est même trop vaste et on a vite tendance à s’y perdre.

Sans compter qu’il existe en prime des programmes spécialisés et des plug-in, qui s’ajoutent aux solutions existantes, ce qui complique encore un peu les choses.

Mais rassurez-vous, on va regarder tout ça tranquillement ensemble et je vais vous donner les bonnes pistes pour faire le bon choix.

Quel logiciel choisir :

Il serait aisé pour moi de choisir pour vous en vous présentant quelques programmes et en affirmant que ce sont ceux qu’il faut absolument avoir.

Ce serait une erreur car, tout comme un appareil doit être adapté au photographe, son programme de post-traitement également.

Il y a plusieurs points à prendre en compte, comme le type de post-traitement que l’on veut faire, le budget que l’on a, la facilité d’utilisation du programme, …etc.

En effet, un programme très puissant, mais difficile à utiliser, quelle que soit sa renommée, ne sera sûrement pas la bonne solution pour une personne qui désire travailler sans trop de contraintes d’apprentissage.

De même, on peut vouloir un programme très puissant, capable de prouesses, mais si notre budget est limité, il nous faudra choisir parmi des solutions abordables.

Avant tout, nous allons séparer les logiciels en quatre grands blocs, certains pourront déborder sur les autres, mais c’est pour une question de facilité de compréhension que l’on va agir ainsi.

Il faut aussi savoir que certains programmes sont complémentaires, on peut avoir des programmes qui travaillent en symbiose les uns avec les autres.

Nous allons commencer par voir les différents types de programmes, puis comment déterminer ses besoins pour ainsi faciliter votre choix.

Les “dérawtiseurs” :

Je ne sais pas si le terme est très “français”, mais c’est le mot le plus pertinent que j’aie trouvé.

C’est la catégorie de programme qui permet de convertir nos fichiers RAW, souvent “offert” avec les réflex, il permet les réglages de base, colorimétrie, luminosité, contraste, détails, …etc.

Très peu permettent d’aller au-delà, bien que les choses s’améliorent grandement avec certains programmes propriétaires, comme DPP de Canon ou ViewNX de Nikon, qui avec le temps voient leurs possibilités augmenter.

Il existe des programmes indépendants, dans le même esprit, souvent gratuits et n’apportant pas vraiment grand-chose de plus que les programmes propriétaires.

Les programmes de développement :

Ici, on est dans une catégorie au-dessus, ces programmes – qui généralement ont en prime un module de gestion de bibliothèque – permettent d’aller bien plus loin dans le développement de ses images.

On peut gérer tous les points des “dérawtiseurs“, mais en prime on a accès à des options plus poussées, comme le contrôle de la perspective, la correction d’objectifs, … etc, et le plus est souvent l’accès à la retouche localisée, ce qui permet de contrôler les réglages sur une zone particulière de l’image.

Ces options sont plus ou moins développées selon le programme choisi.

La star du moment, c’est très clairement Lightroom, le programme que tout le monde connait, simple, accessible, puissant et bon marché pour ce qu’il offre.

Pourtant, la place au soleil de Lightroom pourrait être remise en question, non pas par son concurrent DxO, qui reste en arrière niveau ventes et possibilités, mais par le très fameux Capture One, un programme exceptionnel, qui n’a rien à envier à Lightroom et qui souvent même est capable de tirer le meilleur des RAW qui lui sont confiées et de façon plus efficace que ses concurrents.

Info Pratique:

Si vous décidez de choisir Lightroom, je ne peux que vous inviter à vous jeter sur la formation offerte par Ouioui.

En plus d’être aussi, voire plus complète que les formations payantes, elle est 100% gratuite, sans inscription, sans pub, juste de la formation pour le pur plaisir d’apprendre Lightroom de A à Z

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L’avantage de tels programmes, c’est qu’ils permettent en plus la gestion de notre bibliothèque, ce qui est un vrai plus non négligeable, car il est important de gérer sa bibliothèque au mieux si on veut s’y retrouver de façon efficace, on finit vite par ne plus savoir retrouver nos photos si on ne fait pas attention à ce point précis.

Il ne faut pas oublier que sauvegarder ses photos est devenu un point capital, qu’il est nécessaire de faire avec l’attention que cela mérite.

 

À noter que, si on cherche bien, il existe des programmes très proches de ce que permettent ceux cités plus haut et qui sont gratuits, je pense notamment à XnWiew.

Dans le troisième point, nous allons nous pencher sur …

Les programmes de retouche :

Ici, on arrive dans la catégorie, qui permet d’aller le plus loin, celle, qui va vous donner l’occasion d’aller au bout de vos idées.

Vous pourrez faire un simple développement et aller jusqu’au compositing, le mot barbare, pour la composition d’une image à partir de plusieurs éléments extérieurs, par exemple, prendre le portrait d’une personne et le placer dans un décor spécifique.

Les programmes de retouche se différencient des programmes de développement, justement par leurs capacités et leurs outils puissants et performants.

Si je devais noter une frontière entre le programme de développement et le programme de retouche, je dirais que le second est capable de gérer plusieurs images différentes sur plusieurs “calques”.

C’est une définition imparfaite, mais elle donne une bonne idée de ce qu’est un programme de retouche.

Dans le monde des programmes de retouche, on trouve de tout, des plus simples, qui permettent de s’amuser pour un prix modique, comme Magix Photoqui a pas mal de talent et de possibilités, qui saura s’adapter au moins expert d’entre nous, car très simple d’utilisation – aux plus complexes, comme le célébrissime Photoshop, qui lui, n’a de limites que celles de votre imagination, mais qui reste assez difficile à appréhender.

On trouve toutes les palettes de prix et de capacités, par exemple des programmes gratuits hyper performants tel que Gimp, il existe même certains programmes gratuits et qui fonctionnent en ligne.

Ces programmes permettent d’aller très loin, fonctionnent avec des claques et permettent de faire du travail non destructif quand on les utilise correctement, en bref, c’est avec eux qu’on peut aller le plus loin.

Les programmes spécialisés:

Ceux-ci sont une catégorie à part et sont des programmes qui font d’un type de “retouche” leur spécialité, on peut les trouver sous forme de programmes simples ou sous forme de plug-in, seuls ou sous forme de “suites” de plusieurs programmes.

C’est par exemple le cas du très célèbre Autopano de Kolor, programme spécialisé dans le montage de photos panoramiques, de Photomatix, pour l’exploitation des photos HDR ou encore Creative Kit de MacPhun, une suite de programmes spécialisés pour tirer le meilleur de ses images.

Ces programmes, qu’ils fonctionnent sous forme de plug-in ou de soft indépendant, permettent de spécialiser une tache et de fait de travailler souvent de façon plus précise qu’un programme de retouche plus généraliste, même si les programmes de retouche ont des fonctions similaires.

C’est ainsi qu’Autopano sera toujours bien plus efficace à monter un panoramique que peut l’être Photoshop, de même, on ira bien plus loin dans la gestion de ses HDR avec Photomatix ou encore Aurora HDR.

Comme on peut le comprendre, les programmes spécialisés vont forcément de pair avec un autre outil de développement, c’est un complément, qui vient s’insérer dans un ensemble.

Comment faire son choix:

Je vous ai présenté les différents types de programmes et du coup, si vous savez à quoi vous attendre, vous devez vous demander comment faire le bon choix.

Ici, pas de mystère, pas plus que de recette magique pour choisir à coup sûr.

Il faut garder en tête que comme toute chose, rien n’est parfait, le programme hyper simple bon marché et à la puissance phénoménale n’existe pas.

Tout  comme le triangle d’exposition, si on touche un de ses paramètres, les autres vont aussi être touchés.

De fait, on comprendra qu’un programme hyper simple à utiliser, s’il est bon marché, sera sûrement limité.

De même, un programme hyper puissant, capable de faire presque n’importe quoi en retouche photo, sera forcément cher et compliqué.

Pour faire un choix pertinent, je vous proposerais d’agir par étape.

Dans un premier temps, je viserais un programme dans la catégorie des programmes de développement, un Lightroom ou encore un Capture One.

Je vous invite à profiter de la période d’essai de trente jours pour en choisir plusieurs et regarder celui qui semble le mieux correspondre à vos attentes.

Dans un second temps, quand vous saurez tirer le meilleur de votre programme, il sera temps pour vous de choisir s’il vous faut encore quelque chose de plus puissant, du type Photoshop et/ou un programme spécialisé.

Il suffira alors d’agir de la même façon, en faisant différents essais pour vous adapter au mieux.

Mais je vous invite vraiment à y aller par étapes, c’est ainsi que vous ferez le choix le plus pertinent.

Conclusion:

Nous voilà arrivés au bout de cet article et à la moitié du dossier.

Les prochains articles vont porter plus spécifiquement sur le travail pratique de retouche, de fait, j’ai dû faire le choix de la plate-forme sur laquelle j’allais vous présenter tout ça.

Comme dans ma vie de photographe je travaille pour l’essentiel avec Lightroom et Photoshop, la suite du dossier sera basée sur ces deux programmes.

Pour autant, les astuces que je vais donner, la philosophie de travail, la façon de penser et de mener à bien sa retouche seront transposables sur tout type de support. Il n’y aura qu’à vous adapter aux différences entre les outils et possibilités, mais dans l’ensemble, on restera dans un esprit qui se veut généraliste.

Si vous avez des questions ou demandes particulières, surtout, il ne faut pas hésiter à en parler dans les commentaires.

Bon courage et bonnes photos!

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