Leica est dans le monde de la photo une marque tout à fait particulière, tellement particulière qu’elle m’oblige à m’adapter et à revoir la façon même dont je rédige mes tests et le Leica SL (Typ 601) ne déroge pas à cette règle bien au contraire.
Comme vous le savez, je déteste parler de prix dans mes tests, pour moi, la valeur d’un appareil n’est pas forcément liée à son prix.
Certes, le rapport qualité-prix a tout son importance, mais il est parfois difficile à comprendre. Comment expliquer à un photographe le rapport qualité-prix d’un moyen format par exemple, c’est plus que difficile et pourtant, il existe bel et bien.
Il y a aussi parfois des objets très bons marché, qui offre beaucoup, et parfois des objets coup de cœur, qui sont cher, voir excessivement cher, mais qui représente beaucoup.
Typiquement, les stylos Mont-Blanc, ce sont des instruments d’écriture de très haute qualité, mais dont certains modèles ont un prix, qui semble parfaitement indécents, mais qui saura pourtant rendre heureux leur propriétaire du fait ce qu’il représente.
Avec le Leica SL, c’est encore différent et c’est bien là que ce situe toute la nuance et toute la difficulté et c’est ce qui m’a donné pas mal de fil à retordre pour écrire ce test terrain.
Pour comprendre, remontons un peu le temps et parlons un peu d’…
Histoire :
Les fans de la marque ne peuvent pas s’y laisser tromper, quand Leica décide de baptiser cet appareil photo le “Leica SL”, ils savent tout le poids historique, qui se cache derrière ce sigle.
En effet, il faut savoir qu’au milieu des années 60, Leica est un peu mis à mal face au boitier reflex, qui offre beaucoup de facilité et de fait, la marque allemande décide qu’elle doit réagir, mais comme à son habitude, quand Leica réagit, ce n’est pas pour faire exactement comme tout le monde.
C’est ainsi qu’en 1968 il sorte le Leicaflex SL, le seul appareil du monde à offrir une mesure de lumière directement consultable dans le viseur, avec trois modes disponibles.
Cette avancée va faire le succès de cet appareil et faire grand bruit dans le monde de la photo et permet à Leica de se relancer en montrant son savoir-faire.
C’est donc cet appareil, qui va être la base de la monture SL, celle qu’on retrouvera jusqu’au Leica R9, un appareil hybride, avec lequel on pouvait choisir de faire de l’argentique ou du numérique, Leica fut la seule marque au monde à proposé cette possibilité.
Au moment où le R9 a été discontinué, la monture SL et les objectifs, qui vont avec furent orphelin d’un système permettant de s’en servir.
Cette situation fut vraie jusqu’au mois de novembre dernier où Leica annonça la sortie de son Leica SL (type 601), permettant ainsi d’à nouveau utiliser ces objectifs, moyennant un adaptateur, mais nous verrons plus bas pourquoi.
Une annonce, qui fut une grande nouvelle pour les fans de la marque.
Maintenant, qu’on sait l’importance de ce qui se cache derrière le nom SL, voyons ce que l’engin a dans le ventre avec sa …
Fiche technique :
La fiche technique d’un appareil photo est une très bonne indication de ce à quoi on peut s’attendre, ici, c’est d’autant plus important que son aspect extérieur ne laisse pas forcément présager de ce qui se cache dans ses entrailles.
- Capteur : plein format (24*36) de 24 Mpx
- Viseur: SXGA+ (1 400 x 1 050 px, soit 4,41 Mpts). Couverture 100 %. Grossissement 0,8x
- Écran : LCD 7,5 cm, 1 040 000 points entièrement tactile
- Mise au point : Autofocus par détection de contraste. 49 ou 37 collimateurs.
- Mesures d’exposition : Mesure centrée ou sélective. Correction d’exposition ±3 IL. Bracketing sur 3/5/7 images et 1/2/3 IL
- Vitesse d’obturation : 60 s à 1/8 000 s. Mode 30 minutes.
- Motorisation : 11 images par seconde
- Sensibilité ISO : 50 à 50’000 ISO
- Mémoire : 2 emplacements SD/SDHC/SDXC UHS-II
- vidéo : 4K – 4.2.2
- Alimentation : Batterie Li-Ion, 8,4 V, 1860 mAh
- Connexion : USB 3, Leica Image Shuttle SL ; Remote Control (Wi-Fi) : Appli Leica SL (Android / iOS)
- Dimensions : 147 x 104 x 39 mm
- Poids : 847 g
Les points qui nous sautent aux yeux, sont le capteur 24*36, la vitesse d’obturation à 1/8’000s, les 11 images par seconde, mais également le viseur électronique, qui dans la liste peut sembler un peu étrange.
En effet, nous ne sommes plus avec le SL en présence d’un reflex, mais bel et bien d’un hybride, sans miroir et sans viseur optique.
Vous connaissez ma méfiance envers les viseurs électroniques, nous verrons plus loin ce que j’en pense.
Passons maintenant à son …
Ergonomie et construction :
Contrairement à ce que pourraient laisser penser les photos, le Leica SL n’est pas un petit boitier, il est même au contraire de bonne taille.
Bien entendu, le fait que ce soit un hybride et qu’il n’ait pas de cage reflex, lui donne une taille plutôt fine, mais ses mensurations reste plutôt imposantes – avec ses 847g, il joue dans la même cour que le 5Ds R -, et ceci est d’autant plus vrai quand il est couplé à son objectif 24-90mm f/2,8-4 un vrai monstre du point de vue taille et poids.
Son aspect est donc presque paradoxal entre le fait qu’il est à la fois petit et grand, il faut le voir en vrai pour comprendre, mais son allure d’hybride ne semble pas en adéquation avec sa taille de petit reflex et surtout cet énorme objectif, qui lui fait afficher un 2kg sur la balance, on est loin du petit boitier léger et compact…
Pour autant, on à l’engin très bien en main, il est agréable à utiliser, un très bon revêtement qui assure un grip de qualité, ce qui permet d’avoir une prise solide et de supporter assez facilement les kilos de l’ensemble.
Pour ce qui est de l’ergonomie pure, comme à leur habitude, Leica ont fait dans la simplicité, on retrouve ici la même philosophie que le Leica S avec très peu de boutons.
Il y un afficheur LCD sur son épaule droite où se trouve également le déclencheur, ainsi qu’une molette de réglage, le bouton d’enregistrement direct un un bouton programmable.
En effet, le gros avantage du Leica est cette possibilité de personnaliser toutes les commandes.
Pour ce qui est du dos de l’appareil, tout comme sur le S on retrouve quatre boutons autour de l’écran, qui permettent de commander les menus et différentes options, comme la balance des blancs ..etc. À portée du pouce se trouve une molette et un joystick et à l’exact opposé on trouve le commutateur on/off, qui est le seul de tout l’appareil à être sérigraphié, ce qui est parfaitement logique, vu que toutes les autres commandes sont programmables.
Pour ce qui est de la construction de l’appareil, il est taillé d’une pièce depuis un seul bloc d’aluminium, ce qui lui confère une solidité évidente.
De plus l’engin est pensé pour le terrain, avec de nombreux joints d’étanchéité, qui lui permettent de résister aux pires intempéries.
Il ne faudra donc pas hésiter à le sortir et ceci quelque soit le temps, c’est un vrai baroudeur.
Sous ses airs fragiles, c’est un solide, mais c’est vrai qu’à le voir on a pas forcément cette impression, mais je confirme que c’est bel et bien le cas.
Pour ce qui est de l’autonomie, le Leica SL s’en sort plutôt moyen, même si je n’ai pas eu de “panne” lors de mes sorties, il faut dire que le viseur électronique n’aide pas à avoir une endurance exceptionnelle.
Le viseur:
Comme vous le savez, le viseur est pour moi un élément plus que primordial d’un appareil photo, c’est un des points où je suis le plus difficile.
Je dois reconnaître que je suis toujours un peu récalcitrant face au viseur électronique, pour bon nombre de raisons.
Je ne nie pas leur avantage, comme toutes les infos que l’on peut y afficher … etc, mais dans l’autre sens ses avantages ne font pas oublier les inconvénients.
L’un d’eux, pour ne pas dire le principal est la limitation drastique de la dynamique du rendu, les hautes lumières trop vite cramées et les ombres bouchées, ce qui nous empêche d’avoir une idée précise de la réalité.
Certains vont me dire que le viseur électronique montre ce que va être la photo, et bien c’est faux, vu qu’il crée le rendu de la même façon qu’un JPEG et donc ne tire clairement pas profit de tout le potentiel des fichiers RAW, qui sont pourtant exceptionnels.
Le viseur du Leica SL est plutôt très bon dans la gamme des viseurs électronique, il est réactif, les couleurs sont justes et il semble s’adapter à l’ambiance lumineuse pour offrir une dynamique, qui ne soit pas catastrophique, pour autant, cela reste un viseur électronique.
Le capteur :
Le capteur du Leica est un capteur 24*36mm (plein format) de 24 millions de pixels sans filtre passe-bas, pour bien comprendre, reprenons la base et regardons à quoi sert le ce fameux filtre passe-bas.
Sans entrer dans les détails, car ce serait compliqué et ce n’est pas le but de cet article, je vais vous expliquer dans les grandes lignes (et de façon très simplifiée) l’utilité de ce filtre.
Un filtre passe-bas, autrement appelé filtre anti-aliasing (A-A), est une astuce des constructeurs pour éviter un phénomène d’apparence proche de celui de l’aberration chromatique (bande de couleurs) qui se produit sur des motifs répétitifs (cliquez ICI pour exemple). Pour remédier à ce problème qui n’est pas très esthétique sur une photo, on place ce filtre qui va “élargir” le rayon lumineux avant qu’il n’atteigne le capteur, ce qui empêchera ce fameux phénomène de se produire.
On va déduire par logique que si le rayon est “élargi” à cause de ce filtre, le piqué de l’image va forcément diminuer.
Nous sommes face à une réalité physique. Sans filtre passe-bas le piqué est meilleur, il devient même exceptionnel, par contre, revers de la médaille, un effet de “moiré” peut être observé .
Je dois reconnaitre que tout au long de mon test je n’ai pas eu de soucis quant à ce phénomène et aucune de mes photos n’a souffert de cet effet.
Pas de cage reflex:
Le capteur ne se situe pas derrière un miroir dans une cage reflex, c’est ainsi que Leica a gagné en compacité et a du coup été obligé de passé par une visée électronique.
Cette façon de faire commune à tous les hybrides est à souligner ici, car si le Leica SL est bel et bien compatible avec les objectifs de la série SL/R, sa monture est officiellement une nouvelle monture L.
Cet état de fait s’explique justement à cause de l’absence de la cage reflex, qui réduit le tirage optique, c’est ainsi que pour utiliser les objectifs de la gamme SL/R il faudra passer par une bague d’adaptation, qui va permettre de retrouver le tirage optique.
Leica propose également des bagues d’adaptation pour leurs autres montures, il est ainsi possible d’utiliser par exemple les optiques M sur le SL.
La qualité d’image :
Leica SL | 24-90mm f/2,8-4| 90mm | f/4 | 1/50s | 6’400 ISO
Un grand capteur plein format avec pas trop de pixels, connaissant l’excellence de la marque allemande, on espère avoir de quoi faire pet tiller nos yeux avec cet engin.
Plusieurs choses rentrent en ligne de compte pour offrir la meilleure qualité d’image qui soit dans toutes les situations possibles.
- La qualité de l’exposition.
- La qualité de l’AF et son suivi.
- La qualité des images fournies et la gestion de la montée en ISO.
Nous allons donc détailler ces trois points en regardant les réactions du Leica SL loin des labos de test, mais bien sûr le terrain. Commençons par…
La qualité d’exposition :
Leica SL | 24-90mm f/2,8-4| 90mm | f/4 | 1/125s | 50 ISO
La gestion de la lumière est bien entendu capitale pour tout appareil photo et d’autant plus pour un appareil de cette catégorie.
Il faut reconnaître que Leica a un certain savoir-faire et de fait, le descendant du premier appareil avec la gestion de la mesure lumière ne pouvait pas se permettre de décevoir.
Sur ce point de vue, le Leica SL fait un sans faute tout à fait logique, avec une mesure lumière ultra précise, qui sait tirer le meilleur du capteur et ceci quelque soit la situation.
J’ai toujours l’impression de me répéter, mais il n’y a guerre que les limites physiques du capteur pour mettre à mal cette mesure lumière tout à fait performante.
Autofocus et piqué :
Leica SL | 24-90mm f/2,8-4| 90mm | f/4 | 1/50s | 800 ISO
Ces deux paramètres sont la pierre angulaire d’une image de qualité. Sans l’un ou l’autre, les photos que l’on va produire vont nous sembler “molles”. Pour que l’image “croustille”, qu’elle nous offre de beaux détails, il nous faut les deux !
Penchons-nous en premier lieu sur le piqué.
De ce côté, Leica fait un superbe travail avec son capteur, le piqué est juste exceptionnel!
Il faut dire que la suppression du filtre passe-bas y est pour beaucoup, rien ne vient altérer la qualité de l’image, on est sur du superlatif.
C’est bien sûr avec une image imprimée que l’on appréciera au mieux cette qualité du piqué
Pour ce qui est de l’autofocus, soyons franc, c’est certainement ce qui se fait de mieux sur ce type d’AF par détection de contraste.
Il est plutôt rapide et très efficace, et ceci même dans les plus basses lumières.
Pour autant, il n’est toujours pas au niveau d’un AF par détection de phase, qui reste le nec plus ultra dans ce domaine et qui sera certainement très difficile à détrôner pour les appareils, qui passent par leur capteur pour l’AF.
On peut dire que pour la photo de tous les jours, avec des sujets “normaux” le Leica SL s’en sort plus que bien, il n’aura pas de mal à suivre une voiture ou un vélo sur la route ou même un enfant qui court.
Par contre, un oiseau en vol va lui poser pas mal de problèmes, en même temps, pas sûr que ce soit l’appareil auquel on va penser en premier pour faire de la photo animalière et ceci malgré ses très sympathiques 11 images par seconde.
La gestion de la montée en ISO :
Leica SL | 24-90mm f/2,8-4| 53mm | f/5 | 1/50s | 50’000 ISO
Voici une partie très importante de la prise de vues.
La montée en ISO nous permet de surmonter le manque de lumière, mais pour que cela soit un vrai plus, il faut que cette montée en ISO se fasse proprement !
Comme je le dis dans la presque totalité de mes tests d’appareils photo, toutes marques confondues, cela fait un moment que j’ai pris le parti de ne plus faire une série de photos à chaque valeur ISO pour vous les présenter.
Je pense simplement que prendre un objet en augmentant la valeur ISO n’est pas un compte-rendu juste de la réalité du terrain !
En effet, un éclairage qui donne un 1/20 de seconde à f/5,6 pour 100 ISO, donnera 1/1’250 de seconde à la même ouverture pour 6’400 ISO, ce qui est loin d’être la situation lumineuse la plus catastrophique. De fait, le fichier présenté ne souffrira que très peu du manque de lumière, ce qui sur le terrain est bien différent. En règle générale, on utilise de telles valeurs pour pallier un manque de luminosité.
Quand on regarde la photo d’illustration de ce chapitre, on voit qu’elle a été prise à 1/50 de seconde, à une ouverture de f/5 pour 50‘000 ISO. Si on tient compte de ce que je vous ai expliqué dans le chapitre sur le capteur, nous savons que la vitesse de sécurité normale pour 50 mm est de 1/50s on peut dire qu’ici la valeur ISO élevée était un vrai besoin.
Si vous cliquez ICI pour voir le crop 100%, vous vous rendrez compte que 50’000 ISO sont clairement trop bruitées et pas réellement utilisables en dehors d’une publication web.
Si vous avez l’habitude de mes tests, je fais toujours cette photo à la plus haute valeur ISO hors extension, mais sur le Leica SL, il n’y a pas d’extension de la valeur ISO, 50’000 est le plus haut et c’est tout.
De fait, je vous déconseille clairement la plus haute valeur ISO, ici, ce n’est clairement pas une bonne idée.
En bref, le Leica SL fait un très beau travail jusqu’à 6’400 ISO que l’on pourra utiliser sans remords, avec un peu de travail en post-traitement on peut passer à 12’800 ISO, mais je n’irais pas plus haut, car au-delà, les fichiers ne sont pas vraiment exploitable.
Les petits plus…
Dans les petits plus, qui deviennent presque indispensable, on retrouve les grands classiques, comme le WiFi et le GPS, deux technologies dont va avoir de plus en plus de peine à se passer.
Je profite de ce chapitre pour vous parler de la vidéo disponible sur le Leica SL, comme vous le savez, ce n’est pas ma grande spécialité, donc, en règle générale je laisse le soin à Daniel de parler de ça.
Je vais donc juste souligner le fait que l’on peut filmer en 4K ciné (24i/s) natif en 4.2.0, mais si on passe sur un enregistreur externe on peut avoir une sortie en 4.2.2 en 10bits.
On peut également enregistré en 4K tv à 30 images par seconde, il est aussi capable d’enregistré en 1080 à 120 i/s.
Bien sûr, comme pour tous les appareils photo, il est limité à 29’59” d’enregistrement continue.
Il offre en prime la possibilité du zebra et du focus peaking, pour ne rien gâcher, on a le niveau d’enregistrement sonore et bien sûr le timecode et pour parfaire le tout, on peut enregistrer en l-log pour gérer à la perfection sa colorimétrie.
De très bonnes nouvelles pour tous les fans de vidéo!
Conclusion :
Leica SL | 24-90mm f/2,8-4| 24mm | f/2,8 | 1/30s | 5’000 ISO
Pour une fois, la conclusion sera pour moi le chapitre le plus difficile à rédiger !
En effet, si je dois juger uniquement de l’appareil, ce que je fais toujours habituellement, je dirais que c’est un superbe appareil, qu’il est agréable à utiliser et que j’ai été séduit malgré les petits points noirs, qui peuvent me déranger.
Alors, dans ce cas, où est le problème?
Le problème, c’est que cet appareil est plus qu’un simple appareil, par sa philosophie, par ce qu’il est et ce qu’il représente.
Du coup, quand on doit sortir au moins 6 billets de 1’000 pour obtenir cet appareil, on peut vite penser que c’est excessif.
Pour autant, comme expliqué en introduction de ce billet, c’est tout aussi excessif que l’achat d’un Mont-Blanc ou que d’une montre de haute horlogerie, dans le premier cas un simple stylos écrits et dans le deuxième une simple montre indiquera l’heure, mais le plaisir du bel objet est-il déraisonnable ?! … Sûrement, mais c’est tellement compréhensible, d’autant que le Leica n’est pas qu’un bel objet, mais également un très bon appareil photo.
Donc, je terminerais ce test en vous disant, que si vous êtes amoureux des beaux objets, que vous désiré un très bel appareil et si vous pouvez vous le permettre, n’hésitez pas, sinon, de la même façon que l’on admire certaines belles voitures dans les magazines spécialisés, laissons-nous rêver un peu devant ce Leica SL …
Bon courage et bonnes photos!