Parfois la meilleure façon d’obtenir une bonne photo est de faire dans la simplicité.
Une belle lumière du soir quand le ciel nous offre un festival de couleurs dans un laps de temps très court.
On peut le voir passer du jaune au orange pour au final arriver dans les bleus, et parfois même le violet.
Une légère brume, une mouette qui passe au bon moment.
Le lac Léman et son fond de montagne.
Rien de plus, tout simplement.
C’est bien peu original de rappeler que le noir & blanc met l’accent sur la lumière et la composition.
Ce n’est pas faux mais, en quoi la couleur nuirait elle à la lumière et à la composition ?
Certes, les couleurs peuvent être disharmonieuses. Ou elles peuvent contrecarrer l’intention de l’auteur. C’est, de plus, délicat à gérer avec ces réglages de température de couleur et de saturation … Bref, une photographie déplaisante en couleur pourrait paraître agréable en noir & blanc… Admettons …
En fait, mon propos n’est pas d’opposer couleur à monochromie.
J’aime le noir & blanc !
Tout comme j’aime le dessin, le fusain et le lavis. Ce qui ne m’interdit pas d’apprécier le pastel. C’est simplement différent.
N’évoquons plus la photographie en couleur mais bien la couleur dans la photo monochrome. Car il s’agit bien de cela : créer une image composée de nuances de gris à partir d’une réalité colorée, que le capteur numérique mémorise d’ailleurs tel quel dans le fichier RAW.
Je n’ai pas de prétentions encyclopédiques et suis bien incapable de tenir un discours scientifique. Je prends plaisir à photographier et ma pratique est essentiellement basée sur l’empirisme, qui se transforme en compétence sous les strates du temps. Mais ce n’est qu’une compétence à usage personnel, qui me permet, à force de routine, de concrétiser mon désir de photo.
Je me propose donc tout simplement de vous faire partager ma façon de voir, exemples à l’appui.
Non, je ne vais pas vous présenter mes photos, ni même cette fois vous donnez des conseils techniques pour les faires.
Non, je vais simplement tirer le bilan d’une journée au Salon de l’auto pour un amateur de photo.
Chaque année depuis cinq ans, j’ai eu la chance d’avoir accès aux journées presse de cette manifestation. Cette année, malheureusement, je n’ai pas eu droit à ce traitement de faveur.
C’est donc dans un esprit d’enquête que je me suis rendu comme tout bon photographe amateur dans ce salon.
Objectif, quel sont nos chances en tant qu’amateur d’obtenir une photo dont on peut être fière?
Commençons par le commencement.
S’il y a une chose qui est importante en photo, c’est bien la couleur…et même quand on fait du noir et blanc (j’y reviendrais dans un prochain article consacré au sujet)
Une question que l’on m’a posée il y a pas mal de temps m’a fait réfléchir à cet article.
Un ami qui débute en photo en voyant sur mon écran une de mes photos que je lui avais envoyée par mail m’a dit: “mais elle n’a pas les mêmes couleurs”
Et sa question fut “Est-ce qu’on voit tous les mêmes couleurs?”
Bonne question n’est-ce pas? Les amateurs experts en lisant ces lignes se disent (bien sûr que non, tout dépend de son écran et du calibrage de celui-ci)
Et ils auront raison, tout dépend de l’écran, du calibrage….mais aussi du profil utiliser pour transmettre l’image et de la capacité qu’a votre programme de visionnage de lire se profil.
Mais avant d’aller plus loin, petite piqure de rappel pour tout le monde, qu’est-ce que la couleur?
Cette photo de mouette a failli passer à la Corbeil.
Vous allez comprendre un peu plus loin pourquoi.
Exceptionnellement sur ce blog, je ne vais pas essayer de répondre à des questions ou encore vous donner des conseils, mais je vais plutôt vous poser une question.
Comment gérez-vous vos photos après la prise de vue?
J’ai commencé à me poser cette question l’année passée, quand j’avais demandé sur un forum si les membres jetaient les photos qu’ils ne trouvaient pas bonnes.
Mais avant d’aller plus en avant, quelques chiffres.
On n’a pas toujours l’occasion de faire des photos en pleine nature (comme dans mon article sur les Hérons cendrés). Et même quand on a la chance de pouvoir en faire en pleine nature, on a quand même rarement l’occasion de le faire dans des endroits aussi beaux que ceux que visitent les Denis-Huot.
Donc, il nous reste plus qu’à organiser une sortie dans un zoo pour avoir la chance d’admirer des animaux exotiques qui nous font rêver.
On va bien entendu faire quelques photos, et c’est là que tout commence à se compliquer!
Le mois de février dans le monde de la photo, c’est la PMA !
Le salon incontournable qui se passe à Orlando, sous le soleil de la Floride sont présenté toutes les dernières nouveautés.
C’est aussi en cette période que le photographe de bibliothèque s’agite le plus.
Mais qu’est-ce qu’un photographe de bibliothèque ?
C’est une espèce qui n’est malheureusement pas en voie de disparation, bien au contraire, je dirais même qu’elle est en voie d’expansion !
Après les articles techniques, polémiques et le coup de gueule, voici un article plus tranquille pour vous inviter à la balade.
Premier billet de février, je vous propose une photo des marais de Mategnin
Ce petit bout de nature protégée et très accessible (même pour les personnes à mobilité réduite) propose un but de balade très sympa.
Il se trouve à Meyrin (Genève) et c’est un vrai bol d’air frais.
Aujourd’hui’hui je vais vous parler des retouches sur les portraits.
La photo d’illustration de cet article est un portrait que j’ai fait sans la moindre retouche. Le fichier brut a été développé pour obtenir un rendu High Key, pour le reste, tout est naturel. Pas d’accentuation pour faire ressortir les yeux, pas de flou rajouté pour gommer des imperfections de la peau, pas plus que d’autres outils de photoshop.
Vous devez vous demander pourquoi je vous parle de ça? Vous devez imaginer que je suis contre toute forme de retouche? Détrompez-vous!
Je vais quand même vous donner quelques explications.
Mais qu’est-ce que les ISO en fait ?
En photo quand on parle d’ISO, on parle de la sensibilité de la surface sensible. C’est la mesure officielle définie par la norme ISO 5800:1987.
Cette norme dit que plus le chiffre devant le terme ISO est petit, plus il faut de lumière pour obtenir une exposition correcte. Et au contraire, plus le chiffre est grand, moins on aura besoin de lumière.
Sous la forme argentique, c’est la chimie des films, le traitement, la façon de les fabriquer, qui donne la sensibilité et par là même le nombre d’ISO qui va avec.
Mais en numérique, comment change cette sensibilité ? Quelle est l’incidence sur les images que l’on prend ?
