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Qui n’a jamais entendu parler du célèbre Polaroïd.

A une époque, si on voulais une photo tout suite, pas de solution autre que le “pola”…le numérique n’existait pas encore.

C’est en 1937 que l’idée génial de la photo instantanée est arrivée.

Cette marque à eu un succès incroyable durant de nombreuses années. Seule à proposer un tel service, elle était incontournable.

Malheureusement, n’ayant pas réussit à négocier le virage du numérique (ou très mal), elle fermera ses portes en 2008!

Pourtant, l’histoire ne s’arrête pas forcément là…

Tout droit reservé http://www.cbs.com

Comme vous pouvez le constater, cette photo n’est pas mon oeuvre, elle à été prise sur le site de la CBS qui diffuse la série CIS Las-Vegas.

Mais pourquoi vous mettre une photo que je n’ai pas prise moi même ?

J’ai envie de vous parler de notre passion à travers les séries et films que l’on regarde.

Et j’ai envie de dire que les scénaristes et autre metteur en scène ne nous épargnent rien.

Prenez un siège, un paquet de popcorn, je vais vous faire une petite démonstration….vous êtes bien installé ?

Voici une photo que j’ai faite dans un parc à Genève.

Son format est totalement en dehors des stéréotypes.

Elle n’est pas au format carré, pas plus que le fameux 2/3, elle n’est même pas 4/3 et encore moins panoramique…elle est dans un format bâtard.

Quelle horreur, quand j’y pense, c’est tout à fait inadmissible.

Vous allez rire, mais je suis à moitié sérieux.

Je vous explique!

L’autre jour je suis allé faire un tour chez mon vendeur de journaux préféré. Je suis abonné à certain mag, mais chaque mois je vais jeter un oeil sur la presse spécialisée dans notre domaine pour voir si un magazine va traiter un sujet qui m’intéresse…etc.

Donc, ponctuellement, j’achète une ou deux revues en plus de ceux que je reçois dans ma boite.

Le petit univers de la photo était jusqu’à récemment plutôt simple.  Il se composait de quelques revues généralistes, quelques-unes spécialisées, et c’était à peu près tout.

Mais tous ça à bien changé en quelques mois.

Les discussions sur la calibration sur un certain forum ont donné lieu à d’intenses prises de bec et furent même l’occasion de mon bizutage par voie de posts. Les débats furent clos par un journaliste spécialisé, qui nous a expliqué qu’une cabine, c’était le minimum du minimum. Il semble que depuis il ait disparu, envoyé paraît-il initier les eskimos à l’art de la calibration ; il est vrai que l’igloo est une cabine ad hoc.

Par la suite, le forum nous a appris énormément de choses. Par exemple, que 24 Mpx sont indispensables pour poster une vignette en 24 bits sinon rien, les mêmes démontrant par ailleurs que 12 Mp étaient plus que suffisants pour les usages courants, normaux et suffisants de tout photographe.

On sait en outre grâce aux interventions de Herr Professor qu’il est inutile et pour tout dire interdit de se servir du testeur de profondeur de champ et qu’il est absolument exclu d’exposer sans étudier en profondeur son écran arrière. On a compris que le mode M est le seul salut dans ce contexte.

Quelle est la différence entre un professionnel et un amateur? La taille de leur poubelle!

Cette citation je l’ai découverte à cette époque où on ne parlait pas encore du numérique. Elle m’a toujours fait sourire, et j’aime à m’imaginer la poubelle du pro avec une taille démesurée.

Parfois, l’ego de certains pro est aussi démesuré que leur poubelle.

Attention, ce petit portrait bien….sarcastique n’englobe heureusement pas tous les pros.

Mais avant d’aller plus loin, qu’est-ce qui définit un pro d’un amateur lambda?

Beacoup d’entre vous connaissent ce petit effet très sympathique et très simple à mettre en oeuvre.

Mais avant d’aller plus loin dans une explication, j’aimerais m’excuser auprès de vous. En effet, ces derniers temps quelques petits soucis d’ordre privé (rien de grave je vous rassure) m’ont beaucoup pris de temps.

Du coup, j’ai été moins présent, je n’ai pas répondu à chaque commentaire comme j’en ai l’habitude, mes articles sont devenus plus courts, et je n’ai même plus pris le temps de passer (si ce n’est en vitesse) sur le blog de mes collègues et amis photographe, alors que j’étais un lecteur très régulier.

Je vous rassure, je vois le bout du tunnel, et dès la semaine prochaine tout rentra dans l’ordre. D’ailleurs le prochain article sera une belle interview signe de mon redémarrage dans le bon sens.

Merci en tout cas à tous pour votre fidélité malgré les moments les moins agréables de ce blog.

Depuis que je fais de la photo, j’ai une idée en tête, faire LA photo de mes rêves.

Avec les années l’idée de cette photo évoluée, mais l’envie reste là.

J’ai eu des centaines de conversations avec des amateurs, des pros, et tous ont aussi cette sorte de Graal en tête. La photo qu’ils souhaitent réaliser.

Ce n’est jamais un but qu’il faut atteindre à tout prix, mais une envie que l’on a de réussir.

Mais est-ce que cette photo est possible à faire?

Je vous rassure, je ne vais pas vous faire une leçon pour apprendre à photographier n’importe quoi.

Je vais plutôt vous parler d’un comportement …. que je suis peut-être le seul à avoir?

Depuis maintenant bien longtemps, j’ai toujours mon appareil photo avec moi. Où que je décide d’aller, il me suit.

Mais du coup j’ai aussi la manie de photographier un peu n’importe quoi.

On m’a dit:

En écrivant ces lignes, j’ai presque l’impression d’être un vieux pépé qui explique à ses petits enfants ses souvenirs d’antan.

Pourtant, je me souviens encore très bien d’un énorme débat qu’il y avait eu sur un forum qui à l’époque portait le petit nom de “photim”

C’était en 2002 pour être précis. Il n’y avait pas longtemps que j’avais acheté, mon Canon EOS 1D….celui de la première génération. Je disais à quel point il était génial et quel facilité par rapport à l’argentique.

Le débat c’était vitre transformé en pugilat, et les défenseurs du numérique (peu en ce temps-là) étaient montrés du doigt comme des sortes d’hommes bizarres. Je me souviens encore d’une phrase qui aujourd’hui me fait sourire.

De ton numérique, on en reparlera dans vingt, là il commencera seulement à ce rapprocher de l’argentique…l’argentique à encore de belles années!

Il s’était en effet trompé.

Je suis maintenant 100% en numérique. Ici personne ne pourra nier les avantages, pourtant, oui pourtant, je reste un nostalgique.

Je m’explique!