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[Test terrain complet] Canon EOS 1Dx Mark II

Il y a certains appareils photo, qui sont un peu plus attendus que d’autres, du fait de leur statue et de leur renommée.

L’un de ces appareils est bien sûr le Canon EOS 1Dx Mark II, que Canon a annoncé le 2 février dernier pour une commercialisation au 28 avril.

Il faut dire que quand une marque renouvelle le fleuron de sa production les photographes sont des plus intéressés et ceci qu’ils aient envie ou non d’acheter l’engin. Ceux qui désire faire l’achat veulent connaître les nouveautés, alors que ceux qui n’ont pas envie de passer le pas savent que ce qui est mis dans le vaisseau amiral finira par être implanté dans les appareils plus modestes, ce qui donne envie à beaucoup de regarder de près ce que les ingénieurs on réalisé.

Dans le cas du CanonEOS 1Dx Mark II l’intérêt est d’autant plus fort, que son prédécesseur fut considéré à sa sortie comme l’un des tout meilleurs appareils numériques que la marque rouge avait présentés. Ce fut aussi le 1Dx premier du nom, qui mis un terme au format APS-H et il est reconnu de façon unanime comme un exceptionnel appareil photo.



Comparaison 1Dx et 1Dx Mark II
Canon EOS 1Dx Canon EOS 1Dx MK II
Capteur: 18,1 Mpx Capteur: 20,2 Mpx
Processeur: deux Digic 5+ Processeur: deux Digic 6+
Auto-focus: 61 capteurs, 41 en croix 5 en double croix, le central sélectionnable à f/8 Auto-focus: 61 capteurs, dont 41 en croix et 5 en double croix tous sélectionnable jusqu’à f/8
Mesure lumière: 100,000 pixel RGB assistés d’un processeur Digic 4 Mesure lumière: 360,000 pixels RGB+IR assistés d’un processeur Digic 6
Sensibilité ISO: Auto 100 – 51200 plage étendue de 50 à 204800 Sensibilité ISO: Auto 100 – 51200 plage étendue de 50 à 409600
Rafale: 12 images par seconde avec AF actif et mesure lumière, 14 images par seconde en liveview Rafale: 14 images par seconde avec AF actif et mesure lumière, 16 images par seconde en liveview

À partir de là, autant dire que le CanonEOS 1Dx Mark II se retrouve devant un défit de taille, faire mieux qu’un appareil déjà considéré comme proche de la perfection par beaucoup d’utilisateurs.

Nous allons donc voir ensemble si le CanonEOS 1Dx Mark II a réussi à relever l’exploit.

Pré-Test:

Le 18 février dernier, quelque temps après l’annonce officielle de la sortie du CanonEOS 1Dx Mark II j’ai publié une bonne prise en main de l’appareil: Voir ICI

Si j’ai attendu autant de temps pour vous proposer la suite de cet article, c’est que je voulais réaliser un test terrain, qui soit le plus complet possible et ceci sur plusieurs mois.

C’est ainsi que depuis la publication de la prise en mains citée plus avant, j’ai passé la plupart de mon temps à pousser l’engin dans ses derniers retranchements, le baladant partout, en Europe comme en Chine ou encore au Japon.

Le but étant bien sûr de vous offrir un test terrain complet se basant sur une longue expérience, comme celle que pourrait avoir tout propriétaire de cet appareil au fil du temps.

Je vais aussi parfois le comparer au 1Dx premier du nom, histoire que vous puissiez vous rendre compte des changements et améliorations et ainsi constater sur le terrain si tout ça est avantageux, mais le but premier de cet article est de tester cet appareil et non pas de faire un comparatif.

Fiche technique

  • Capteur : CMOS 24*36mm 20,2 Mpx
  • Antipoussière : oui
  • Viseur: optique : 100 % – X 0,76 – 20 mm
  • Écran : 8cm 1,62 millions de pixels
  • Mise au point : TTL-CT-SIR 61 collimateurs (tous actif jusqu’à f/8) 41 en croix 5 double croix, capteur CMOS, central croisé f/2,8 – 3 IL
  • Mise au point Liveview: AF CMOS Dual Pixel (détection de visages et suivi AF, FlexiZone-Multi, FlexiZone-Single), détection de phase AF (mode rapide)
  • Mesures d’exposition : TTL Capteur sur 252 zones CMOS RGB+IR 360’000px
  • Modes d’exposition : évaluative, pondérée centrale, sélective et spot
  • Vitesse d’obturation : 30 à 1/8000 seconde vitesse synchro-x 1/250s
  • Motorisation : 14 images par seconde illimitée en JPeg et sur 170 vues Raw
  • Sensibilité ISO : 100 à 51’200 ISO extension de 50 à 409’600 ISO
  • Mémoire : un slot CF et CFast 2.0
  • Vidéo : 4K 4096 x 2160 jusqu’à 60 fps Full HD 1920 x 1080 jusqu’à 120 fps
  • Alimentation : LP-E19
  • Connexion : USB 3, HDMI type C, Ethernet, micro, casque, télécommande, flash
  • Dimensions et Poids : 158 × 168× 83 mm pour 1’530 g

Ergonomie:

La série 1D de Canon est très facilement identifiable, avec un design très typique il est difficile pour les non-initiés de faire la différence entre les modèles. Nous dirons qu’on ne change pas une équipe qui gagne.

La tradition reste entière avec le CanonEOS 1Dx Mark II qui est très proche son prédécesseur le 1Dx premier du nom ou seul quelque détails le différencie.

Si ces “micros” changements peuvent sembler inutile, ils améliorent en fait un appareil qui était déjà très bien pensé à la base.

Le premier changement qui saute vraiment aux yeux, c’est la bosse que l’on peut voir au-dessus du prisme, celle-ci renferme le système GPS dont je parlerais un peu plus en détail plus loin dans ce test.

Les autres changements sont plus subtils et sont le plus visibles sur la face arrière, comme le joystick, qui voit sa surface légèrement augmentée pour une meilleure ergonomie, ce qui peut sembler simple, mais qui apporte un vrai confort supplémentaire.

Autre “petit” changement, qui passe presque inaperçu est le bouton pour lancer la visée à l’écran, qui c’est vu fournir un sélecteur pour choisir directement le mode vidéo ou le mode liveview, sans devoir passer par les menus comme c’était le cas avant.

Un changement bien plus discret est le revêtement, qui “croche” bien plus, peut-être même un peu trop, la poussière à l’air d’apprécier ce changement.

Pour le reste, rien n’a signalé, sur la face avant mise à part le sigle “Mark II“, rien n’a changé, on retrouve les quatre boutons programmables, le design est identique à l’ancienne version.

Sur la face arrière mise à part les détails donnés plus haut, on est sur un parfait copier/coller du 1Dx premier du nom.

Le capot supérieur n’a pas non plus changé, on trouve toujours sur l’épaule gauche les trois boutons, qui permettent de contrôler tous les modes de l’appareil photo. Sur l’épaule droite se trouvent le LCD et les différents boutons de contrôle, qui permettent de faire des réglages sans retirer son œil du viseur.

Sur le côté gauche on retrouve l’accès aux différentes connectiques, USB 3, RJ45, casque, micro, HDMI C, prise flash et le connecteur pour le module WiFi. La connectique pour la télécommande a quant à elle migré en face, sur le côté droit de l’appareil, ce qui est un peu perturbant au début.

Question carte mémoire, la marque rouge a décidé de passer à la Cfast 2.0, ce qui est une très bonne idée, surtout que la bête permet de filmer en 4K (on en parlera un peu plus loin) et cela demande un sacré débit mettant à mal les capacités des CF habituelles.

Pour faire la transition de façon douce Canon a fait le choix du double port, un pour la Cfast 2.0 et l’autre pour la compact flash.

Je trouve cela un peu dommage, surtout que si on utilise la compact flash normal, on a quelques limitations sur lesquelles je reviendrais plus en détail dans la partie vidéo, je pense que bien que plus “brutal” il aurait été plus pertinent de mettre un double slot Cfast, d’autant qu’ils en offrent une de 64Go avec l’appareil ne laissant donc pas au photographe l’obligation d’en acheter une pour commencer.

Dans le carton on trouvera le service minimum, soit:

Heureusement qu’ils offrent une carte CFast 2.0 64Go et son lecteur, sinon c’était limite mesquin.

On se souvient du contenu de la boite du 1D Mark III, qui avait le branchement sur secteur.

Le CanonEOS 1Dx Mark II bien que supportant sans problème la batterie du 1Dx premier du nom (il n’y aura qu’une limitation sur la vitesse de la rafale) se voit offrir une nouvelle version, la LP-E19 plus performante et plus musclée. Canon annonce une autonomie de 1’200 vues, ce qui correspond assez bien à la vérité du terrain.

Ce chiffre peut bien sûr varier selon l’utilisation, on dépassera par exemple largement ce nombre si on fait des rafales sur un trépied sans regarder l’écran arrière et on sera bien en dessous si on fait quelques photos durant la semaine, en regardant chaque prise de vue et avec le stabilisateur allumé ainsi que le GPS actif.

Nous dirons donc que dans l’absolu on dépasse assez facilement les 1’000 vues.

Poids et prise en main :

Le bébé est plutôt lourd, puisque que tout comme le premier du nom il fait 1,5Kg, ce qui le pousse à dépasser les deux kilos dès qu’on lui adjoint un objectif de la série L.

Question taille, il est à 4mm près, de la même taille que le 1Dx, 4mm qui sont dans la hauteur et qui correspondent en fait à la bosse pour le GPS.

Du coup, je pourrais presque faire un copier/coller de mon test du 1Dx pour cette partie précise … mais je vais simplement vous inviter à la lire et ajoutant quelques détails.

Comme j’en ai parlé plus haut, la préhension a été clairement améliorée grâce à un revêtement plus efficace, le revers de la médaille c’est que la poussière adhère autant que nos mains, mais je ne vais pas me plaindre, car au final c’est un vrai plus.

Avoir agrandi la surface des joysticks est aussi un plus non négligeable, qui en rend l’utilisation encore plus agréable tout comme le fait d’avoir retiré la “pseudo” séparation entre le bouton AF-One et les autres boutons sur le grip vertical, cela permet un déplacement du pouce plus aisé.

Finalement, le commutateur pour la visée à l’écran, qui permet de choisir entre le mode vidéo et le mode photo est aussi très appréciable à l’usage et fait gagner beaucoup de temps.

Par contre, le grand mystère de cet appareil, c’est son écran tactile, qui nous joue la carte du “j’existe, mais tu ne peux pas m’utiliser …”.

Cela peut sembler étrange, mais si l’appareil est bien doté d’un écran tactile, on ne peut l’utiliser que dans le mode vidéo!

Pas de possibilité de naviguer dans les menus avec, pas plus que de visionner les photos et zoomer sur celle-ci comme sur l’écran d’un smartphone, non, l’écran tactile se limite à la vidéo, le reste du temps, il est tout simplement inutilisable!

Question construction, on est sur du solide, un boîtier moulé d’un bloc en alliage de magnésium et protégé par 76 joints d’étanchéité, autant dire qu’il supportera très facilement poussières et autres éclaboussures, aucun risque à le promener sous la pluie.

Pour le reste, comme expliqué plus haut on reste vraiment sur les mêmes sensations qu’avant, sauf pour …

Le viseur :

Je ne me lasse pas de dire à quel point le viseur est une partie importante d’un appareil photo selon moi.

Un viseur se doit d’être clair, large et offrir des informations complètes pour nous aider à la création de nos images, en un mot, c’est notre premier outil pour prendre une photo, il se doit de nous aider dans notre travail.

Si le viseur du 1Dx premier du nom était très bien, celui du Canon EOS 1Dx Mark II est une vraie petite merveille!

Pourtant, l’ancien viseur était déjà au top, mais là, on atteint des sommets.

C’est simple, on peut faire ce que l’on veut de son viseur, afficher le minimum d’information et avoir une visée ultra minimaliste, ou alors le transformer en sapin de Noël avec toutes les informations possible et imaginable (ce que je fais en toute franchise).

On peut littéralement afficher toutes les informations liées à l’image, le mode de prise de vues, la balance des blancs, la motorisation … etc.

En prime, cette fois il y a un niveau dans le viseur que l’on peut afficher en permanence et qui est très précis.

Le point, qui était pour moi le plus négatif sur le 1Dx était que les capteurs n’étaient pas rétroéclairés en rouge de façon permanente, ici on peut choisir d’afficher tous les capteurs et qu’ils soient rétro éclairé en rouge en tout temps, ce qui est vraiment très pratique à l’usage.

En bref, un magnifique viseur, large, clair et précis que l’on peut personnaliser à loisir, sûrement le meilleur viseur optique sur reflex à l’heure actuelle.

Passons maintenant à ce qui fait le cœur de l’appareil …

La qualité d’image :

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/2.8 | 1/100s | 2’500ISO

Comme je vous l’avais déjà expliqué dans ma prise en main du Canon EOS 1Dx Mark II et dans le test terrain du 80D, Canon a lancé un nouveau type de capteur avec cet appareil ou les convertisseurs A/N sont directement sur le capteur.

Nous verrons un peu plus en détail dans la partie ISO ce qu’apporte cette avancée.

Comme d’habitude soulignons que …

Comme vous commencez à le savoir maintenant, je teste la qualité d’image en tenant compte de trois points bien précis.

Ce sont toujours les mêmes, car ce sont vraiment ces points qui définissent la qualité de l’image au final.

Et ces différents points, qui rentrent en ligne de compte pour offrir la meilleure qualité d’image qui soit dans toutes les situations possibles, sont :

  • La qualité de l’exposition.
  • La qualité de l’AF et son suivi.
  • La qualité des images fournies et la gestion de la montée en ISO.

Nous allons donc détailler tout ça, afin de connaître la qualité d’image que délivre notre cher 1Dx Mark II

Commençons par…

La qualité d’exposition :

Canon 1Dx MKII | EF 70-200mm f/2,8 L IS USM | f/2.8 | 1/1’600s | 100ISO

Pour gérer l’exposition de l’appareil Canon a décidé de mettre les petits plats dans les grands!

En effet, pour faire une mesure lumière parfaite le 1Dx Mark II a eu droit à un capteur RGB + IR de 360’000 pixels soutenu par un Digic 6 uniquement dédié à cette fonction.

Il peut ainsi reconnaitre forme, couleur et mouvement afin de déterminer au mieux l’exposition idéale. Le module d’exposition travaille en prime en liaison directe avec le module AF pour une meilleure performance.

Il faut le dire, même si je me répète un peu, à l’heure actuelle, il est réellement difficile de prendre un boîtier en défaut. Sur les reflex on est toujours proche du sans-faute, et ceci, quelle que soit la marque. Le Canon EOS 1Dx Mark II ne déroge pas à cette règle, il place juste encore un peu plus loin la prouesse technique, repoussant encore un peu les limites de la qualité d’exposition auto.

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/5 | 1/320s | 100ISO

Sur le terrain, cela donne une exposition que l’on a peine à prendre en défaut. Que l’on soit en contre-jour, à la tombée de la nuit, en lumière artificielle ou naturelle… etc.

Pas moyen de vraiment piéger l’appareil ou alors seulement en le poussant vraiment dans ses derniers retranchements… Et là encore, ce n’est pas l’exposition même qui déclare forfait, mais la dynamique du capteur qui ne peut physiquement plus tenir la route, même s’ils ont aussi amélioré les choses de ce côté-là, comme nous le verrons plus loin.

Dans tous les cas, on peut compter sur les outils tels que la correction de luminosité, qui sont plutôt efficaces pour aider à gérer au mieux les scènes difficiles.

Oui, vous pourrez vous reposer sur la qualité de son exposition !

Autofocus et piqué :

Canon 1Dx MKII | EF 600mm f/4 L IS USM II| f/5,6 | 1/2’500s | 10’000ISO

On entre ici au cœur du système de ce boîtier pro, quand on connait la qualité de l’AF du 1Dx premier du nom, on se demande comment Canon pouvait encore améliorer les choses.

Et bien, de façon juste incroyable, ils ont réussi cet exploit!

Comme je l’ai expliqué un peu plus haut l’auto-focus du Canon EOS 1Dx Mark II travaille en liaisons directes avec le module de mesure d’exposition pour obtenir une qualité de suivie optimal, en reconnaissant forme, couleur, type de déplacement et vitesse de ceux-ci.

Si le nombre de capteurs AF n’a pas changé en restant à 61 leur répartition à elle évoluée gagnant en surface la couverture AF se voit augmenter de 8% sur la hauteur et 24% sur la largeur, c’est une très bonne chose, bien que quand je mets l’oeil au viseur cette différence ne me saute pas aux yeux.

Par contre, ce qui est une vraie évidence, c’est que la qualité de l’AF, qui était déjà proche de la perfection, a encore augmenté.

Il est déjà plus discriminant quand il manque de lumière, il semble voir bien mieux dans le noir. Pour ce qui est de la qualité du suivi, il est presque impossible de le prendre à défaut.

Canon 1Dx MKII | EF 100mm f/2,8 L IS USM | f/18 | 1/160s | 12’800ISO

Toujours pourvu de nombreux réglages et possibilités de personnalisation pour être le plus efficace possible dans toutes les situations, le 1Dx version 2, sait encore mieux s’adapter de façon automatique.

En effet, lié à un objectif stabilisé, il saura deviner les mouvements de l’opérateur et ainsi déduire ses besoins en ressources AF et de fait adapter la meilleure configuration possible de façon automatique.

En prime et pour ne rien gâcher, on peut utiliser TOUS les capteurs AF à f/8 et 21 de ceux-ci seront encore double croix, autant dire que mettre un doubleur sur des objectifs ouvrant à f/4 devient un vrai bonheur tant l’engin à des capacités hors norme.

C’est simple, il est presque impossible de mettre l’AF à défaut, on a vraiment cette impression qu’une fois accroché sur sa cible, presque rien ne peut le faire lâcher.

Pour ne rien gâcher, les ingénieurs de Canon ont réussi à améliorer encore l’AF en liveview avec leur incroyable système “dual pixel”, qui était déjà d’une performance incroyable et qui devient encore meilleur, si c’est possible.

Canon 1Dx MKII | EF 600mm f/4 L IS USM II| f/5,6 | 1/4’000s | 100ISO

Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu’est le “dual pixel”, petite piqûre de rappel:

Le problème de la mise au point faite le miroir relevé (en liveview), soit directement sur le capteur, est que le processus de travail est une comparaison des zones de contraste. Ce qui demande pas mal de ressources et surtout la mise en œuvre est passablement lente, bien loin de ce que peut faire un module autofocus traditionnel.

En effet, il n’existe rien de plus efficace que la mise au point par détection de phase, celle que tous les reflex utilisent quand on fait nos photos l’œil au viseur.

Le principe de la détection de phase est assez simple, on prend un rayon lumineux que l’on coupe en deux. On observe alors le décalage entre les deux rayons, et l’on corrige la mise au point pour qu’il n’y ait plus de décalage et que les deux rayons ne forment plus qu’un seul point. Cela fonctionne exactement de la même façon que les anciens reflex et leur mise au point manuelle facilitée grâce au stigmomètre.

Et bien figurez vous que Canon a réussi l’incroyable exploit de faire un AF à détection de phase directement sur le capteur!

Comme on peut le voir sur l’illustration ci-dessus, chaque photodiode est séparée en deux. Quand la lumière arrive sur une microlentille, le rayon est divisé, une partie arrive sur la photodiode A et une autre sur la photodiode B.

Si la mise au point n’est pas faite, les deux rayons de lumière sont décalés, l’appareil va alors activer l’AF en tenant compte du décalage pour ramener les deux rayons lumineux sur le même point, ainsi l’image sera nette.

Il faut reconnaître que l’idée est vraiment géniale et permet un AF aussi réactionnel en liveview/vidéo qu’en visée optique, ce qui est une grande première et une très belle avancée !

La mise au point est si rapide en liveview que, lors du passage en vidéo, elle est ralentie pour avoir des transitions plus fluides et plus agréables à l’œil.

Du très très beau travail, qui va rendre heureuse plus d’une personne.

Il est donc à noter que sur le CanonEOS 1Dx Mark II cette technique a été encore améliorée, encore plus rapide elle s’offre même le luxe de reconnaître les visages et couleurs, pour une performance encore accrue! Ce qui est un vrai plus en vidéo, nous en parlerons plus précisément un peu plus loin

Un superbe travail sur la qualité de l’AF, autant en visée optique qu’en liveview.

Avec un capteur de 20 millions de très bons pixels et des photosites, qui reste assez grands, tout ça couplé à l’exceptionnelle qualité du module AF offre des images piquées à souhait, on est ici sur de la très haute qualité un véritable plaisir pour les yeux.

La gestion de la montée en ISO :

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/5 | 1/160s |12’800ISO

Explication importante

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je voulais faire une petite précision que vous retrouverez sur tous mes prochains tests.

Depuis longtemps déjà, j’illustre le chapitre de la montée en ISO avec une photo de Lego. On m’a plusieurs fois fait la remarque que ce type de photo manquait de texture et d’autre petite chose pour qu’elle soit valide pour ce genre de test.

Il est donc à noter que ce n’est QU’UNE SIMPLE PHOTO D’ILLUSTRATION, qu’elle n’est là que pour appuyer mon propos, qui lui ne se base pas sur cette image, mais sur toutes les photos réalisées sur le terrain et dans des conditions réelles d’utilisation.

C’est de là que je tire mes conclusions, et n’ont pas d’une seule photo d’un set Lego, aussi sympathique soit-il.

La montée en ISO est un point capital pour ce genre d’appareil et c’est sûrement ici que Canon a fait la plus belle avancée.

Il faut dire qu’ils ont revu leur système de fond en comble pour offrir une meilleure dynamique et une montée en haut ISO de qualité.

Pour bien comprendre les choses, nous allons revoir les bases ensemble, pour ceux qui connaissent, vous pouvez directement aller un peu plus loin.

Le bruit numérique est un signal parasite, qui vient s’ajouter au signal de base qui compose l’image.

Ce qu’il faut savoir, c’est que ce bruit est présent dès les plus petites valeurs ISO, il est présent pour différentes raisons que je ne vais pas détailler ici, mais il faut retenir que même l’obturateur fermé, pendant la phase de transformation du signal, des bruits parasites viennent troubler la qualité de l’image et s’additionner aux bruits que l’on va avoir à l’enregistrement même dudit signal (les photons qui vont venir toucher le CMOS) ces différentes sources de  bruits « de base » vont être amplifiées quand on va monter dans les valeurs ISO, en effet, la montée en ISO, en numérique, n’est en fait qu’une amplification de la valeur nominative du capteur : Voir ICI

De fait, plus le bruit est maîtrisé dans les valeurs les plus basses, plus les fichiers seront propres quand on va faire monter les ISO dans les valeurs les plus hautes.

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/2,8 | 1/60s |5’000ISO

Du coup, la très bonne gestion du bruit numérique dans les valeurs les plus faibles fait que le Canon EOS 1Dx Mark II arrive à gagner en qualité par rapport au 1Dx premier du nom, qui était déjà un champion dans le domaine : avouons que c’est un exploit en soi.

Dans ma prise en main de l’appareil, j’avais noté une amélioration de deux diaph, avec le recule et l’expérience terrain, je dois reconnaitre que j’ai été un peu trop optimiste, car si dans certaine situation particulière c’est vrai, dans la plupart des cas, on est plus proche d’un gain de 1 diaph que de deux.

Cet exploit est dû à une révision complète de la gestion du capteur, car ils ont travaillé sur la plupart des sources qui parasitent le signal, le bruit photonique, le bruit de structure, le bruit de lecture, le bruit d’amplification, le bruit de quantification et le bruit thermique ..etc

Au final, on se retrouve avec des images qui n’ont jamais été aussi propres, quelle que soit la valeur ISO que l’on sélectionne dans la plage « standard » de l’appareil, ce que l’on va d’ailleurs constater si après, juste après une nouvelle mise en garde. ?

Comme vous le savez maintenant, si vous êtes un habitué, cela fait un moment que j’ai pris le parti de ne plus faire une série de photos à chaque valeur ISO pour vous les présenter.

Je pense simplement que prendre un objet en augmentant la valeur ISO n’est pas un compte rendu juste de la réalité du terrain !

En effet, un éclairage qui donne un 1/20 de seconde à f/5,6 pour 100 ISO, donnera 1/5’000 de seconde à la même ouverture pour 25’600 ISO, ce qui est loin d’être la situation lumineuse la plus catastrophique. De fait, le fichier présenté ne souffrira que très peu du manque de lumière, ce qui sur le terrain est bien différent. En règle générale, on utilise de telles valeurs pour pallier un manque de luminosité.

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/5,6 | 1,3s |25’600ISO

Quand on regarde la photo d’illustration ci-dessus, on voit qu’elle a été prise à 1,3 de seconde, à une ouverture de f/5.6 pour 25’600 ISO.

Comme on peut le constater si vous Cliquez ICI pour voir le crop 100% de cette Skyline de New-York en Lego, le fichier est étonnamment propre avec des noir profond bien rendu!

Sur ce point Canon montre vraiment son savoir-faire et sa maîtrise de la gestion du bruit numérique.

On est d’autant plus à l’aise en ISO auto qu’on sait qu’il sera capable d’assurer jusqu’à des valeurs très intéressante, 25’600 ISO offrant une qualité étonnante.

Le CanonEOS 1Dx Mark II a une plage ISO qui s’étend de 100 à 51 200 ISO avec une position étendue de 50 à 409 600 ISO, je conseillerai de rester à 25 600 ISO, valeur qui est encore exploitable de belle façon, de réserver les 51 200 ISO en cas de besoin, sachant que pour être imprimé il faudra un peu de travail, mais c’est tout à fait surmontable, et enfin de garder la valeur plus élevée uniquement pour du dépannage.

En résumé, malgré l’ajout d’environ 2 millions de pixels, le CanonEOS 1Dx Mark II offre des fichiers très très propres et c’est une belle réussite, quand on sait que plus les photosites sont petits, plus il est difficile de réduire le bruit.

Mais ce n’est pas tout, ce nouveau capteur offre même un peu plus, un peu plus de …

Dynamique :

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/2,8 | 1/60s |8’000ISO

C’est la deuxième fois que je parle de dynamique dans mes tests, la raison est simple, c’est que sauf exception, la dynamique des appareils que je teste se tient dans un mouchoir de poche, pour preuve, il faut examiner des courbes pour réellement se rendre compte des différences, qui ne sautent pas forcément aux yeux sur nos photos de tous les jours.

Il faut surtout nuancer les choses, car si Canon a la réputation d’avoir une dynamique plus étroite que ses concurrents directs, cela n’est pas aussi vrai que peut le laisser supposer la rumeur … (attention avec les rumeurs, qui deviennent des “vérités à force d’être répétées”)

En effet, souvent la dynamique des Canon est plus étroite en bas ISO et cette réalité s’inverse en hauts ISO où la marque rouge reste très forte et offre une dynamique fréquemment plus large que la concurrence.

Cependant, avec les nouveaux capteurs que Canon nous a présentés, autant sur le 80D que sur le 1Dx Mark II, cette vérité semble bel et bien bousculée.

En effet comme je l’ai déjà expliqué plus haut Canon s’est attaqué à la gestion du bruit à bas ISO.

Cette avancée a aussi une conséquence sur la dynamique générale de l’image, qui y gagne vraiment, c’est un constat fait avec comme seul outil mes yeux et mon expérience, mais je note clairement que les noirs ont plus de détails.

Je reconnais ici ma limite et je serais bien incapable de quantifier ça de façon précise, surtout que je me refuse à entrer dans ce jeu lancé par le site dpreview, qui consiste à sous-exposer une photo de 4 diaph pour ensuite la rehausser en post-traitement, soi-disant pour montrer les qualités d’un fichier de base.

Cette façon de faire ne prouve rien d’autre qu’un fichier sous ex doit finir à la poubelle … elle ne fait la preuve de rien d’autre!

Bien au contraire, car dans la réalité des faits, quand on fait cette manœuvre, on ne teste pas la qualité du boîtier, mais la qualité du programme de post-traitement!

Un peu de lecture pour ceux qui en douteraient: Voir ICI

Les petits plus et moins du 1Dx MKII :

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/3,5 | 1/5’000s |100ISO

Le Canon EOS 1Dx Mark II à la bonne idée d’offrir quelques options bien sympathique … mais également d’en oublier certaines autres.

Commençons positivement avec un détail de sa fiche technique que j’aurais pu placer ailleurs, mais je pensais que c’était un vrai avantage, même par rapport à la concurrence.

Je veux parler du fait que cette bête de course est capable d’aligner une rafale de 14 images par seconde, tout en conservant l’autofocus et la mesure de lumière!

On peut dire que pour un appareil à visée reflex, c’est un magnifique exploit!

Quand on pense que le NikonD5 annonce une rafale de 12 images par seconde, on se dit que le tout dernier-né de la marque jaune (dont vous aurez le test complet la semaine prochaine) fait aussi bien que le 1Dx premier du nom, qui est sorti 4 bonnes années avant.

De plus, sur ce coup, nos amis de Canon ont été modestes, en effet, ils nous annoncent une rafale de 14 i/s sur 170 vues en RAW avec une CFast, ce qui est faux, en effet, la rafale est simplement limitée par la capacité de la carte, elle ne s’arrête que quand la carte est pleine!

Bref, un GROS GROS plus pour tous les photographes animalier et de sport.

Je suis aussi hyper heureux d’avoir vu débarquer l’écran de contrôle personnalisable:

Celui-ci permet de vraiment personnaliser son menu en y mettant uniquement ce dont on a besoin, c’est un vrai plus et je suis fan de cette option depuis qu’elle est sortie.

Dans les bonnes idées, on aussi le GPS et celui-ci est en prime paramétrable de façon intelligente afin de préserver sa batterie.

On peut ainsi le laisser tout le temps actif, ou alors actif seulement quand l’appareil est sous tension, dès qu’on le met sur “off” il se coupe. Ou bien sûr, complètement le couper si on n’en a pas l’utilité.

J’aime aussi la possibilité pour la balance des blancs auto d’avoir le choix entre une balance des blancs qui privilégie les blancs ou alors, qui privilégie l’ambiance, c’était simple finalement, mais fallait y penser et ça rend bien service.

On notera aussi l’excellent système Flicker, qui permet de ne plus avoir de problèmes quand on photographie sous des néons et autres lumières difficiles, car l’appareil tient compte du scintillement et permet d’avoir toutes nos images sans perturbation de couleur.

Il y a aussi la possibilité de “retoucher” et recadrer ses photos directement sur l’appareil pour pouvoir les transmettre de façon à ce qu’elle soit prête à la publication.

Et cette option est d’ailleurs une très bonne transition pour commencer avec les points négatifs.

Si on peut éditer ses images pour les transmettre afin qu’elle soit prête à la publication, POURQUOI ne pas avoir intégrer une puce WiFi !?!?

J’avoue qu’à choisir j’aurais largement préféré le WiFi au GPS intégré, ici, pour avoir cette option il faut débourser plus de 500€ pour l’accessoire, donc, ce qui fait quand même 10% du prix de l’engin, on ne peut pas dire que ce n’est rien.

Dans les autres points noirs, je me demande pourquoi ils n’ont pas fait comme sur le 7D Mark II en donnant la possibilité de programmer un intervalomètre directement depuis le boîtier.

Ici, c’est un “oubli” presque mesquin, vu qu’il ne s’agit que de quelques lignes de code, qui nous permettrait de nous passer de la télécommande.

Il y a aussi l’écran tactile, qui ne l’est pas. J’en ai parlé plus haut, mais quand on voit le confort qu’apporte un écran tactile, je ne comprends pas que Canon se soit amusé à brider celui du 1Dx Mark II en ne le laissant actif qu’en mode vidéo.

Bref, quelques points noirs, qui ne font pas de cet appareil une daube, mais qui pour certains sont un vrai manquement alors que pour d’autres on se demande où ils avaient la tête.

La vidéo :

Commençons par la bonne nouvelle de ce test, la partie vidéo complète avec un article dédié écrit par notre expert dans le domaine sera publié plus tard.

Ce sera un article à part, qui se concentrera uniquement sur la partie vidéo de cet appareil, ainsi, vous aurez droit à un vrai retour complet et pas un simple sous-chapitre dans un test terrain.

Pour autant, je peux vous donner quelques infos utiles de base.

La bonne nouvelle c’est que cet appareil peut filmer en 4K à 60 images par seconde et sur une durée de 30 minutes en continu.

Si vous filmez plus longtemps, il va simplement scinder le fichier en autant de part de 30 minutes que nécessaire. En gros, si vous filmez pendant 1h30, vous aurez trois fichiers de 30 minutes, mais l’enregistrent ne va pas s’arrêter pour autant.

D’ailleurs, l’astuce est tellement connue que des programmes comme Adobe Premiere reconnaissent ce genre de fichier et quand vous les importez sur votre ligne de montage, ils sont fusionnés en une séquence.

En plus de filmer en 4K avec une bonne vitesse, le Canon 1Dx Mark II enregistre le fichier en 4.2.2, soit en très bonne qualité, mais l’ami Daniel vous en dira plus à ce sujet.

Comme tourner en 4K force les processeurs de l’appareil à fonctionner à plein régime, cela les fait fortement chauffer, pour pallier à cette surchauffe Canon a eu l’idée de rediriger cette chaleur en direction de la batterie, ainsi, en plus d’un dégagement efficace de la chaleur, cela permet d’avoir un meilleur rendement de l’accu et ceci même pas grand froid!

Pour le reste, l’appareil permet également de tirer des JPEG haute résolution de ces fichiers 4k, ce qui est plutôt sympa, car cela fait quand même une photo de qualité avec pas moins 8 millions de pixels tiré directement de la vidéo.

Pour les autres formats, il filme bien sûr en Full HD 1080px jusqu’à une vitesse de 120 images par secondes. Dans ce mode il n’y a pas de son et on peut atteindre cette vitesse uniquement avec une Cfast, sinon on est limité à 50 images par seconde en 1080 et 30 en 4K.

Finalement on peut tourner dans les formats et vitesses standard habituels.

Pour en savoir plus sur le mode vidéo, je vous invite à vous armer un peu de patience et attendre le test complet de l’ami Daniel.

Conclusion :

Canon 1Dx MKII | EF 24-70mm f/2,8 L USM | f/4,5 | 1/60s |3’200ISO

Le Canon EOS 1Dx Mark II à réussi l’incroyable exploit de faire mieux que son prédécesseur, qui était déjà une bête de course que tous les photographes se sont accordés à reconnaitre comme un boîtier exceptionnel, c’est dire si l’exploit n’était pas simple que de faire mieux.

Je sais que beaucoup auraient aimé un comparatif complet avec l’ancien modèle ou même un face à face avec le concurrent (mais ça, ça va peut-être se faire … ).

J’ai donc essayé de satisfaire au mieux tout le monde, car il est difficile de faire un test complet, qui soit exhaustif.

Celui-ci est déjà très long, trois fois plus grand que mes tests habituels. Il m’a aussi demandé beaucoup de temps, car je voulais donner un avis complet sur une expérience sur le long terme.

Sachant tout cela, sachant que je ne peux pas écrire l’équivalent d’un livre, je peux conclure ainsi.

Le Canon 1Dx Mark II est un appareil réellement exceptionnel. Comme noté plus haut, il a bien quelques défauts, mais ceux-ci sont clairement noyé dans la masse de points positifs.

Il serait plus que très difficile de trouver quelque chose de réellement rédhibitoire à un tel appareil, on sent bien que Canon a écouté les avis de ses utilisateurs et a apporté la plupart des évolutions que l’on espérait.

Du coup on a entre les mains un reflex vraiment incroyable que très peu de monde puisse se vanter d’en trouver les limites ou de l’exploiter dans la pleine mesure de ses possibilités.

C’est pourtant ce qui fait la force d’un tel boîtier, sa capacité à s’adapter à toutes les situations, des plus simples aux plus exigeantes, tout en pouvant s’adapter à tous les photographes.

Il sera aussi à son aise dans le confort d’un studio, qu’à baroudé sur les pires terrains du monde dans les conditions les plus extrêmes.

Avoir un tel appareil est un pur bonheur et il devient vite un compagnon de route sur lequel on compte et dont les performances nous manquent cruellement quand on doit utiliser un autre boîtier!

Cet appareil, qui fait rêver beaucoup de monde est une vraie merveille et PERSONNE ne me paye pour dire ça ni ne m’influence … n’en déplaise à certaines publications papier!

Alors, si vous avez lu ce test dans l’idée de l’acheter, je pense que vous avez compris que je vous invite clairement à passer le pas.

Si vous avez lu cet article simplement pour vous faire plaisir, j’espère que j’aurais réussi à vous offrir un sourire.

Dans tous les cas, si vous avez l’occasion de jouer avec la bête, que ce soit pour une heure ou pour une vie, je peux vous garantir que ce sera un sacré plaisir pour vous!

Bon courage et bonnes photos